De tout temps, Batman s'est vu comme le dernier rempart contre le chaos à Gotham, sa ville natale ! Mais que se passerait-il si un tandem de justiciers surhumains venait à lui voler la vedette et décidait de devenir les nouveaux protecteurs de la cité maudite ? Batman doit désormais composer avec les nouveaux venus : Gotham et Gotham Girl !
Contenu : Batman Rebirth Vol.1: I am Gotham (Batman Rebirth #1, Batman #1-6)
Si King nous fera quelques bons numéros par la suite, son run est pour le moment assez catastrophique et ce premier arc est assez mauvais ! On débute déjà très mal avec une situation totalement wtf puis on suit une intrigue assez mal développée et un Batman mal écrit. Ajoutez à ça des dialogues et une narration qui me font demander si Tom King n'est pas un agent double pour Marvel. Non vraiment, ne vous jetez pas sur ce Batman, il vous fera regretter Snyder (c'est vous dire !)
Si vous êtes certains d'aimer Batman et que vous n'avez pas envie de découvrir la série en kiosque plus tôt dans le mois, vous avez l'option librairie avec es 6 premiers numéros et le Rebirth 1. Par conte, ce n'est pas dit que le scénario vous excite. En effet, je me suis ennuyé et j'ai lâché l'affaire après le numéro 5. C'est décousu, sans ambition - ou alors une ambition tellement démesurée qu'elle n'est pas crédible. À éviter.
Un relaunch de Batman qui aurait pu être risqué pour DC Comics après la fin très mitigé de son New 52 mais qui s’avère très convenable et qui promet du bon pour la suite. Tom King s’approprie petit à petit le titre avec une histoire certes convenue mais divertissante, ainsi qu’ une nouvelle facette appréciable et à exploiter pour Bruce Wayne/Batman à l’aube de ce DC Rebirth. Pourquoi pas y voir de très bonnes choses dans le prochain tome?
Jeté à corps perdu en temps que néophyte (pour les comics) dans ce relaunch qu'est Batman Rebirth, je dois dire que j'en ai un avis mitigé qui tire vers le positif.
Première histoire que je lis et cette histoire est à mes yeux abordable pour débuter Batman même si l'on peut être désarçonné à un moment, on retombe vite sur ses pattes. J'avais peur d'être largué pour un premier comics-librairie, et bien en connaissant ce que l'on peut apprendre de batman au travers des films/séries/cultures populaires, on en a bien assez pour débuter par ce volume.
Je sens quand même qu'il y a à creuser et que ce n'est que le début d'un scénario qui s'avère, je l'espère, prometteur.
La review du jour concerne un comics qui aura été très attendu par les fans du Chevalier Noir : Batman Rebirth #1. Sortie le 9 juin, le numéro est disponible chez Urban Comics pour 17.50 euros.
De tout temps, Batman s'est vu comme le dernier rempart contre le chaos à Gotham, sa ville natale ! Mais que se passerait-il si un tandem de justiciers surhumains venait à lui voler la vedette et décidait de devenir les nouveaux protecteurs de la cité maudite ? Batman doit désormais composer avec les nouveaux venus : Gotham et Gotham Girl !
Contenu : Batman Rebirth Vol.1: I am Gotham (Batman Rebirth #1, Batman #1-6)
Bien que la fin du travail de Scott Snyder sur le titre ait divisé les fans, on peut s’accorder à dire qu’il n’est pas facile de passer après un scénariste qui a instauré tant de nouvelles choses à la mythologie du Chevalier Noir. Pourtant, on ne peut que saluer la reprise de Tom King et de David Finch.
Avant toute chose, les scénaristes n’ont pas oublié ce qui a été fait par le passé. Il y a plusieurs références au travail de Snyder qui sont effectuées tout comme le principe de « Gotham, ville maudite » qui est également repris avec brio. Les scènes d’action haletantes comme l’utilisation des fusées sur l’avion sont merveilleusement entremêlées de scènes plus touchantes comme Batman qui demande à Alfred si ses parents seraient fiers de lui. D’ailleurs, il s’agit sans doute du gros point fort de l’œuvre. Les différentes émotions s’enchaînent avec fluidité tant le récit est captivant et bien découpé.
Plusieurs scènes sortent clairement du lot tant la mise en scène est forte comme le petit échange entre Gordon et Bob Castro dont le dénouement est surprenant ou encore la scène durant laquelle Batman sauve un couple et leur enfant. Cette scène est très intéressante car c’est à ce moment-là que l’on se rend compte que Batman est peut-être un peu moins sombre que d’ordinaire. En effet, après ledit sauvetage, Batman prend le temps de donner des conseils au couple et à l’enfant : « vous allez avoir peur durant un temps, c’est normal ». Or, ce n’est pas vraiment son genre. De même, il a été dit dernièrement dans un autre titre que Flash était le seul à consacrer quelques instants aux personnes qu’il sauve. Il est donc intéressant de voir d’autres personnages suivre cette voie. Bien sûr, Batman ne donne pas de pizzas à ceux qu’il vient de sauver comme l’a déjà fait Flash, mais cela reste une approche plus humaine du personnage qui est loin d’être désagréable. Dans le même ordre d’idée, la scène où Batman appelle Superman « Clark » est également intéressante et fait sourire. Pourquoi ? Déjà parce qu’il témoigne du lien entre les deux personnages mais aussi parce que Batman dit « Clark » sans être sûr qu’il s’agisse de Superman. Si la situation avait été inversée, il n’est pas sûr que Bruce aurait apprécié ce manque de discrétion.
A côté de cela, les scénaristes mettent en avant de très bons dialogues et des pistes de réflexions intéressantes notamment autour de la peur. Notons également un lien discret qui a été mis en avant entre la folie de Gotham Girl et la propre folie de Batman. Enfin, le numéro comporte beaucoup d’humour notamment par le billet de l’ironie d’Alfred (qui n’est pas le comique de service pour autant) qui a été particulièrement bien exploité.
Il y a bien des points plus discutables comme les origines de Gotham et Gotham Girl. Ce n’est pas d’une originalité folle mais ce n’est pas mauvais pour autant. De même, la façon dont ils ont obtenu leurs pouvoirs reste un gros point qui n’a pas été développé (à moins qu’il le soit plus tard ?). On peut aussi penser à Hugo Strange et à Psycho-Pirate qui sont beaucoup mis en avant sans pour autant qu’ils soient des pièces maitresses du récit. Enfin, le rapprochement de Duke Thomas et Batman a beau être logique, on peut se demander où s’arrêtera la Batfamily.
Côté graphique, David Finch fait du bon travail. Les décors, les visages des personnages et les costumes de Gotham et Gotham Girl sont très impressionnants, tout comme la mue du personnage Almanach. Il y a bien quelques pages un peu plus basiques voire certaines mises en page qui sont plus discutables mais rien de catastrophique. Bonne colorisation.
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