La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Jenny Sparks, écrit par Tom King et dessiné par Jeff Spokes. Il est sorti le 11 juillet pour 22 euros. Il contient les titres US Jenny Sparks (2024) #1-7.
Qu'est-ce que quatre étrangers peuvent bien avoir à voir avec le destin du monde ? Alors que Captain Atom, héros de longue date de DC, devient hors-la-loi et menace de détruire la planète qu'il avait juré de protéger, une seule personne semble pouvoir l'arrêter : Jenny Sparks, leader de The Authority, chargée de maintenir tous les héros dans le droit chemin, quel qu'en soit le prix. Sans hésiter, l'esprit du 20e siècle fonce au combat et n'abandonnera pas tant que le travail ne sera pas terminé...
Je vous entends. Le reste du monde vous entend. Et les gens qui ont fait tomber ces immeubles vont bientôt tous nous entendre.
Avant toute chose, il est important de signaler que Jenny Sparks a beau être un personnage différent, le scénriste Tom King, lui, n'est pas différent. Il est fidèle à lui-même. En ce sens, si vous n'aimez pas l'approche de Tom King, il y a peu de chances que ce titre finisse sur votre étagère. Par contre, pour ceux qui l'apprécient, il y a peu de chances pour que n'appréciez pas ce nouveau travail de l'américain.
Pour ce qui est du récit en lui-même, cela ne va pas plaire à tout le monde non plus. Il y a beaucoup de dialogues et peu de mouvements. Ce n'est clairement pas parce qu'il y a la Justice League sur la cover que cela va "péter dans tous les sens", loin de là. Mais si vous n'avez aucun problème avec ça, sachez que le titre est pas mal du tout. C'est très bien écrit, bien construit, les dialogues sont bons et certains éléments de l'intrigue sont plutôt bien pensés et peuvent même, parfois, vous prendre à contrepied. Et surtout, certaines scènes sont légendaires comme Jenny qui, le plus stoïquement du monde, vire un homme de son lit pour qu'elle puisse discuter avec Batman.
C'est drôle. Je ne t'ai jamais vue comme une super-héroïne.
Concernant la partie graphique, Jeff Spokes s'en sort pas mal du tout. Et c'est d'autant plus vrai lorsque l'on se rend compte que le titre n'a pas beaucoup d'action, pas beaucoup de mouvement. Ceci, en plus du fait qu'il arrive que nous ayons pas mal de cases sur certaines planches, peut avoir tendance à casser le rythme du livre, à alourdir le récit, mais ici, c'est largement amoindri grâce aux dessins de Spokes. La mise en scène est bonne et les covers sont à la fois superbes et bien pensées.
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