Rick va-t-il être capable de ramener la paix au Commonwealth ? La situation s'envenime avec la Gouverneuse Milton. Et question essentielle reste posée, sans réponse dans l'immédiat : est-ce que si une communauté aussi puissante et organisée que le Commonwealth venait à tomber, qu'est-ce que cela dirait de l'état du monde ? Pas certain que le futur soit très brillant pour nos protagonistes...

  • Hawkguy
    Hawkguy

    il y a 5 ans

    Un tome très important dans la série... vu qu'il conclut The Walking Dead ! Attendez... Ah ? On me dit dans l'oreillette que Delcourt publiera le dernier épisode dans un 33e tome ? Euh... d'accord ? Bon, certes le dernier chapitre est plus long que la moyenne (de mémoire, l'équivalent de 3 épisodes) mais ça fait un peu léger, j'ose espérer que l'éditeur a plutôt été pris au dépourvu par l'annonce surprise de l'arrêt de la série alors qu'il lançait en impression le tome 32. Quoiqu'il en soit, ce tome et même tout cet arc sont excellents : on sent que Kirkman a placé tous ses pions et dévoile enfin son plan final, le message qu'il voulait nous dire depuis le début de la série. Et que c'est prenant quand on a suivi le comics et ses personnages pendant toutes ses années. Bref, accrochez vous, c'est la fin et ça ne va pas vous épargner

  • AZRAEL2099
    AZRAEL2099

    il y a 3 ans

    Ce tome contient The Walking Dead #187-192.
    Suite aux menaces de Dwight envers la Gouverneuse & à ses conséquences, la Communauté explose & se soulève contre le système établi... Pendant ce temps, une horde s'approche de plus en plus, mettant en danger les protagonistes.
    Kirkman présente un scénario béton, tout comme Adlard avec ses dessins, encrés par Stefano Gaudiano.
    Un tome coup de poing de par son épilogue...

La review du jour est un titre proposé par Delcourt. Il s'agit de Walking Dead Tome 32 : La fin du voyage. Il est écrit par Robert Kirkman et est dessiné par Charlie Adlard. Il est sorti le 16 octobre pour 14.95€ et contient les titres US Walking Dead #187-#192.

Rick va-t-il être capable de ramener la paix au Commonwealth ? La situation s'envenime avec la Gouverneuse Milton. Et question essentielle reste posée, sans réponse dans l'immédiat : est-ce que si une communauté aussi puissante et organisée que le Commonwealth venait à tomber, qu'est-ce que cela dirait de l'état du monde ? Pas certain que le futur soit très brillant pour nos protagonistes...

Si vous avez suivi l'actualité ces derniers temps, vous devez sans d'ores et déjà savoir que le titre The Walking Dead s'est terminé au numéro 193. Ce tome allant jusqu'au numéro 192, nous en sommes donc à l'avant-dernier tome. Delcourt éditera encore un dernier tome, le 33, qui fera office d'épilogue et qui contiendra le dernier numéro.

Citoyens de la communauté, je vous présente mon sauveur, Rick Grimes.

De manière générale, on notera que Kirkman a plutôt bien géré cet ultime arc. Nous avons glissé très doucement d'une guerre idéologique à une femme complètement accro au pouvoir. le tout sous-entend également que nous passons d'une groupe entier à combattre à une petite poignée de personnes. Après, ce changement de direction veut également dire que Le dénouement final est plus facile. On se retrouve avec une redite de l'arc sur Negan sur certains points du coup mais bon... Kirkman l'a dit lui-même "Walking Dead, c'est comme une série TV, au bout d'un moment, c'est toujours la même chose". Avec un point de vue pareil, difficile de ne pas voir autre chose qu'une redite dans le scénario. On se consolera en signalant que le tout est bien mis en scène et plutôt bien introduit. Même si le traitement est assez identique à ce qu'on a déjà vu, les formes sont toujours là. Après tant d'années, c'est sans doute devenu ça, le plus important pour Walking Dead. C'est efficace... et malheureux.

Est-ce qu'un seul d'entre vous apprécie de risquer sa vie pour la gouverneuse Milton et ses amis ?

Comme d'habitude, le point fort de l'oeuvre réside dans le traitement des personnages. Mercer est toujours aussi cool, tout comme la gouverneuse et son fils que l'on adore détester. A l'inverse, Princesse est toujours aussi insupportable. Le personnage a été imposé bien trop rapidement, sans background, sans que l'on ait le temps de s'y habituer. Résultat, on se retrouve avec un monologue de plusieurs pages pour rendre un tant soit peu le personnage intéressant en développant son passé mais... à quoi bon ? Quel est l'intérêt de raconter le passé de ce personnage à quelques numéros de la fin alors qu'elle ne tient pas de rôle important dans cet ultime arc ? A côté de cela, Eugène continue d'évoluer et à gagner en importance. Son petit discours sur le fait qu'il n'ait plus peur est sympathique mais cela va peut-être un peu loin. Le personnage ne s'est pas contenté de gagner en courage. Il s'est carrément transformer en Rambo. L'évolution est crédible, il n'y a rien de baclé, c'est juste que ce manque de courage et son intelligence faisaient toute l'originalité du personnage. Si, en plus d'être le plus intelligent, il commence à massacrer tous les walkers... A quoi servent les autres personnages ? Pour en finir avec ce personnage, la façon dont il se fait surprendre par les zombies est, il faut bien l'admettre, assez ridicule. Qu'il n'entende pas autant de zombies se diriger vers lui dépasse l'entendement. Concernant les autres, on notera une Michonne plus absente que d'ordinaire. A l'inverse, Rick est en grande forme pour ce volume 32, ce qui n'est pas plus mal.

Personne n'a les couilles de nous défier... ils savent qu'ils ne sont rien sans nous.

Pour le reste, et comme d'habitude, le découpage et la mise en scène sont efficaces, les dialogues sont bons, les punchlines nombreuses. Comme toujours, Kirkman a le twist facile. C'est simple, efficace, fluide. Le dernier tiers est assez expéditif et la fin est peut-être même abrupte mais cela reste raisonnable. De manière générale, cet arc aura été plutôt bon sans être non plus le meilleur de la série. Ce qui est plus dérangeant, c'est que c'est la fin. Et à ce titre, la série aurait peut-être mériter un meilleur arc en conclusion.

Ces morts-vivants de merde sont terrifiants. Mais ils sont lents. Et putain, qu'est-ce qu'ils sont cons.

Concernant la partie graphique, Charlie Adlard est fidèle à lui-même. Il ne fait pas mieux. Il ne fait pas moins bien. Il est rare de voir un comics si long sans réelle baisse de régime de la part du dessinateur. C'est pourtant le cas ici. Comme d'habitude, les pleines pages sont majestueuses et les visages significatifs. Une fois n'est pas coutume, les covers sont peut-être un petit peu plus classiques, moins recherchées que d'ordinaire, mais il n'y a rien de catastrophique non plus. Les covers de Walking Dead #191 et Walking Dead #192 remontent un petit peu le niveau.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le traitement des personnages
- Le personnage de Rick (sur l'ensemble de la série)
- Les dialogues
- Les dessins

LES POINTS FAIBLES

- Beaucoup de redites
- Princesse
- Une conclusion qui aurait mérité un arc plus intéressant ?

 

4

Une bonne lecture

Conclusion

Avant dernier tome de Walking pour Delcourt, toujours par Kirkman et Adlard. La qualité est présente mais il est difficile de ne pas en vouloir aux auteurs qui persistent à rester dans leur zone de confort.