Batman fait visiter la batcave à Jezebel Jet alors qu'ils discutent du Gant Noir et que Bruce est de plus en plus perdu et brisé moralement.
Des informations très fâcheuses sur le passé de la famille Wayne sont révélées au maire de Gotham.
Et ben voilà! Voilà les rebondissements que j'attends! La psychologie, l'action, le sens de la perdition pour le Chevalier Noir! Enfin c'est lancé! Après deux numéros assez laborieux servant à amener l'action, ce deuxième chapitre de RIP nous emmène dans le monde obscur du Chevalier Noir grâce aux fabuleux dessins de Daniel et au talent d'écrivain de Morrison! Les bases sont posés et on part dans une histoire où il y a tout ce que j'aime: un méchant charismatique qui semble tout connaître de son ennemi et qui incarne le mal, la femme en détresse et aussi un Batman bien noir, bien sombre, obsédé par son combat et qui ne sait même plus où il en est ( il doute même d'être le Gant Noir c'est pour vous dire!!!) Les évènements de déroulent doucement mais surement et c'est efficace: l'intrigue va creshendo et se finit sur un cliff qui a de la gueule: Batman vaincu, brisé dans sa propre base et Alfie qui se fait battre à mort! Ah, enfin je commence à kiffer ce RIP! Ah oui et un dernier mot sur l'histoire de Thomas Wayne: Morrison a du culot! C'est osé franchement mais bon, l'auteur n'a t'il pas dit ne pas vouloir tout remettre en question! Et quelle meilleur moyen pour y arriver! Voilà, un très bon numéro et j'attends la suite avec impatience! 9,5/10
2ème volet de R.I.P. et heureusement c’est quand même mieux que le premier, toujours pas extraordinaire, mais je suis déjà plus satisfait. Ca ne bouge toujours pas énormément dans les évènements mais par contre ça bouge bien dans les dialogues et dans la construction de l’intrigue. Parce que oui ce R.I.P. est avant tout un récit ultra psychologique aux aspects assez sombres et c’est ce Batman là que j’aime. Psychologique pour les personnages mais aussi pour nous lecteurs parce que très complexe, le récit se joue de nous, il faut se lever de bonne heure pour tout comprendre et capter toutes les références. Morrison n’est peut-être pas au sommet de sa forme mais il sait quand même y faire.
Pour en revenir plus précisément à ce numéro j’ai beaucoup aimé toute la conversation entre Bruce et Jezebel, vraiment bien monté et bien écrite, on sent un Bruce plus perdu et obsédé que jamais. Le personnage de Jet sert bien à faire contre balance et à renvoyer Bruce à la réalité. L’assaut final vaut le coup aussi, surtout avec le cliff, pour la première fois depuis un bon moment sur Batman… j’ai envie de lire la suite.
Et que dire du passage sur Thomas Wayne et Alfred, pfiouuu, là c’est quand même ultra méga osé et ça remet toute la mythologie du chevalier noir en question. Alors réalité ou autre jeu psychologique ? La suite bientôt, pour le moment je suis assez mitigé, ça sort quand même un peu de nulle part…
J’aime toujours autant les dessins de Tony Daniel, c’est très efficace comme style. La Batcave est plutôt classe aussi. Et le coloriste assure avec un récit très imprégner des tons bleus/verts.
Un bon numéro qui relance un peu ce R.I.P., j’ai repris confiance et j’espère que ça va aller crescendo. Le potentiel est là en tout cas !
Écrire un avis
Suite à une recrudescence de commentaires postés par des bots, l'espace commentaire est temporairement réservé aux utilisateurs inscrits.