Avec Noël qui approche, novembre est au niveau sorties comics, le plus gros mois de l'année. MDCU vous donne quelques conseils pour se retrouver dans cette jungle l'albums et de fascicules. Vous connaissez le principe de la sélection MDCU : nous vous donnons nos avis sur tout ce que l'on a déjà lu, que ce soit en VO ou dans une précédente édition VF. Une sortie absente de la sélection ne signifie donc pas qu'elle est mauvaise, mais juste que personne ne l'a lue !
Auteurs : Soule, Camuncoli
Dark Vador a accompli la volonté de son maître et a tué les derniers Jedi encore connus par l'Empire. Il demande alors à l’Empereur sa récompense : la planète Mustafar où il pourra établir sa forteresse… C'est le dernier volume de la série Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith, toujours par Charles Soule et Giuseppe Camuncoli.
(Contient les épisodes US Darth Vader (2017) 19-25, publiés précédemment dans les revues STAR WARS (V3) 2-5 & 7-8)
Conclusion magistrale et poignante pour une série qui est très certainement la meilleure sortie depuis que Marvel a repris le catalogue SW.
Déjà sorti chez Panini, ce tome contient le début de la série Hellblazer. Ce n'est pas ses origines, mais Delano introduit des pistes et des éléments très intéressants sur l'histoire du personnage de Constantine. On découvre ce qui fait la base du personnage, c'est immanquable si vous l'appréciez. En revanche, le point qui pourrait rebuter est la partie graphique, assez particulier, mais ça participe à m'ambiance si particulière de la série !
SCÉNARISTE : DELANO JAMIE - DESSINATEUR : COLLECTIF
Bienvenue dans un monde déchu, un monde peuplé de démons et des fantômes nourris des erreurs passées de John Constantine.
Trop malin pour s'abandonner complètement aux charmes de la magie noire, il n'en reste pas moins un homme, faillible, dont les choix dangereux impactent hélas bien trop souvent son entourage. Face au démon Nergal et aux plans messianiques des Croisés de la Résurrection, Constantine devra garder la tête froide pour minimiser les dommages collatéraux.
Contenu vo : Contenu : HELLBLAZER #1-13 + SWAMP THING #76-77
Déjà sorti chez Panini, ce tome contient le début de la série Hellblazer. Ce n'est pas ses origines, mais Delano introduit des pistes et des éléments très intéressants sur l'histoire du personnage de Constantine. On découvre ce qui fait la base du personnage, c'est immanquable si vous l'appréciez. En revanche, le point qui pourrait rebuter est la partie graphique, assez particulier, mais ça participe à m'ambiance si particulière de la série !
Après la claque monumentale du précédent tome, David Lapham préfère explorer ses personnages que d'innover. Mais même si l'on a l'impression que ce tome est plus confortable que le précédent, on ne sait jamais ce qui va arriver car l'auteur est capable de tout. On passe en un rien de temps de l'humour au malsain et la violence n'est jamais très loin. Une série coup de coeur et coup de poing.
Scénariste : LAPHAM David
Illustrateur : LAPHAM David
Le polar culte de David Lapham est enfin disponible au sein du catalogue Delcourt ! Stray Bullets est une série mêlant histoires d’amours et de mort qui vous laisseront sans voix, le souffle cours.
Ce second opus s’intéresse plus particulièrement à Beth et Virginia, deux jeunes filles qui viennent d’emménager à Los Angeles où elles semblent mener une vie « normale ». Mais la relation qu’entretient Virginia, avec son petit ami Bobby va prendre un tour dramatique lorsqu’un kidnapping vient déchirer leur existence en apparence tranquille. Émotions, petites joies, horreurs se télescopent dans ce thriller décidément très noir.
Après la claque monumentale du précédent tome, David Lapham préfère explorer ses personnages que d'innover. Mais même si l'on a l'impression que ce tome est plus confortable que le précédent, on ne sait jamais ce qui va arriver car l'auteur est capable de tout. On passe en un rien de temps de l'humour au malsain et la violence n'est jamais très loin. Une série coup de coeur et coup de poing.
Ce volume ne contient pas les aventures les plus marquantes d'Hellboy mais Mignola peaufine son magum opus et chaque histoire d'Hellboy qu'il illustre, même courte, mérite le détour. Hellboy est un immense classique moderne et cette somptueuse édition lui rend honneur. Dommage pour les fans qui, comme moi, ont acheté la première édition.
Scénariste : MIGNOLA Mike
Illustrateur : MIGNOLA Mike
Coloriste : STEWART Dave
Cette collection – proposée dans un format prestigieux – accueille l’oeuvre maîtresse de Mike Mignola dans un écrin digne du talent de cet artiste d’exception. Ce quatrième volume réédite les tomes 8 & 11 de la série et propose près de 50 pages de croquis inédits.
Depuis son apparition en 1993, le démon cornu de Mike Mignola est devenu un véritable phénomène culturel, remportant plus d’une douzaine d’Eisner Awards et générant un univers complet décliné sur plusieurs séries (B.P.R.D., Abe Sapien, Witchfinder, Lobster Johnson) et au cinéma. Ce quatrième volume – d’une série qui en comportera a priori 7 ou 8 – est publié alors que l’on vient de réimprimer le volume I.
Ce volume ne contient pas les aventures les plus marquantes d'Hellboy mais Mignola peaufine son magum opus et chaque histoire d'Hellboy qu'il illustre, même courte, mérite le détour. Hellboy est un immense classique moderne et cette somptueuse édition lui rend honneur. Dommage pour les fans qui, comme moi, ont acheté la première édition.
Le premier crossover event Marvel depuis longtemps a été un succès critique et commercial mérité. Bendis ne sombre pas dans ses tics et Coipel explose et devient une star. Une vraie réussite pour une histoire charnière dans la reconstruction de l'univers Marvel des années 2000.
Enième réédition d'House of M, l'un des meilleurs events produits par la maison des idées. Si vous débutez ou ne l'avez pas encore, foncez.
Auteurs :Bendis, Coipel
Un mystérieux événement transforme radicalement la réalité. Les super-héros se réveillent dans une société où le genre humain est une minorité opprimée et où les mutants dominent les pays, la culture, la religion et la politique. La Terre est devenue un royaume uni sous la Maison M, la famille de Magnéto. Sortie en 2015, la mini-série House of M, écrite par Brian Michael Bendis (Daredevil, Iron Man) et dessinée par Olivier Coipel (Amazing Spider-Man, Thor), est depuis entrée dans la légende.
(Contient les épisodes US House of M 1-8, publiés précédemment dans l'album MARVEL SELECT: HOUSE OF M)
Le premier crossover event Marvel depuis longtemps a été un succès critique et commercial mérité. Bendis ne sombre pas dans ses tics et Coipel explose et devient une star. Une vraie réussite pour une histoire charnière dans la reconstruction de l'univers Marvel des années 2000.
Enième réédition d'House of M, l'un des meilleurs events produits par la maison des idées. Si vous débutez ou ne l'avez pas encore, foncez.
Faites-vous plaisir pour Noël. Cet omnibus reprend une série de jeunesse de Remender à l'époque où il était déjà génial mais inconnu. Assisté de Tony Walking Dead Moore et d'un dessinateur à l'époque débutant mais déjà très doué (Jerome Opena), il livre un récit de SF à l'ancienne à la fois hilarant et cruel. Un chef-d'œuvre méconnu que vous devez impérativement lire.
Un bijou ! Un Rick Remender totalement décomplexé se lâche et balance toutes ses tripes à une époque où se faire une place dans le métier était encore compliqué pour lui. Une immense saga de SF déjantée maitrisée de bout en bout, à la fois référencée, drôle, épique et amère. L'un des meilleurs travaux de l'auteur, servis par Moore et Opena, que demander de plus ?
