La série King Spawn continue avec son troisième tome. Plus centrée sur Al Simmons, son tome 1 a commencé l’aventure d’excellente manière, puis elle a su garder un très bon niveau pour le tome 2. Voyons ce que donne ce tome 3.
Spawn subit la pression de plusieurs groupes qui veulent l’ouverture des zones aveugles. Certains veulent même qu’il devienne le roi des enfers. Pour cela, ils utilisent l’âme de Wanda , ce qui rend toute cette affaire très personnelle pour Al Simmons. Une longue discussion avec un nouveau Spawn, le Spawn Corbeau, déjà vu dans la série Hellspawn, va introduire un doute dans la tête d’Al. Il ne serait qu’un pion d’un autre personnage mystérieux destiné à devenir roi.
La série continue donc dans la lignée des précédents tomes. Spawn est assailli de toute part, de tout ceux qui désirent l’ouverture des zones aveugles. Il s’agit aussi d’un combat pour le trône des enfers. Certains veulent que Spawn devienne le roi, sans qu’il le souhaite lui-même vraiment. Un groupe composé du Spawn Corbeau, du Clown, de Komox et d'Ordalie tente d’empêcher ce couronnement. Bref, les protagonistes sont nombreux, avec chacun leur motivation (parfois cachée), ce qui crée une part de suspense.
La série confirme Al Simmons comme le centre de son histoire, mais aussi qu’elle est le récit qui rappelle le plus les débuts de Spawn. Si le Spawn isolé des premiers numéros vous manque, cette série est une bonne pioche qui arrive à rappeler cette période. Elle permet aussi de faire le point sur les grandes forces en jeu. Ce tome 3 stagne malheureusement un peu, et l’intrigue n’avance pas beaucoup. Elle progresse cependant, avec l’introduction d’un nouvel antagoniste, et une première concession de Spawn qui risque de lui coûter cher.
Les dessins sont globalement très réussis, avec des scènes d’action dynamiques, et parfois des passages très violents. Ils sont deux artistes à se partager l’album. Thomas Nachlik gère la première moitié, et Javi Fernandez la seconde. S’ils ont un style légèrement différent, nous sommes dans la même lignée, avec des belles poses de personnages. L’aspect numérique des dessins de Nachlik ressort parfois un peu trop, mais c’est peut-être la seule faille réelle. Le reste fait parfaitement le job.
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