[Review VF] Sandman : Death

[Review VF] Sandman : Death

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Sandman : Death, écrit par Neil Gaiman et dessiné par un collectif d'auteurs. Il est sorti le 3 décembre pour 29 euros. Il contient les titres US The Absolute Death (Contient A Death Gallery #1, Death Talks about Life #1, Death: The High Cost of Living #1-3, Death: The Time of Your Life #1-3, The Sandman #8 et 20, The Sandman : Endless Nights Special et Vertigo: Winter's Edge #2).

Une fois par siècle, Mort parcourt la Terre pour mieux comprendre ceux dont elle recueillera les dernières paroles. Sous la forme d'une jeune mortelle nommée Didi, elle se liera tour à tour avec une adolescente, aidera une sans abri de 250 ans à retrouver son cœur perdu et encouragera une jeune étoile montante de la musique luttant pour dévoiler son orientation sexuelle.

Tu es vraiment le plus stupide, le plus égocentrique, le plus atterrant semblant de personnification anthropomorphique sur ce plan ou n'importe quel autre ! Un spécimen puéril, adolescent, lamentable !

Death regroupe plusieurs numéros autour du personnage de Death et qui ont été publiés en plus du titre principal "Sandman" (et dans lequel le personnage de Death apparaissait déjà). A ce titre, Sandman Death est ce que l'on peut appeler communément un spin-off. Pour l'anecdote, il arrive que les oeuvres souffrent de l'étiquette "spin-off" justement. Après tout, il n'est pas rare que le spin-off soit totalement dépendant de l'oeuvre originelle, ce qui en fait une oeuvre qui n'est pas toujours accessible en tant que telle mais qui est, en plus, souvent en dessous de ladite oeuvre originelle. Ce n'est pas une règle d'or, mais cela arrive assez souvent (ceci peut s'expliquer du fait que, très souvent, un spin-off est uniquement là afin de surfer sur le succès du titre principal. Les fans de Saint Seiya se reconnaîtront). Dans le cas de Sandman : Death, nous sommes face à un titre qui n'a pas rougir du titre principal. Gaiman nous propose une fois encore des histoires exceptionnelles. Non seulement la narration est maîtrisée mais, en plus, les dialogues de qualité. Il n'est pas rare de se dire que l'on tend plus vers la poésie que vers la bande dessinée. Toutes les scènes sont plus fortes et prenantes les unes que les autres et font passer les lecteurs par un grand panel d'émotions. On peut penser à Façade, récit dans lequel l'auteur fait fort du point de vue de la narration et de la maîtrise des dilemmes qui tiraillent le peresonnage. Et c'est d'autant plus impressionnant lorsque l'on sait que le principe général de ce numéro se résume sans doute en deux lignes. Même le twist final du récit est à la fois doux et amer.

Bref, tout cela pour dire que Death n'est en aucun cas une déception. Les amoureux de Sandman (ou de l'oeuvre de Gaiman au sens large) devraient l'apprécier sans trop de problème. Pour ceux qui ne connaissent pas le titre principal, vous pouvez également tenter votre chance avec ce numéro. Cela serait dommage de se cantonner à Death vu la qualité du titre principal mais cela n'en reste pas moins possible.
 

Je ne suis ni bénie ni miséricordieuse. Je suis moi, c'est tout. J'ai un travail, je le fais. Tandis qu'on bavarde, je suis là pour le vieux et le jeue, l'innocent et le coupable, ceux qui meurent ensemble et celui qui meurt seul. Je suis en voiture, en bateau, en avion, à l'hôpital, en forêt et à l'abattoir. Pour certains, la mort est une délivrance, et pour d 'autres, c'est une abomination, une atrocité. Mais à la fin, je suis là, pour tous.

Pour ce qui est de la partie graphique, elle est également de qualité. Malgré le nombre d'artistes à intervenir sur les numéros, l'opus propose une certaine continuité graphique qui, il faut bien l'avouer, colle plutôt bien à l'univers de Sandman et plus particulièrement au personnage de Death. C'est d'autant plus le cas avec les dessins de Mike Dringenberg et Malcolm Jones III. De manière générale, on notera également un soin tout particulier apporté à la fois à la mise en scène et au découpage. C'est notamment le cas des numéros autour de Façade dans lesquels nous avons plusieurs planches qui sont franchement bluffantes.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- La narration
- Les dialogues
- L'accessibilité
- La partie graphique
- Et beaucoup d'autres choses

LES POINTS FAIBLES

Aucun.

 

5

Très bonne lecture

Conclusion

Une excellente oeuvre qui n'a pas à rougir du titre principal "Sandman" et qui nous prouve, une fois encore, que Neil Gaiman est un narrateur d'exception.

 

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