Heath Huston n’est plus qu’un minable exterminateur d’extraterrestres au bout du rouleau. Mais lorsqu’il découvre par hasard une gigantesque conspiration visant à décimer toute l’espèce humaine, il se résout à poser la bouteille et à reprendre son rôle de pacificateur… lui, le dernier des Fear Agent.
Fear Agent emmène le lecteur dans des mondes sauvages et luxuriants peuplés de super-cerveaux en forme de méduses, d’hommes-singes agressifs et d’amibes intelligentes et belliqueuses, avant de revenir sur le front de la guerre de l’humanité contre un régime robotique avide de domination universelle !
Retrouvez cette série culte dans un volume unique regroupant l’ensemble des épisodes, ainsi que le hors série. Attention, collector !
Faites-vous plaisir pour Noël. Cet omnibus reprend une série de jeunesse de Remender à l'époque où il était déjà génial mais inconnu. Assisté de Tony Walking Dead Moore et d'un dessinateur à l'époque débutant mais déjà très doué (Jerome Opena), il livre un récit de SF à l'ancienne à la fois hilarant et cruel. Un chef-d'œuvre méconnu que vous devez impérativement lire.
Un bijou ! Un Rick Remender totalement décomplexé se lâche et balance toutes ses tripes à une époque où se faire une place dans le métier était encore compliqué pour lui. Une immense saga de SF déjantée maitrisée de bout en bout, à la fois référencée, drôle, épique et amère. L'un des meilleurs travaux de l'auteur, servis par Moore et Opena, que demander de plus ?
Straczynski et Gary Frank forme un tandem très efficace dans cette réinvention du Squadron Supreme. L'équipe immortalisée par u'n magnifique récit signé Grunenwald est enfin reprise par un autre scénariste talentueux. C'est une toute nouvelle version de l'équipe, hors continuité (quoique, après Secret Wars, les choses ont changé), mais gardant toute sa pertinence et son caractère politique et adulte. Rappelons et effet que le titre est paru sous le Label Max à destination d'un public plus mâture. On aurait aimé que Stracz poursuive l'aventure. Choix commercialement risqué pour Pannini de proposer un ouvrage si cher pour une équipe si peu connue. Si le prix ne vous effraie pas, c'est une lecture fortement recommandée.
Auteurs : Straczynski, Frank
Nous sommes sur une Terre qui n'a jamais vu de super-héros. Mais quand le gouvernement des États-Unis révèle au monde entier l'existence d'Hyperion, un être doté d'incroyables pouvoirs, tout bascule et d'autres surhumains ne tardent pas à apparaître. Voici leur histoire, celle d'êtres aux pouvoirs extraordinaires qui vont former l'Escadron Suprême. Retrouvez ici l'intégralité des épisodes de J. M. Straczynski(Thor, Amazing Spider-Man) consacrés à l'équipe.
(Contient les épisodes US Supreme Power 1-18, publiés précédemment dans les albums MARVEL DELUXE : SUPREME POWER 1-2)
Straczynski et Gary Frank forme un tandem très efficace dans cette réinvention du Squadron Supreme. L'équipe immortalisée par u'n magnifique récit signé Grunenwald est enfin reprise par un autre scénariste talentueux. C'est une toute nouvelle version de l'équipe, hors continuité (quoique, après Secret Wars, les choses ont changé), mais gardant toute sa pertinence et son caractère politique et adulte. Rappelons et effet que le titre est paru sous le Label Max à destination d'un public plus mâture. On aurait aimé que Stracz poursuive l'aventure. Choix commercialement risqué pour Pannini de proposer un ouvrage si cher pour une équipe si peu connue. Si le prix ne vous effraie pas, c'est une lecture fortement recommandée.
Les tomes se succèdent, la qualité perdure. Willingham arrive à renouveler ses intrigues pour notre plus grand bonheur et saura terminer sa série avant de lasser. Nous n'en sommes pas encore à la fin mais le compte à rebours à commencé.
SCÉNARISTE : WILLINGHAM BILL - DESSINATEUR : BUCKINGHAM MARK
Le redoutable et terrifiant Mister Dark est mort, éliminé par la seule entité plus glaciale que lui, tous Royaumes confondus : le Vent du Nord.
Son fils Bigby, en refusant de prendre la succession de son père sur le trône, transmet cette responsabilité à l'un de ses jeunes louveteaux. Une série de tests et d'épreuves les attendent afin de déterminer lequel d'entre eux accèdera au règne suprême.
Contenu vo : Contenu : Fables #108-124 (tomes 18 et 19 + #24 des précédentes éditions)
Les tomes se succèdent, la qualité perdure. Willingham arrive à renouveler ses intrigues pour notre plus grand bonheur et saura terminer sa série avant de lasser. Nous n'en sommes pas encore à la fin mais le compte à rebours à commencé.
Tom King et Clay Mann se lancent dans un event DC des plus intimistes et à l'ambiance très particulière. On y retrouve toutes les qualités du scénariste, les personnages sont parfaitements écrits et abordés, la narration est déroutante et il y a beaucoup de profondeur malgré une intrigue qui semble avancer à un rythme très lent. Mais aussi certains de ses défauts, et justement en tête un rythme qui peut déranger, des intrigues qui ne sont pas forcément totalement abouties et sa volonté, parfois, de faire passer son style d'écriture au-dessus de l'intérêt de l'histoire. Ça n'en reste pas moins une très bonne mini-série qui offre un vrai bol d'air frais par rapport aux events habituels et qui réserve pas mal de surprises pour certains personnages. Même constat pour Clay Mann, c'est superbe, mais ses défauts se font ressentir, notamment dans son hyper sexualisation des personnages féminins.
La mini-série qui s'intéresse aux problèmes des héros dans un endroit appelé le Sanctuaire. Mais tous les héros présents pour se remettre en forme sont assassinés sauf deux. La Trinité mène l'enquête tandis que l'on découvre via des enregistrements ce que ressentaient les héros présents. Une mini-série pas du tout centré sur l'action mais plus sur la psychologie des personnages. On a en plus deux numéros où l'on voit la vie de certains personnages dans le Sanctuaire. La lecture en un seul volume devrait en plus rentre le tout bien plus fluide et prenant que numéro par numéro. Et on ne peut que souligner le gros boulot fourni par Clay Mann et Mitch Gerads pour illustrer les numéros.
SCÉNARISTE : KING TOM - DESSINATEURS : GERADS MITCH, WEEKS LEE
Au cours de leurs nombreuses aventures et combats, il n'est pas rare que des événements catastrophiques surviennent dans la vie des plus grands super-héros.
Ceux-ci peuvent avoir alors besoin d'une période de convalescence afin de se reconstruire autant physiquement que psychologiquement et le Sanctuaire, un endroit secret où ils peuvent se réfugier, symbolise ce havre de paix pour des héros traumatisés. Mais ce secret se retrouve exposé au grand jour après qu'une violente tuerie s'y produit.
Contenu vo : Heroes in Crisis #1-9
Tom King et Clay Mann se lancent dans un event DC des plus intimistes et à l'ambiance très particulière. On y retrouve toutes les qualités du scénariste, les personnages sont parfaitements écrits et abordés, la narration est déroutante et il y a beaucoup de profondeur malgré une intrigue qui semble avancer à un rythme très lent. Mais aussi certains de ses défauts, et justement en tête un rythme qui peut déranger, des intrigues qui ne sont pas forcément totalement abouties et sa volonté, parfois, de faire passer son style d'écriture au-dessus de l'intérêt de l'histoire. Ça n'en reste pas moins une très bonne mini-série qui offre un vrai bol d'air frais par rapport aux events habituels et qui réserve pas mal de surprises pour certains personnages. Même constat pour Clay Mann, c'est superbe, mais ses défauts se font ressentir, notamment dans son hyper sexualisation des personnages féminins.
