Batman, maintenant dans le costume de Zur-En-Arrh, se lance à la poursuite des hommes de mains du Gant Noir pour retrouver la trace du Dr Hurt qui détient Jezebel.
Le Gant Noir prépare l'asile d'Arkham pour le grand final.
Et ben punaise! Quel numéro! C'est surprenant! On a encore une fois l'occasion de voir tout le génie de Morrison! Ce type nous ressort des éléments du Silver Age voir même du Golden Age. Et oui, car la référence au Batman extraterrestre a bien existé et a été publié dans Batman # 113 ( pour plus d'infos, allez consulter la bio de Zurr-En-Arrh disponible sur 'encyclopédie de MDCU). On y voit donc un Batman qui commence à remonter la pente, il avait bel et bien une issu de secours et quelle issu, une personnalité de secours ( ah sa paranoïa légendaire: il est trop fort ce Batman). Il commence donc à s'attaquer au Gant Noir et on sent que la confrontation finale va faire mal, très mal! Ce numéro, toujours superbement illustré, a donc le mérite d'apporter pas mal de réponses et de clarifier les choses ( il était temps) tandis que l'intrigue avance et que l'action n'est pas en reste. 9/10
Bon, je demandais des éléments de réponses, ils sont là ! On comprend enfin tout le bazar autour de « Zur-En-Arrh » et il faut bien avouer que Morrison me surprend une fois de plus, je m’attendais pas du tout à cette « autre moi » de Batman, je dois pas être le seul, et c’est vraiment terrible. « Batman pense à tout », ouais, et c’est pour ça qu’on l’adore, même complètement détruit mentalement il a encore des ressources insoupçonnées. Et j’ai adoré le Batman de Zur-En-Arrh dans ce numéro avec son super costume violet, ses délires avec Mini-Bat et les gargouilles et la manière dans il rentre dans les vilains sans se poser de question. Morrison continu à construire le mystère autour du personnage de Hurt, on ne sait plus quoi penser, comment discerner le vrai du faux. Le scénariste continu à nous mener en bateau et tout ça colle bien à l’ambiance du récit, les esprits sont brisés, certains ne sont plus qui ils étaient, d’autres prétendent être ce qu’ils ne sont pas. C’est un vrai récit sur la manipulation mentale et c’est exactement ce que Morrison fait aussi avec nous. Et rien que pour ça, moi j’adore et j’adhère. La pression monte encore un peu plus, le Gant Noir finit ses préparatifs et on se dirige vers un final de folie ! Les dessins de Daniel sont plutôt bons mais pas vraiment extraordinaire, je trouve qu’il manque un peu de dynamisme et d’un touche particulière qui attire tout de l’œil et qui mettrait vraiment en valeur un tel récit. Guy Major fait du bon boulot avec les couleurs, c’est sobre mais ça imprime bien l’ambiance.
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