Scénario: Grant MORRISON- Dessin: Tony DANIEL

Tome 2 sur 8

Le Gant Noir se referme sur Batman et l’armée du Dr Hurt s’apprête à conquérir Gotham City. Les alliés du Chevalier Noir parviendront-ils à aider ce dernier, battu et brisé psychologiquement ? Bruce Wayne a-t-il enfin atteint la limite de ses capacités : sa guerre contre le crime s’achèvera-t-elle tragiquement avec sa mort ?
(contient Batman # 672-681 et des pages de 52 # 30 et 47)

  • BartAllen
    BartAllen Staff MDCU

    il y a 12 ans

    Batman R.I.P. achève la première partie du run de Morrison sur Batman. Cette saga est très mais très décousue et compliquée à comprendre en lecture mensuelle. Heureusement Urban publie l'intégralité en un tome, donc il n'y a pas à hésiter.

  • Batdetective
    Batdetective

    il y a 12 ans

    Il y a du bon et du moins bon ici. Globalement, cette saga reste de haute volée si l'on excepte certains numéros qui restent mauvais et sans intérêt. Malgré cela, l'histoire (très difficile à comprendre : Morrison nous fait réfléchir mais j'aime cela) est très bien menée et apparaît comme novatrice. Questions dessins, c'est cette saga qui a révélé Tony Daniel et il faut bien avouer que ce dernier s'en sort très bien.

  • Julien
    Julien Staff MDCU

    il y a 12 ans

    Bon ben là c'est de l'immanquable si vous ne l'avez pas déjà, l'event Batman R.I.P. et son prélude. Si quelques numéros sont un peu mou, le tout est magistralement orchestré et les derniers numéros sont juste énormes. Morrison torture littéralement son Batman, le brisant psychologiquement et offrant une facette du personnage qu'on a rarement vu. C'est toujours bourré de références au passé et de clins d'oeil intelligents et on a le droit à quelques séquences mémorables.

  • -Setsu-
    -Setsu-

    il y a 12 ans

    Batman R.I.P justifie à lui seul l'achat de ce tome de Grant Morrison Présente Batman. Les numéros qui sont liés à l'événement bouscule l'univers du chevalier noir. Puis on ne dit pas non à Morrison, surtout qu'il est en forme, le récit est assez complexe à suivre.

  • conan
    conan

    il y a 12 ans

    Chef d'oeuvre. Scénario énorme !

  • Kit_Fisto
    Kit_Fisto

    il y a 11 ans

    Synopsis Le Gant Noir se referme sur Batman et l'armée du Dr Hurt s'apprête à conquérir Gotham City. Les alliés du Chevalier Noir parviendront-ils à aider ce dernier, battu et brisé psychologiquement ? Bruce Wayne a-t-il enfin atteint la limite de ses capacités : sa guerre contre le crime va-t-elle prendre fin ? (contient Batman # 672-681 et des pages de 52 # 30 et 47) Mon avis Toujours de la noirceur dans l'univers du Caped Crusader!! Une plongée aux limites de la folie! E bonus les très belles couv' d'Alex Ross dont celle reprise par Urban avec les gargouilles 4/5