La mini-série qui s'intéresse aux problèmes des héros dans un endroit appelé le Sanctuaire. Mais tous les héros présents pour se remettre en forme sont assassinés sauf deux. La Trinité mène l'enquête tandis que l'on découvre via des enregistrements ce que ressentaient les héros présents. Une mini-série pas du tout centré sur l'action mais plus sur la psychologie des personnages. On a en plus deux numéros où l'on voit la vie de certains personnages dans le Sanctuaire. La lecture en un seul volume devrait en plus rentre le tout bien plus fluide et prenant que numéro par numéro. Et on ne peut que souligner le gros boulot fourni par Clay Mann et Mitch Gerads pour illustrer les numéros.
Après l'horrible version proposée par le micro-éditeur Dante, les Next Men sont enfin disponibles dans une version digne de la qualité du titre. John Byrne y fait ses débuts d'auteur indépendant après près de deux décennies à enchaîner les succès chez les Big Two. Scénaristiquement très ambitieux, adulte dans son propos, audacieux dans son approche, Next Men est une réussite. Même si un quart de siècle à enlevé à l'oeuvre une partie de sa modernité, cela reste une oeuvre qui mérite d'être lue et reconnue.
Fruits d'expériences génétiques menées secrètement par l'armée, les Next Men, jeunes adolescents élevés dans un univers virtuel, sont soudain plongés dans le monde réel. Livrés à eux-mêmes, ils vont rapidement découvrir qu'ils intéressent beaucoup de monde... NEXT MEN, qui fait suite à 2112, est une série créée par JOHN BYRNE, auteur-star des plus grands succès de MARVEL et DC au cours des années 1980 (X-Men, Quatre Fantastiques, Superman...). Pour publier cette série indépendante, il crée aux début des années 1990 le label "LEGENDS" chez Dark Horse Comics, avec notamment Frank MILLER qui y publiera SIN CITY. Une autre série phare dont les premières pages seront publiées dans NEXT MEN un peu plus tard (et bientôt chez DELIRIUM) est HELLBOY de Mike MIGNOLA, dont la première histoire est également co-scénarisée par John BYRNE lui-même! Série d'anticipation ambitieuse, NEXT MEN est considérée comme l'une des plus brillantes de la prestigieuse carrière artistique de JOHN BYRNE et sera proposée en trois volumes. Avec une préface de Xavier FOURNIER.
Contient John Byrne's Next Men (1992) #0-9
Après l'horrible version proposée par le micro-éditeur Dante, les Next Men sont enfin disponibles dans une version digne de la qualité du titre. John Byrne y fait ses débuts d'auteur indépendant après près de deux décennies à enchaîner les succès chez les Big Two. Scénaristiquement très ambitieux, adulte dans son propos, audacieux dans son approche, Next Men est une réussite. Même si un quart de siècle à enlevé à l'oeuvre une partie de sa modernité, cela reste une oeuvre qui mérite d'être lue et reconnue.
Une saga satisfaisante dans l'ensemble mais qui aurait pu être plus. C'est fun et décomplexé avec des dessins de qualité. Une sorte de blockbuster dans l'univers Spider-Man. Slott réutilise d'ancien éléments de la mythologie Spider-Man et en profite pour les approfondir. Le seul bémol et l'histoire qui se résume assez simpliste : Morlun attaque Spider-Man, celui-ci contre attaque avec d'autres Spider-Man.
Slott part d'une excellente idée : rassembler toutes les versions de Spider-Man ayant jamais existé et les faire affronter leur plus terribles prédateurs : Morlun et sa famille. Et ça commence très fort avec des victimes à foison. L'auteur n'hésite pas à sacrifier rapidement des figures emblématiques. Et Couper nous régale aux dessins comme d'habitude. Cependant, au fil des épisodes et des tie-ins, le récit perd en intensité et ce qui aurait pu devenir un grand classique se contente d'être un bon event. C'est bon, c'est beau, mais cela aurait pu l'être davantage.
Auteurs :Slott, Coipel, Camuncoli
Morlun, un des plus redoutables ennemis de Spider-Man est de retour, et cette fois, il est accompagné de toute sa famille ! Ensemble, ils sèment le chaos dans le multivers et se nourrissent de la force vitale des différentes incarnations du Tisseur. Pour espérer survivre, toutes les araignées doivent s'unir, que ce soit Peter Parker, Miles Morales, Gwen Stacy ou Otto Octavius! La saga déjà culte arrive en MARVEL DELUXE !
(Contient les épisodes US Superior Spider-Man 32-33, Amazing Spider-Man (2014) 4, 8(II), 9-15, Edge of Spider-Verse 2, Spider-Verse Team-Up 2(I) et 3(I) publiés précédemment dans les albums MARVEL NOW !: AMAZING SPIDER-MAN 1-3 et dans les revues SPIDER-MAN UNIVERSE 14-15)
Une saga satisfaisante dans l'ensemble mais qui aurait pu être plus. C'est fun et décomplexé avec des dessins de qualité. Une sorte de blockbuster dans l'univers Spider-Man. Slott réutilise d'ancien éléments de la mythologie Spider-Man et en profite pour les approfondir. Le seul bémol et l'histoire qui se résume assez simpliste : Morlun attaque Spider-Man, celui-ci contre attaque avec d'autres Spider-Man.
Slott part d'une excellente idée : rassembler toutes les versions de Spider-Man ayant jamais existé et les faire affronter leur plus terribles prédateurs : Morlun et sa famille. Et ça commence très fort avec des victimes à foison. L'auteur n'hésite pas à sacrifier rapidement des figures emblématiques. Et Couper nous régale aux dessins comme d'habitude. Cependant, au fil des épisodes et des tie-ins, le récit perd en intensité et ce qui aurait pu devenir un grand classique se contente d'être un bon event. C'est bon, c'est beau, mais cela aurait pu l'être davantage.
Duggan achève son très long parcours sur le personnage un peu comme Slott sur Spider-Man : un retour à la case départ sans que pour autant tout ce que Wade a vécu soit inutile. Le scénariste apporte une conclusion au goût amère et satisfaisante pour le lecteur. Bravo pour ce qui est incontestablement le run le le plus long et l'un des plus réussi sur le personnage.
Auteurs :Duggan, Hawthorne
La tête de Wade Wilson est mise à prix à vingt millions de dollars et tous les criminels veulent lui faire la peau. Comme si cela ne suffisait pas, Captain America est bien décidé à faire payer au mercenaire ses choix pour le moins discutables. Il lance alors une armée de super-héros sur les traces de Deadpool.
(Contient les épisodes US Despicable Deadpool 297-300, publiés précédemment dans les softcovers MARVEL LEGACY : DEADPOOL 6-7)
Duggan achève son très long parcours sur le personnage un peu comme Slott sur Spider-Man : un retour à la case départ sans que pour autant tout ce que Wade a vécu soit inutile. Le scénariste apporte une conclusion au goût amère et satisfaisante pour le lecteur. Bravo pour ce qui est incontestablement le run le le plus long et l'un des plus réussi sur le personnage.
Un arc un peu déconnecté du reste du run de Tom Taylor sur All-New Wolverine où il prend le contrepied de ce que Millar avait proposé avec Old Man Logan. Cette fois-ci nous sommes dans un futur utopique où les héros ont gagné et Laura doit effectuer une dernière mission. Un récit très agréable où l'on retrouve énormément d'héroïnes et où l'on découvre comment elles ont évolué et leurs nouveaux designs. Ramon Rosanas est toujours très bon, ce volume se laisse lire avec grand plaisir si on a aimé les aventures de Laura et Gabby jusqu'ici.
Auteurs :Taylor, Rosanas, Failla
Le futur. Les héros ont gagné et le monde est devenu une utopie, mais il reste encore une ultime mission pour Wolverine. Laura et son équipe de héros vont devoir s'infiltrer au cœur du dernier repaire de super-vilains. C'est la dernière page qui se tourne dans la vie de l'héroïne…
(Contient les épisodes US All-New Wolverine 31-35, inédits)
Un arc un peu déconnecté du reste du run de Tom Taylor sur All-New Wolverine où il prend le contrepied de ce que Millar avait proposé avec Old Man Logan. Cette fois-ci nous sommes dans un futur utopique où les héros ont gagné et Laura doit effectuer une dernière mission. Un récit très agréable où l'on retrouve énormément d'héroïnes et où l'on découvre comment elles ont évolué et leurs nouveaux designs. Ramon Rosanas est toujours très bon, ce volume se laisse lire avec grand plaisir si on a aimé les aventures de Laura et Gabby jusqu'ici.
La mouture de cette équipe n'a rien à voir avec celle de Whedon et Cassaday. On est plus proche d'une récente version d'X-Force. Sans atteindre des sommets, cette série fit un peu de bien à la franchise X au moment où les versions Gold et Blue des mutants n'avaient rien à raconter. Soule surfe lui aussi sur le passé et n'invente rien mais comme il ramène un personnage important, il pique notre intérêt. Et il est accompagné d'une ribambelle de talents aux dessins, ce qui ne gâche rien. Le deuxième arc lorgne lui aussi sur le passé et prouve que Soule a bien fait de ne pas poursuivre plus longtemps l'aventure. Un run complet en un tome qui mérite d'être lu du fait du retour d'un personnage important.
Comme l'a souligné AfA, cette série a permis d'apporter une lecture agréable aux fans des X-Men quand les séries Blue et Gold ne volaient pas très très haut. L'histoire de Charles Soule est plutôt intéressante et le fait que différents artistes se succèdent pour chaque numéro offre un peu de variété et renouvelle l'intérêt à chaque fois. Toutefois, Astonishing X-Men n'apporte pas grand chose à la franchise finalement, même le retour du personnage important évoqué par mon collègue m'a paru un peu anodin voire forcé.
Auteurs : Soule, Collectif
Si Charles Xavier est mort, qui est le mutant qui se fait passer pour lui et qui contacte lesX-Men ? C'est le début d'une aventure où les mutants vont devoir affronter deux de leurs plus puissants ennemis, flanqués du plus improbable des alliés. Par les plus grands dessinateurs Marvel (Jim Cheung, Ed McGuinness, Mike Deodato Jr, Carlos Pachecoou encore Phil Noto) et Charles Soule.
(Contient les épisodes US Astonishing X-Men (2017) 1-12, publiés précédemment dans les softcovers X-MEN UNIVERSE 4 et MARVEL LEGACY : X-MEN EXTRA 1-4)
La mouture de cette équipe n'a rien à voir avec celle de Whedon et Cassaday. On est plus proche d'une récente version d'X-Force. Sans atteindre des sommets, cette série fit un peu de bien à la franchise X au moment où les versions Gold et Blue des mutants n'avaient rien à raconter. Soule surfe lui aussi sur le passé et n'invente rien mais comme il ramène un personnage important, il pique notre intérêt. Et il est accompagné d'une ribambelle de talents aux dessins, ce qui ne gâche rien. Le deuxième arc lorgne lui aussi sur le passé et prouve que Soule a bien fait de ne pas poursuivre plus longtemps l'aventure. Un run complet en un tome qui mérite d'être lu du fait du retour d'un personnage important.
Comme l'a souligné AfA, cette série a permis d'apporter une lecture agréable aux fans des X-Men quand les séries Blue et Gold ne volaient pas très très haut. L'histoire de Charles Soule est plutôt intéressante et le fait que différents artistes se succèdent pour chaque numéro offre un peu de variété et renouvelle l'intérêt à chaque fois. Toutefois, Astonishing X-Men n'apporte pas grand chose à la franchise finalement, même le retour du personnage important évoqué par mon collègue m'a paru un peu anodin voire forcé.
Arrivée de la très bonne série Shazam menée par Geoff Johns et Dale Eaglesham (principalement). L'histoire prend la suite de ce qu'il avait fait dans les back-up de Justice League avec Gary Frank. On découvre plein de royaume et l'histoire est prenante, chaque memebre de la famile a sa place. On a aussi les machinations de plusieurs ennemis, de quoi donner des intrigues pour les futures numéros. Le seul problème est le délai de sortie qui fait qu'actuellement, on VO, on en est qu'au numéro 7, donc ne vous attendez pas à voir le tome 2 de sitôt
SCÉNARISTE : JOHNS GEOFF - DESSINATEURS : EAGLESHAM DALE, SANTUCCI MARCO
Depuis l'affrontement avec Black Adam, Billy Batson n'est plus le seul à posséder ses pouvoirs de Shazam.
Freddy, Eugène, Mary, Dana et Pedro sont également détenteurs de ces capacités et forment la toute nouvelle famille Marvel. Ensemble, ils tentent de percer les mystères de la magie et les incroyables secrets que cache le rocher de l'Éternité. Même si Billy est de plus en plus mûr, est-il réellement prêt à découvrir la vérité ? De leur côté, une étrange alliance entre le Dr. Sivana et M. Mind s'est créée afin de bâtir leur propre monde.
Contenu vo : Shazam! #1-6
Arrivée de la très bonne série Shazam menée par Geoff Johns et Dale Eaglesham (principalement). L'histoire prend la suite de ce qu'il avait fait dans les back-up de Justice League avec Gary Frank. On découvre plein de royaume et l'histoire est prenante, chaque memebre de la famile a sa place. On a aussi les machinations de plusieurs ennemis, de quoi donner des intrigues pour les futures numéros. Le seul problème est le délai de sortie qui fait qu'actuellement, on VO, on en est qu'au numéro 7, donc ne vous attendez pas à voir le tome 2 de sitôt
DC Comics a voulu lancer des séries qui découlait de Metal, mais toutes se sont loupées durant entre 6 et 15 numéros. Seul Terrifics a réussi à convaincre le public, notamment avec le premier arc de Jeff Lemire qui prenait bien le temps de présenter les personnages que sont Mr Terrific, Metamorpho, Platic Man et Phantom Girl. Le deuxième arc était un peu en dessous mais restait bon. Urban présente ici tout le run de Jeff Lemire sur la série, et je ne pense pas qu'on aura la suite de la série, reprise par Gene Luen Yang qui est bien moins bonne.
SCÉNARISTE : LEMIRE JEFF - DESSINATEURS : REIS IVAN, SHANER EVAN DOC, BENNETT JOE, COLLECTIF
Récemment, le multivers a connu d'importants bouleversements et les super-héros des différentes Terres ont été amenés à se croiser.
Il en va de même pour Mr. Terrific, Metamorpho, Plastic Man et Phantom Girl, quatre héros que tout oppose mais que le destin a réuni. Ils devront compter les uns sur les autres pour mener à bien la mission que Tom Strong, aujourd'hui disparu, leur a confié : sauver l'Univers et trouver le moyen de rentrer chez eux.
Contenu vo : The Terrifics Vol. 1 (#1-6) + The Terrifics Vol. 2 (#7-14 + Annual #1)
DC Comics a voulu lancer des séries qui découlait de Metal, mais toutes se sont loupées durant entre 6 et 15 numéros. Seul Terrifics a réussi à convaincre le public, notamment avec le premier arc de Jeff Lemire qui prenait bien le temps de présenter les personnages que sont Mr Terrific, Metamorpho, Platic Man et Phantom Girl. Le deuxième arc était un peu en dessous mais restait bon. Urban présente ici tout le run de Jeff Lemire sur la série, et je ne pense pas qu'on aura la suite de la série, reprise par Gene Luen Yang qui est bien moins bonne.