  • Zarkoneil
    Zarkoneil

    il y a 5 ans

    Très bon... mais pas simple à comprendre

Un mois, cela fait un peu moins d’un mois que «The Dark Knight Rises» est sorti dans nos salles et qu’une nouvelle fois, le genre du super-héros au cinéma a été encore une fois révolutionné. A l’occasion de la sortie du film, Urban Comics a publié de nombreux ouvrages sur l’univers de l’homme Chauve-Souris en Juillet. Parmi eux figurait le deuxième tome de la collection «Grant Morrison Présente Batman» sobrement intitulé «Batman RIP». Au titre sinistrement évocateur, ce deuxième tome est la suite du run de Morrison, run considéré par beaucoup de fans (notamment moi) comme l’un des plus grands, si ce n’est le plus grand, réalisé sur notre Chevalier Noir préféré.
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[b]Synopsis :[/b] [i]Le Gant Noir se referme sur Batman et l’armée du Dr Hurt s’apprête à conquérir Gotham City. Les alliés du Chevalier Noir parviendront-ils à aider ce dernier, battu et brisé psychologiquement ? Bruce Wayne a-t-il enfin atteint la limite de ses capacités : sa guerre contre le crime s’achèvera-t-elle tragiquement avec sa mort ? (contient Batman # 672-681 et des pages de 52 # 30 et 47)[/i] [b]Date de sortie :[/b] Paru le 13/07/2012 [b]Prix :[/b] 22.5€ [titre]Contexte.[/titre] Ce tome est simplement la suite du précédent. De ce fait, si vous n’avez pas lu l’ouvrage [b]«Grant Morrison Présente Batman : l’Héritage Maudit»[/b], je vous déconseille absolument et fortement (j’insiste ici) de débuter cette lecture pour d’évidents soucis de compréhension. Une review de ce tome avait été réalisée lors de sa sortie, cliquez [url=http://www.mdcu-comics.fr/news-007971-urban-comics-vf-grant-morrison-presente-batman-t-1.html]ici[/url] pour la lire. Rappelons rapidement ce qu’il s’était passé dans le tome précédent : - Batman s’est découvert un fils en la personne de Damian Wayne. Ce fils a été obtenu lors d’une partie de jambes en l’air avec la sulfureuse Talia Al Ghul (Batman disait être drogué, ils disent tous cela…). Talia veut faire de Damian le nouvel Alexandre, un héritier ultime et l’a élevé comme un assassin. Le jeune homme lui, aspire à connaitre son père mais ses troubles psychologiques (dû à son éducation) se mettent en travers leur relation. - Bruce Wayne a débuté une relation avec la richissime Jezebel Jet et il tente tant bien que mal de concilier cette nouvelle relation avec sa vie de justicier. - Batman a dû faire face à des imposteurs qui se faisaient passer pour lui. Il en a arrêté deux mais il en reste un troisième. De plus, il semblerait que ces hommes travaillent pour le Gant Noir, une mystérieuse organisation criminelle très bien rodée qui semble avoir fait de Batman sa cible. [titre]Critique.[/titre] Urban Comics continue de rééditer le merveilleux run de Grant Morrison. Si le premier tome était de haute volée, ce second tome, intitulé «Batman : RIP» et centrée sur la longue saga du même nom impose définitivement l’auteur Ecossais en la matière fait désormais de ses écrits une véritable référence. Avant de commencer par la critique du récit en lui-même, j’aimerais saluer l’édition d’Urban qui est d’excellente qualité. Outre la reliure qui rend très bien dans la bibliothèque et la magnifique cover d’Alex Ross, l’éditeur nous gratifie de nombreux bonus comme à son habitude mais aussi de quelques chapitres annexes issus d’autres sagas notamment «Infinite Crisis : 52» et «Final Crisis». Des chapitres qui sont très bienvenus puisqu’ils permettent de replacer l’œuvre dans son contexte et de nous en apprendre un peu plus sur ce qu’il s’est passé durant le voyage qu’a effectué Batman après les évènements d’Infinite Crisis, voyage qui sera notamment ré-exploité par Grant Morrison et qui trouvera toute son importance durant la saga publiée dans ce second tome. En ce qui concerne l’histoire, le titre «Batman RIP» est évocateur : Morrison nous livre un Chevalier Noir en difficulté, affaibli tant physiquement que psychologiquement du fait des récentes épreuves qu’il vient de traverser, mais surtout en bien mauvaise posture face à un ennemi implacable qui semble invincible : le Gant Noir. D’abord, le pitch parait très intéressant et l’idée de voir notre Croisé Masqué dépassé et affaibli, sur le point d’être battu ne rappelle-t-il pas d’autres grandes sagas tel que «Knightfall» et «Batman : Silence»… Après tout, Batman n’est-il pas connu et apprécié par les fans pour être celui qui a toujours un plan de secours, pour ne jamais être pris au dépourvu, pour être le meilleur stratège de la planète ? Or, que se passe t’il quand il se trouve face à un ennemi qui a toujours une longueur d’avance sur lui, qui anticipe le moindre de ses faits et gestes ? La légende de Batman a-t-elle trouvée plus forte que lui et surtout, comme l’indique le titre, va-t-elle touchée à sa fin ? Faisant écho au dernier opus de la trilogie de Nolan qui écrit lui aussi la fin de Chevalier Noir (attention, je ne dis pas qu’il meurt à la fin, comme je ne dis pas si il survit, je dis juste que Nolan conclut l’histoire), le titre reste très intéressant de par son pitch et la plupart des questions et enjeux qu’il soulève.