Simon Spurrier à su reprendre le titre de Kieron Gillen en conservant ses qualités et ce mélange unique d'humour, de cruauté, de tension et de malice. Les amateurs du Docteur Aphra ne seront pas déçus, notre archéologue reste fidèle à elle-même. En revanche, on a connu Kev Walker plus inspiré.
Auteurs : Spurrier, Walker
Chelli Aphra est de nouveau incarcérée. Mais cette fois, elle est reliée à un système explosif dans une prison impériale hantée. Pire encore, sa petite amie, l'impériale Tolvan, et son ex-compagne, la contrebandière Sana Starros, sont sur le point de se rencontrer… Heureusement, Aphra a toujours un tour dans sa poche.
(Contient les épisodes US Doctor Aphra (2017) 20-25, publiés précédemment dans les revues STAR WARS (V3) 1-5)
Simon Spurrier à su reprendre le titre de Kieron Gillen en conservant ses qualités et ce mélange unique d'humour, de cruauté, de tension et de malice. Les amateurs du Docteur Aphra ne seront pas déçus, notre archéologue reste fidèle à elle-même. En revanche, on a connu Kev Walker plus inspiré.
Une saga qui n'apporte finalement pas tant que ça malgré le nombre d'épisodes et de scénaristes. Même si on peut louer les auteurs d'avoir fourni une oeuvre cohérente et qui se laisse lire, même si la proposition de départ est intrigante, on achève la lecture sans avoir passé un mauvais moment mais avec le sentiment que c'était au final dispensable.
Auteurs :Waid, Zub, Ewing, Larraz, Jacinto, Medina
La Terre vient de disparaître, capturée par des puissances cosmiques. La planète devient le lieu d'une compétition où les Avengers sont des pions au même titre que l'Ordre Noir de Thanos ou la nouvelle Légion Fatale. Et qui est Voyager, la nouvelle équipière des plus grands héros de la Terre ? Mark Waid (Captain America), Al Ewing (Immortal Hulk), Jim Zub (Champions), Pepe Larraz (Extermination), Kim Jacinto (Sentry) et Paco Medina (Contest of Champions) sont aux commandes de cette saga explosive en seize chapitres !
(Contient les épisodes US Avengers (2017) 675-690, publiés précédemment dans les softcovers MARVEL LEGACY : AVENGERS 3-7)
Une saga qui n'apporte finalement pas tant que ça malgré le nombre d'épisodes et de scénaristes. Même si on peut louer les auteurs d'avoir fourni une oeuvre cohérente et qui se laisse lire, même si la proposition de départ est intrigante, on achève la lecture sans avoir passé un mauvais moment mais avec le sentiment que c'était au final dispensable.
Les sagas se succèdent et l'intérêt ne faiblit pas. Larroca est toujours aussi à l'aise sur cet univers et Gillen arrive à perpétuer l'esprit de la seconde trilogie (ou première, vous m'avez compris). Cet arc fait la part belle à l'action et aux combats spatiaux, ingrédient essentiel des films qu'on avait finalement peu vus en BD récemment. Pour les fans. Ils ne seront pas déçus.
Auteurs : Gillen, Larroca
L'Alliance Rebelle a désormais une flotte prête à attaquer l'Empire. Mais Dark Vador a élaboré en secret un plan pour les écraser. Un plan imparable qui, en quelques minutes, anéantit tout espoir du côté des héros…
(Contient les épisodes US Star Wars (2015) 50-55 publiés précédemment dans les revues STAR WARS (V3) 1-4)
Les sagas se succèdent et l'intérêt ne faiblit pas. Larroca est toujours aussi à l'aise sur cet univers et Gillen arrive à perpétuer l'esprit de la seconde trilogie (ou première, vous m'avez compris). Cet arc fait la part belle à l'action et aux combats spatiaux, ingrédient essentiel des films qu'on avait finalement peu vus en BD récemment. Pour les fans. Ils ne seront pas déçus.
Faites place aux femmes et aux minorités. Afin de répondre aux évolutions de la société, Marvel a décidé de laisser la place à une nouvelle génération de héros. Bref, exit les WASP. Les X-Men nous avaient déjà prouvé dans les années 70 que l'on peut être d'une autre couleur, d'un autre sexe et d'une autre religion et être un vrai héros. Et c'est une excellente chose que cela ait été fait il y a bien longtemps. Mais quand le remplacement des héros historiques devient systématique pour s'aligner sur le politiquement correct, on sacrifie le fond pour la forme.
Cette initiative n'a pas duré et les vieux héros sont revenus. Cependant, cette décennie laisse en héritage quelques succès... et pas mal d'échecs. Pour une glorieuse Jane Foster en Thor, on doit supporter Spider-Gwen, Squirrel Girl et l'insupportable Miles Morales. Il aurait été plus pertinent de mettre en avant Nova (Sam Alexander) et les Young Avengers de Kieron Gillen qui proposaient des histoires fortes et des personnages attachants. Si la thématique du volume est pertinente car représentative de la décennie, la sélection des épisodes retenus est décevante.
C'est le dernier tome de la collection dédiée aux 80 ans de Marvel. Ce volume se focalise sur la nouvelle vague de héros qui ont gagné en popularité cette dernière décennie : Miss Marvel, Miles Morales, Ecureuillette, Spider-Gwen, Jane Foster sous l'identité de Thor ou Carol Danvers (Captain Marvel).
(Contient les épisodes US Ultimate Comics Spider-Man 7, Captain Marvel (2012) 1, Iron Man (2012) 1, Guardians of the Galaxy 4, Edge of Spider-Verse 2, Ms Marvel (2014) 12, Amazing Spider-Man (2015) 3, Mighty Thor (2015) 5, Black Panther (2016) 1, Unbeatable Squirrel Girl (2015) 7, Thanos (2016) 1, publiés précédemment dans la revue SPIDER-MAN UNIVERSE 14, dans les albums OMNIBUS : ULTIMATE SPIDER-MAN MILES MORALES 1, MARVEL DELUXE : CAPTAIN MARVEL 1 et THANOS 1, MARVEL NOW : IRON MAN 1, GARDIENS DE LA GALAXIE 2, ALL-NEW AMAZING SPIDER-MAN 1, MIGHTY THOR 1, 100% MARVEL : MS MARVEL 3 et BLACK PANTHER 1 et 1 inédit)
Faites place aux femmes et aux minorités. Afin de répondre aux évolutions de la société, Marvel a décidé de laisser la place à une nouvelle génération de héros. Bref, exit les WASP. Les X-Men nous avaient déjà prouvé dans les années 70 que l'on peut être d'une autre couleur, d'un autre sexe et d'une autre religion et être un vrai héros. Et c'est une excellente chose que cela ait été fait il y a bien longtemps. Mais quand le remplacement des héros historiques devient systématique pour s'aligner sur le politiquement correct, on sacrifie le fond pour la forme.
Cette initiative n'a pas duré et les vieux héros sont revenus. Cependant, cette décennie laisse en héritage quelques succès... et pas mal d'échecs. Pour une glorieuse Jane Foster en Thor, on doit supporter Spider-Gwen, Squirrel Girl et l'insupportable Miles Morales. Il aurait été plus pertinent de mettre en avant Nova (Sam Alexander) et les Young Avengers de Kieron Gillen qui proposaient des histoires fortes et des personnages attachants. Si la thématique du volume est pertinente car représentative de la décennie, la sélection des épisodes retenus est décevante.
Contrairement aux autres anthologies Marvel, celles sur les personnages Star Wars ne s'appuient que sur les travaux récents, soit les comics sortis depuis la reprise de la franchise par Marvel. Cela donne une unité stylistique et une qualité homogène qui séduira les lecteurs amateurs de récits contemporains mais on peut se demander alors l'intérêt du recueil. L'ensemble des épisodes est disponible et les lecteurs de la série actuelle possèdent déjà une très grande partie du contenu. Je comprends que Delcourt possède les droits pour les périodes antérieures et que cela ne permet pas une approche globale à travers les décennies, mais alors pourquoi sortir ce livre ?
Cultivateur d’humidité sur Tatooine, pilote hors pair, apprenti de Ben Kenobi, héros rebelle qui a détruit l’Étoile de la Mort, puissant Jedi ayant vaincu le côté obscur, maître reclus rongé par la culpabilité sur Ahch-To... Luke Skywalker est tout cela et bien plus encore. Découvrez toutes les facettes du héros dans des récits par les meilleurs auteurs Marvel.
(Contient les épisodes US Star Wars (2015) 1 à 3, 9 à 12, 24, 25 et 33,Star Wars: The Screaming Citadel (2017) 1, Star Wars: Age of Rebellion - Luke Skywalker(2019) 1, Star Wars: The Last Jedi - The Storms of Crait(2018) 1, publiés précédemment dans les albums 100% STAR WARS : STAR WARS 1-2, 4-5, LA CITADELLE HURLANTE, L’ERE DE LA REBELLION - LES HEROS et la revue STAR WARS HS 4)
Contrairement aux autres anthologies Marvel, celles sur les personnages Star Wars ne s'appuient que sur les travaux récents, soit les comics sortis depuis la reprise de la franchise par Marvel. Cela donne une unité stylistique et une qualité homogène qui séduira les lecteurs amateurs de récits contemporains mais on peut se demander alors l'intérêt du recueil. L'ensemble des épisodes est disponible et les lecteurs de la série actuelle possèdent déjà une très grande partie du contenu. Je comprends que Delcourt possède les droits pour les périodes antérieures et que cela ne permet pas une approche globale à travers les décennies, mais alors pourquoi sortir ce livre ?
Dernier numéro de ce bimestriel et personne ne devrait le regretter. Si Old Man Logan présente l'avantage de proposer un arc complet, il fait hélas beaucoup référence à la mini-série Bullseye inédite en français. La suite sortira en librairie. L'autre série qui complète ce numéro, Weapon X, s'achève abruptement avec un scénariste qui essaie de boucler sans conviction ses intrigues et qui laisse une porte ouverte qui ne sera sans doute pas exploitée par ses successeurs de la franchise X. Un titre qui s'achève donc en me laissant indifférent. La seule bonne surprise fut l'absence d'augmentation de prix malgré une pagination plus élevée. C'est inhabituel.
Prêts pour un combat épique ? Bullseye est de retour et Old Man Logan est déterminé à l'arrêter, coûte que coûte. De son côté, l'équipe de l'Arme X a bien l'intention de se débarrasser de William Strykerune bonne fois pour toutes, quitte à finir en enfer…
(Contient les épisodes US Old Man Logan (2016) 43-45 et Weapon X (2017) 25-27, inédits)
Dernier numéro de ce bimestriel et personne ne devrait le regretter. Si Old Man Logan présente l'avantage de proposer un arc complet, il fait hélas beaucoup référence à la mini-série Bullseye inédite en français. La suite sortira en librairie. L'autre série qui complète ce numéro, Weapon X, s'achève abruptement avec un scénariste qui essaie de boucler sans conviction ses intrigues et qui laisse une porte ouverte qui ne sera sans doute pas exploitée par ses successeurs de la franchise X. Un titre qui s'achève donc en me laissant indifférent. La seule bonne surprise fut l'absence d'augmentation de prix malgré une pagination plus élevée. C'est inhabituel.
La fin du run de Bendis et de presque deux décennies de travail chez Marvel pour le scénariste. On aurait pu s'attendre à un feu d'artifice mais il préfère ranger proprement ses jouets. Il ne déçoit pas mais ne surprend pas alors que son Infamous Iron-Man avait créé l'événement. Bendis est souvent bien meilleur pour les introductions que pour les conclusions.
Conclusion du run de Bendis sur Iron Man avec un tome regroupant seulement 3 numéros... même si le 600 est double, on peut être tenter d'éviter ce tome valant 16€, surtout quand le tome de Batman et moins cher pour 7 numéros. Sur l'histoire, il n'y a pas de grandes surprises, Bendis conclut son histoire en rangeant bien gentiement les jouets pour les auteurs qui suivront. Graphiquement, c'est par contre très sympa, notamment les planches de Maleev sur Fatalis.
Auteurs :Bendis, Caselli, Maleev
Les héros sont à la recherche d'Iron Man. Riri Williams fait équipe avec Arno Stark, Toni Ho et Madison Jeffries pour retrouver la piste de Tony. Pendant ce temps, Fatalis voit sa destinée changer à jamais.
(Contient les épisodes US Invincible Iron Man 598-600, publiés précédemment dans les softcovers MARVEL LEGACY : AVENGERS 4-5 et 7)
La fin du run de Bendis et de presque deux décennies de travail chez Marvel pour le scénariste. On aurait pu s'attendre à un feu d'artifice mais il préfère ranger proprement ses jouets. Il ne déçoit pas mais ne surprend pas alors que son Infamous Iron-Man avait créé l'événement. Bendis est souvent bien meilleur pour les introductions que pour les conclusions.
Conclusion du run de Bendis sur Iron Man avec un tome regroupant seulement 3 numéros... même si le 600 est double, on peut être tenter d'éviter ce tome valant 16€, surtout quand le tome de Batman et moins cher pour 7 numéros. Sur l'histoire, il n'y a pas de grandes surprises, Bendis conclut son histoire en rangeant bien gentiement les jouets pour les auteurs qui suivront. Graphiquement, c'est par contre très sympa, notamment les planches de Maleev sur Fatalis.
Le principe est simple : rassembler toutes les pages intérieures de Dell'Otto en un gros volume. L'initiative réjouira les amateurs de l'illustrateur qui pourront admirer son travail en grand format. En revanche, ne cherchez pas de cohérence éditoriale. Le seul point commun entre les histoires est Dell'Otto. Le format, les protagonistes ou les scénarios n'ont rien en commun. On appréciera cependant que ce sont à chaque fois des récits auto-contenus.
Auteur : Bendis, Waid, Yost, Dell'Otto
Retrouvez cinq récits illustrés par la superstar Gabriele Dell'Otto et scénarisés par les plus grands auteurs Marvel, dans un très grand format qui sublime les peintures du dessinateur italien. Au programme : Secret War avec les Avengers, X-Force : Sex & Violence avec Wolverine ou encore Family Business avec Spider-Man et le Caïd.(Contient les épisodes US Amazing Spider-Man Family Businees, New Avengers Annual 1 et Avengers Annual 1, Avenging Spider-Man 14-15, X-Force : Sex & Violence 1-3, Secret War 1-5 et Secret War : From the Files of Nick Fury, publiés précédemment dans les albums MARVEL GRAPHIC NOVEL : AMAZING SPIDER-MAN FAMILY BUSINESS, X-FORCE, MARVEL DELUXE : AVENGERS 3, MARVEL EVENTS : SECRET WAR et dans la revue SPIDER-MAN (V4) 1)
Le principe est simple : rassembler toutes les pages intérieures de Dell'Otto en un gros volume. L'initiative réjouira les amateurs de l'illustrateur qui pourront admirer son travail en grand format. En revanche, ne cherchez pas de cohérence éditoriale. Le seul point commun entre les histoires est Dell'Otto. Le format, les protagonistes ou les scénarios n'ont rien en commun. On appréciera cependant que ce sont à chaque fois des récits auto-contenus.