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Côté scénario, il y a du bon et du moins bon mais globalement, «Batman RIP» reste de haute volée. Grant Morrison, au sommet de son art, se surpasse pour nous livrer une histoire sombre, intimiste et complexe qui se focalise avant tout sur l’homme et sa psychologie. Aux premiers abords (notamment durant les premiers chapitres), le tout peut paraitre comme confus et dispersé, mais force est de constater que finalement tout s’emboite à merveille. La confusion est voulue et volontaire (rappelez-vous, le récit est complexe mais nous en reparlerons plus tard) afin que le lecteur soit encore plus immergé dans l’histoire et au final, les différents éléments concordent tous et nous remarquons que Grant Morrison a ici construit un véritable puzzle. Evidemment, à la fin de ce tome, il restera de nombreuses questions mais une nouvelle fois, pas de panique puisque une nouvelle fois, toutes les réponses viendront en temps et en heure durant la suite du run de Morrison et donc dans les prochains numéros de cette collection, de quoi rendre votre attente encore plus interminable. L’auteur a donc une maîtrise totale de sn histoire qu’il parsème également de nombreuses références. Références d’abord aux anciens numéros qu’il a écrit puisqu’il continue d’exploiter les personnages et situations (Jezebel, Damian, Talia et Bruce, le Gant Noir, le Club des Héros…) qu’il a mis en scène mais surtout les références au passé du Chevalier Noir. Montrant ses connaissances très précises de la continuité DC, Morrison réintroduit de nombreux concepts récents (ceux de 52 par exemple) mais aussi datant des années 40 et 50. Ces clins d’œil sont intelligents, bien trouvés et confirment le statut de l’Ecossais qui nous prouve tout son amour pour Batman en livrant une véritable aude à la mythologie Batmanienne.
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Les défauts ? Il y en a certains mais ils sont minimes. D’abord, le manque de réponses et les nombreuses questions vont à coup sûr en agacer certains mais personnellement, cela ne m’a nullement gêné. Certes, si l’attente et le suspens étaient parfois insoutenable (j’en rêvais même la nuit tellement c’était grandiose…), on ne peut que rester béat devant une telle maîtrise de l’histoire une fois qu’on a lu l’ensemble du run de l’Ecossais. De même, le run est parfois inégal et certains numéros manquent de rythme et sont un peu mous. Certes, ce sont des numéros de transitions mais il ne s’y passe que très peu de choses et on se dit que parfois, Morrison traine un peu en longueur et on s’y ennui. C’est particulièrement le cas pour les numéros 675 et 676 (le premier est le chapitre menant à RIP et le second est le premier numéro de l’event) qui sont assez ennuyeux à la lecture même si leurs cliffs respectifs sont intéressants et ne laissent présager que du bon. Ensuite, revenons sur la complexité du run. Morrison ne nous ménage pas de ce côté-là et nous donne parfois de sacrés mal de tête. Les concepts introduits par l’auteur sont très nombreux et ils vont très vite sembler dépaysant et déroutant et ce y compris pour les néophytes. Ainsi, certains passages se monteront incompréhensible et il vous faudra surement plusieurs lectures avant de tout comprendre. Dernier point maintenant, les dessins ! Tony Daniel assume quasiment la totalité des chapitres et que dire à part qu’il s’en sort très bien. Son style est en parfaite adéquation avec l’histoire et j’ai même trouvé qu’il ne cessait de s’améliorer de numéro en numéro (les derniers chapitres de RIP sont simplement magnifiques). Notons qu’un chapitre a été assuré par Ryan Benjamin et que ce n’était franchement pas folichon. [b]«Batman RIP» est ce qui s’est fait de mieux ses dernières années en matière de Batman. Nous avons là du grand Morrison et ce tome est un véritable immanquable pour tout Batfan qui se respecte. C’est un véritable régal tant pour la lecture que pour les yeux et nous avons également le droit à des séquences mémorables.[/b] [titre]Et après ?[/titre] Cette partie sera brève puisque si vous avez apprécié cet ouvrage et que vous voulez lire la suite, il vous suffira d’attendre les six prochains tomes (huit ont été annoncés) de la collection. Le troisième tome est lui prévu pour Octobre et on y verra les débuts de la nouvelle série de Morrison : «Batman And Robin». [spoiler]Cette série nous présentera un nouveau Dynamique Duo (composé de Dick Grayson et de Damian Wayne) en action suite à la disparition de Bruce Wayne. On verra comment les deux jeunes gens apprennent à travailler ensemble et à incarner le nouveau dynamique duo tout en perpétuant l’héritage de Bruce Wayne.[/spoiler]
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Notons enfin que vous pouvez aussi lire l’ouvrage «The Black Casebook» (malheureusement inédit en VF) qui présente tous les récits et concepts ayant inspirés et ayant été réutilisés par l’ami Morrison pour les besoins de son run. [conclusion=4,5][/conclusion] [onaime]- Un scénario de folie, une maîtrise totale de l’histoire et des personnages. - Des dialogues de fous. - Une histoire très sombre qui nous montre un Batman comme on l’aime. - De nombreux rebondissements. - Un run qui s’imprègne du Bat-héritage. - Les bonnes performances de Tony Daniel. - La prestigieuse édition d’Urban. [/onaime][onaimepas]- Il y a parfois de gros soucis de compréhension. - Certains numéros servent de transition et sont un peu mou. - Cela se termine trop vite et on a encore plein de questions et trop peu de réponses : on veut vite la suite...[/onaimepas]