L'arc qui a fait du mal à la série. Si depuis pas mal de temps le run de Tom King était redevenu intéressant avec notamment la préparation du mariage ou encore l'arc où Bruce est juré, on tombe ici bien bas avec un arc qui traîne en longueur et s'avère assez peu intéressant et beaucoup trop étiré, l'intégralité du tome pouvant se lire en une demi-heure grand max. L'arc suivant n'arrangera rien. Heureusement, la partie graphique est très bonne, King s'entourant d'un ilustrateur différent à chaque numéro.
C'est le moment de l'arc assez décrié "Knightmares", qui s'avère un peu trop long, et parfois un peu trop hors sujet aussi. Pour autant, il y a de vraies bonnes idées et des numéros très inspirés, celui consacré à Pig en tête. La volonté de King de briser Batman avec ses peurs et de nous emmener dans ses chauchemars est intéressante mais l'ensemble est un peu trop inégal pour vraiment fonctionner. Le travail en puzzle du scénariste n'en reste pas moins impressionnant et il n'est pas impossible que cet arc vous donne envie de jeter un oeil à d'anciens numéros du run.
SCÉNARISTES : TAYLOR TOM, KING TOM - DESSINATEURS : DANIEL TONY, JANIN MIKEL
Affecté par les événements entourant son mariage avec Catwoman et le retour de Nightwing à Gotham, Batman est projeté dans les recoins de sa psyché où ses plus grandes peurs et ses souhaits les plus intimes menacent de le briser à jamais, laissant place libre à ses ennemis pour la reconquête de Gotham.
Contenu vo : Batman #61-63, #66-69
L'arc qui a fait du mal à la série. Si depuis pas mal de temps le run de Tom King était redevenu intéressant avec notamment la préparation du mariage ou encore l'arc où Bruce est juré, on tombe ici bien bas avec un arc qui traîne en longueur et s'avère assez peu intéressant et beaucoup trop étiré, l'intégralité du tome pouvant se lire en une demi-heure grand max. L'arc suivant n'arrangera rien. Heureusement, la partie graphique est très bonne, King s'entourant d'un ilustrateur différent à chaque numéro.
C'est le moment de l'arc assez décrié "Knightmares", qui s'avère un peu trop long, et parfois un peu trop hors sujet aussi. Pour autant, il y a de vraies bonnes idées et des numéros très inspirés, celui consacré à Pig en tête. La volonté de King de briser Batman avec ses peurs et de nous emmener dans ses chauchemars est intéressante mais l'ensemble est un peu trop inégal pour vraiment fonctionner. Le travail en puzzle du scénariste n'en reste pas moins impressionnant et il n'est pas impossible que cet arc vous donne envie de jeter un oeil à d'anciens numéros du run.
Un casting de choix pour des épisodes mémorables. Claremont achève son court passage sur le titre pour lequel il a créé un nouveau terrain de jeu (Madripoor) et dans lequel il a approfondi les relations entre Logan et Creed dans un épisode mythique tandis que Byrne, encré par Klaus Janson, illustre admirablement son mutant préféré. L'histoire de Peter David est plus anecdotique.
Auteurs : Claremont, David, Buscema, Byrne
Désormais en solo, Wolverine voyage jusqu'à Madripoor. Il y rencontre Joe Fixit(qui n'est autre que Hulk) et Dents-de-Sabre puis doit résoudre la mystérieuse affaire de la Pierre de Géhenne…
Un casting de choix pour des épisodes mémorables. Claremont achève son court passage sur le titre pour lequel il a créé un nouveau terrain de jeu (Madripoor) et dans lequel il a approfondi les relations entre Logan et Creed dans un épisode mythique tandis que Byrne, encré par Klaus Janson, illustre admirablement son mutant préféré. L'histoire de Peter David est plus anecdotique.
Certes il y a le prix (35 euros les 8 épisodes). Certes Barry Windsor-Smith avait encore des accents kirbyens et n'avait pas encore développé le trait raffiné qui a fait son succès. Mais ça reste un immense classique dans une magnifique édition avec une passionnante introduction de Roy Thomas. Depuis le temps qu'on attendait une réédition digne de ce nom pour cette série.
Auteurs : Thomas, Windsor-Smith, Kane
Retrouvez neuf récits tirés de Conan the Barbarian, signés par Roy Thomaset Barry Windsor-Smith, dans cette seconde Intégrale consacrée au Cimmérien.
(Contient les épisodes US Conan the Barbarian (1970) 9-16, publiés précédemment dans l'album Conan l'intégrale (Editions Soleil) T02)
Certes il y a le prix (35 euros les 8 épisodes). Certes Barry Windsor-Smith avait encore des accents kirbyens et n'avait pas encore développé le trait raffiné qui a fait son succès. Mais ça reste un immense classique dans une magnifique édition avec une passionnante introduction de Roy Thomas. Depuis le temps qu'on attendait une réédition digne de ce nom pour cette série.
Si vous ne devez acheter qu'un seul tome de la collection, c'est celui-ci. Plus qu'un immense classique, c'est le chef-d'oeuvre qui a sauvé l'industrie des comics, qui a ouvert la voie à une des meilleures décennies de l'histoire des comics. La mythique mort du Phénix. Le comics book qui a fait le lecteur que je suis.
Auteurs : Claremont, Byrne
Chris Claremont et John Byrne signent l'une des plus belles pages de l'histoire des X-Men avec l'arrivée de Dazzler et de Kitty Pryde,mais aussi avec la saga du Phénix Noir et sa dramatique conclusion.
Si vous ne devez acheter qu'un seul tome de la collection, c'est celui-ci. Plus qu'un immense classique, c'est le chef-d'oeuvre qui a sauvé l'industrie des comics, qui a ouvert la voie à une des meilleures décennies de l'histoire des comics. La mythique mort du Phénix. Le comics book qui a fait le lecteur que je suis.
Suite et fin du chef-d'œuvre de Lee et Buscema où une âme solitaire se morfond avec poésie et théatralité devant les malheurs de l'humanité. Ce récit a connu un grand succès en France, moins aux États-Unis, et le personnage (créé par Kirby) est resté le préféré de Stan Lee au point que, pendant longtemps, personne d'autre que Lee ne pouvait écrire une histoire du Surfer. Espérons que Pannini poursuivra cette intégrale avec les graphic novels de Lee illustrés par Buscema,Kirby, Byrne, ainsi que l'histoire parue dans Epic Illustrated.
Auteurs : Lee, Buscema
Pour punir le Silver Surfer de sa trahison, Galactus le condamne à ne plus pouvoir quitter la Terre, le séparant alors pour l'éternité de son aimée Shalla-Bal. Dans ce volume, Norrin Radd affronte les horreurs de la guerre, l'infâme Méphisto mais aussi les héros de la Planète Bleue tels que Spider-Man, la Torche et les Inhumains.
(Contient les épisodes US Silver Surfer (1968) 7-18 et Not Brand Ecch 13, publiés précédemment dans l'album MARVEL OMNIBUS : SILVER SURFER)
Suite et fin du chef-d'œuvre de Lee et Buscema où une âme solitaire se morfond avec poésie et théatralité devant les malheurs de l'humanité. Ce récit a connu un grand succès en France, moins aux États-Unis, et le personnage (créé par Kirby) est resté le préféré de Stan Lee au point que, pendant longtemps, personne d'autre que Lee ne pouvait écrire une histoire du Surfer. Espérons que Pannini poursuivra cette intégrale avec les graphic novels de Lee illustrés par Buscema,Kirby, Byrne, ainsi que l'histoire parue dans Epic Illustrated.
Des épisodes mythiques qui ont forgé la légende. Indispensable.
Auteurs : Claremont, Byrne
Chris Claremont et John Byrne donnent un nouvel élan aux X-Men et signent déjà certaines des plus belles épopées mutantes de la fin des années 70. Ils nous font remonter dans le passé du mentor des X-Men, le professeur Charles Xavier, amènent sous les feux des projecteurs la célèbre Division Alpha et mettent en scène une rencontre historique entre les héros et le terrible Proteus.
Des épisodes mythiques qui ont forgé la légende. Indispensable.
Une saga culte sur Thor, probablement la meilleure qui réinvente avec brio le Dieu du tonnerre. Simonson effectue un travail de maître et on se régale. A acheter.
Auteurs : Simonson, Buscema
Thor, le fils d'Odin et demi-frère de Loki, est le protagoniste de dizaines de péripéties qui ont marqué l'histoire de la bande dessinée. Découvrez dans ce volume la suite et fin des épisodes écrits et illustrés par Walter Simonson, associé cette fois à Sal Buscema. Les deux artistes de légende associent leurs talents pour livrer des aventures mythiques, divines mais aussi urbaines.
(Contient les épisodes US Balder The Brave 1-4 et Thor 363-369 & 371-382, publiés précédemment dans les albums MARVEL CLASSIC: THOR L'INTEGRALE 1986 et 1986-1987)
Une saga culte sur Thor, probablement la meilleure qui réinvente avec brio le Dieu du tonnerre. Simonson effectue un travail de maître et on se régale. A acheter.
Allez, j'avoue, je possède l'édition originale de ce volume et je n'ai jamais eu le temps de le lire. Mais j'ai pu admirer les planches. Du Grand Corben. Quand on sait que les couleurs ont été restaurées, que Delirium fait toujours un superbe travail d'édition et que les vieux récits indépendants de Corben ne sont généralement jamais réédités (Den...), on sait qu'il ne faut surtout pas laisser passer ce bijou graphique.
Dans un monde ravagé par la guerre nucléaire, les survivants retombés dans la barbarie hantent les ruines de la civilisation humaine et s'affrontent pour subsister dans un cadre impitoyable. Parmi eux, DIMENTO, un jeune mutant au physique hors norme et au grand cœur, parcourt les décombres inlassablement en quête de subsistance et de compagnie. Mais chaque rencontre peut s'avérer mortelle... Après des années d'attente, voici enfin réédité l'un des grands classiques de RICHARD CORBEN, Grand Prix d'Angoulême 2018 ! MONDE MUTANT et FILS DU MONDE MUTANT, respectivement publiés en France en 1983 et en 1991 mais jamais réédités, sont ici rassemblés dans une édition intégrale aux couleurs restaurées avec une nouvelle introduction du scénariste Jan STRNAD.
Allez, j'avoue, je possède l'édition originale de ce volume et je n'ai jamais eu le temps de le lire. Mais j'ai pu admirer les planches. Du Grand Corben. Quand on sait que les couleurs ont été restaurées, que Delirium fait toujours un superbe travail d'édition et que les vieux récits indépendants de Corben ne sont généralement jamais réédités (Den...), on sait qu'il ne faut surtout pas laisser passer ce bijou graphique.
N'ayant pas lui les épisodes de Zuber, je me contenterai de chroniquer ceux de Mark Waid. Jusqu'à présent, je n'avais pas été convaincu par le travail de Waid sur cette série. Ça peinait franchement à désoler et ça manquait d'enjeux. Malgré un casting sympathique, ça manquait d'un supplément d'âme. Jusqu'à cet arc. Ici, le scénariste trouve une excellente intrigue, distille le suspense et joue avec un personnage qu'il peut réellement sacrifier s'il le souhaite. Une utilisation intelligente de ses arcs précédents et de l'excellente série Vision de Tom King. On atteint enfin l'intensité et la profondeur qui faisait défaut à cette équipe d'ados faussement rebelles, naïfs et trop bien intentionnés. Terminer sur une bonne note nous fera pardonner les errements passés.
Auteurs :Waid, Zub, Ramos, Izaakse
Les Champions doivent sauver Viv puis voyagent jusqu'en Arctique pour recruter un nouveau membre de l'équipe dans des épisodes inédits. Ces deux aventures complètes des Champions sont l'oeuvre des scénaristes ayant écrit Avengers : Jusqu'à la mort.
(Contient les épisodes US Champions (2016) 16-21, publiés précédemment dans les softcovers MARVEL LEGACY : AVENGERS 4-6 et 3 inédits)
N'ayant pas lui les épisodes de Zuber, je me contenterai de chroniquer ceux de Mark Waid. Jusqu'à présent, je n'avais pas été convaincu par le travail de Waid sur cette série. Ça peinait franchement à désoler et ça manquait d'enjeux. Malgré un casting sympathique, ça manquait d'un supplément d'âme. Jusqu'à cet arc. Ici, le scénariste trouve une excellente intrigue, distille le suspense et joue avec un personnage qu'il peut réellement sacrifier s'il le souhaite. Une utilisation intelligente de ses arcs précédents et de l'excellente série Vision de Tom King. On atteint enfin l'intensité et la profondeur qui faisait défaut à cette équipe d'ados faussement rebelles, naïfs et trop bien intentionnés. Terminer sur une bonne note nous fera pardonner les errements passés.
Dommage. L'idée est sympa puisqu'on reprend une trame de Secret Empire. Le scénar' est assez bien mais tout est gaché par des dessins de Kudranski complètement infects et illisibles. Du gachis.
Auteurs :Rosenberg, Burchielli
Le Punisher a décidé de mettre un terme aux agissements de l'Hydra, mais en attaquant le groupe terroriste il se met à dos le Baron Zémo, ainsi qu’une horde de super-criminels. C'est le début d'une bataille sanglante comme Frank Castleen a rarement connue !Par le scénariste de Punisher Legacy.
(Contient les épisodes US Punisher (2019) 1-5, inédits)
Dommage. L'idée est sympa puisqu'on reprend une trame de Secret Empire. Le scénar' est assez bien mais tout est gaché par des dessins de Kudranski complètement infects et illisibles. Du gachis.
![[Sorties Comics] Mercredi 24 Avril](https://www.mdcu-comics.fr/upload/news/unes/thumbs/img_une_sorties-comics.jpg)
Qu'avez-vous prévu d'acheter ?
Qu'avez-vous prévu d'acheter ?
Qu'avez-vous prévu d'acheter ?
Wow j'ai un choc! aucun de vous ne s'est procuré le teenage mutant ninja turtles classic et ne le conseil en achat de ce mois?
Hein??? Mais qu’est-ce qu’ils ont les dessins de Kudranski sur Punisher?
Je veux bien que le dessin soit un critère très subjectif, mais là quand même, « infect » j’ai l’impression qu’on parle de Lemire qui dessine.
Effectivement, c'est toujours subjectif. Mais franchement, on y voit rien. Les scènes de nuit ou dès qu'il y a de l'action, on capte rien. Les visages sont passés au mixeur et j'en passe. C'est un truc qui m'a complètement gaché la lecture de cette série parce que l'idée de Franck qui continue à se racheter en poursuivant les restes de l'Hydra, j'aimais beaucoup.
![[VF] Sélection MDCU de novembre 2019](https://www.mdcu-comics.fr/upload/news/unes/img_une_33134_vf-selection-mdcu-de-novembre-2019_1572196422.jpg)
![[Dossier] 10 ans de New 52 : Les oubliés de la VF](https://www.mdcu-comics.fr/upload/news/unes/thumbs/img_une_35477_dossier-10-ans-de-new-52-les-oublies-de-la-vf_1636630341.jpg)
L'Avis de la rédaction (1)
HattoriH Staff MDCU
il y a 5 ans
Conclusion magistrale et poignante pour une série qui est très certainement la meilleure sortie depuis que Marvel a repris le catalogue SW.