[TPAMC 51] Valiant Comics

[TPAMC 51] Valiant Comics
Amis lecteurs, bonsoir ! Après un numéro 50 épique, retour à la normale pour le 51ème numéro. Le sujet du jour concerne un petit éditeur de comics oublié qui a refait surface en 2012 à la grande surprise de l'industrie. Mieux, grâce à une stratégie intelligente, cette entreprise a su capter une part de marché significative et se créer un public qui semble fidèle. Je veux bien sûr parler de Valiant Comics, la sensation de l'année 2012 aux USA. Fait intéressant, son histoire est intiment liée aux soubresauts de l'industrie des comics. Retour sur l'avènement d'un nouvel acteur de l'industrie, une mouche pour les Big Two mais un sérieux concurrent pour les autres éditeurs. C'est parti pour le 51ème épisode de TPAMC et n'oubliez pas, on ne vous attends pas sur le forum mais c'est pas grave, y'a de la place !






TPAMC N°51 – LE SUCCES DE VALIANT COMICS






Fin des années 80, l'industrie des comics est florissante. Économiquement, les éditeurs sont des cibles de choix pour les investisseurs et une bataille au sommet va opposer des groupes financiers souhaitant racheter Marvel Entertainment (20 ans avant la vente à Disney). Parmi eux, l'équipe formée autour de Jim Shooter, l'ancien éditeur en chef de la Maison des Idées. De 1978 à 1987, Jim est le 9ème boss créatif de l'entreprise, voir le premier vrai éditeur en chef. C''est le 3ème éditeur en terme de longévité, après Joe Quesada dans les années 2000 et bien sûr Stan Lee. Sous son mandant, Marvel connaît une période faste, avec la folie X-Men, les premiers crossovers des Avengers, les runs légendaires post-Lee/Kirby sur des personnages comme Captain America , Thor, Iron Man, Fantastic Four....



Revers de la médaille pour Jim Shooter, il s'attire la colère des artistes qui ne supportent pas la main mise éditoriale sur leur titres, alors que c'est un des facteurs de succès de l'éditeur. Jim est accusé de despotisme, il veut tout contrôler comme il l'entend et cela va l’amener à se faire licencier en 1987 après la fronde menée par ses artistes. Ironiquement, ce départ sera le prélude à un exode massif d'artiste jusqu'au célèbre départ des 7 dessinateurs Marvel créant Image Comics en 1992. Nous allons le voir, l'histoire des comics à cette époque est étroitement liée à celle de Marvel.



Shooter débarqué, il n'abandonne pas ses envies de diriger Marvel. On revient donc à la bataille pour le contrôle de l'éditeur, bataille perdu par le groupe d'investisseurs menés par Jim. Toutefois, ce dernier n'abdique pas. Il va alors créer Voyager Communications en 1989 avec l'aide d'investisseurs et en recrutant des pointures Marvel, notamment Barry Windsor-Smith (Weapon X, c'est lui) ou Bob Layton (scénariste légendaire d'Iron man). Cette entreprise est à l'origine de la création d'un nouvel éditeur, Valiant Comics, à une époque où les meilleurs ventes de comics se comptaient encore en millions de copies.



Dès 1989, ce nouvel éditeur publie des comics basés sur des licences à succès, dont Nintendo et la WWF (ancienne WWE, fédération de catch américain). Il faut attendre 1991 pour voir l'éditeur se lancer dans les super-héros, la base de l'industrie des comics, avec tout d'abord la relance d'un personnage de Gold Key Comics, j'ai nommé Magnus Robot Fighter. Shooter fait donc jouer son carnet d'adresse et lance certains artistes comme un certain Joe Quesada....Mais c'est en 1992 que tout décolle.




Valiant lance enfin ses séries originales de super-héros en 1992 : Harbinger, X-O Manowar, Rai, Shadowman...Puis intervient un crossover nommé Unity (ceux qui lisent les séries actuelles de Valiant voient bien le rapprochement) et le lancement de nouvelles séries : Eternal Warrior et Archer & Armstong. Jim Shooter se voit récompensé par la profession pour son travaille et Harbinger est vu comme une des meilleures séries publiées.De nombreuses innovations sont proposées, dont le numéro 0 présentant les origines des personnages et les couvertures chromées. Quant aux séries, de nouvelles apparaissent sans cesse, avec notamment Bloodshot ou H.A.R.D. Corps. C'est un exploit à une époque où Image Comics fracasse le marché avec ses séries, tout en n'oubliant pas les univers Marvel et DC Comics. Où alors Valiant profite-t-il du boom de l'industrie de l'époque ? En tout cas, l'épopée est belle.



Si je vous dis que ce TPAMC va voir se croiser toute l'industrie des comics, ce n'est pas des conneries. Pour preuve, Shooter est écarté de Valiant Comics fin 1992, année charnière pour 3 raisons : c'est le lancement de la gamme de titres Valiant qui va vraiment connaître le succès ; c'est l'hémorragie chez Marvel, avec Claremont qui a été écarté des X-Men peu avant mais aussi avec le départ de Jim Lee, McFarlane et les 5 autres compères ; enfin, c'est l'année de création d'Image Comics, l'éditeur qui va enfin rabattre les cartes sur le marché (mais ce sera le sujet d'un autre TPAMC). Jim Shooter est donc une nouvelle fois écarté du pouvoir, et l'Histoire va se faire sans lui cette fois.




Quant Valiant Comics est revenu sur le devant de la scène en 2012 aux USA et 2013 en France, de nombreux observateurs de la communauté comics se sont rappelés avec nostalgie d'une série de personnages qui avait connu un certain succès à l'époque de leur création. Soyons clair, ce n'est pas le cas de tout le monde ici et une bonne dose de recul s'impose : certes ces comics lancés en 1992 par Valiant ont connu le succès et le buzz, mais aurait-il connu une telle traversée du désert si ils avait été si « importants » pour le public ?



L'explication est plus complexe et réside dans la nature commercial de ce projet. Dès le départ, Valiant Comics vit grâce à un investisseur, Triump Capital. En 1994, ce dernier liquide son investissement pour se désengager, ce qui met l'éditeur dans une position délicate. En effet, publier des comics à un coût qui nécessite de lourd investissement chaque mois pour mettre sur le marché des milliers de copies et communiquer dessus. Il faut donc trouver un nouveau partenaire et c'est là que le drame ce noue.



En effet, l'éditeur est vendu en 1994 à Acclaim Entertainment. C'est un éditeur de jeu vidéo qui est connu pour le rachat de studios de développement et l'exploitation de nombreuses licences, qu'elles soient TV, cinéma ou comics. Les jeux de catchs sont ainsi dans leur catalogue, comme pour Valiant Comics. Le mariage est donc naturel, pour deux éditeurs partageant une stratégie commune, renforçant par là-même la volonté d'Acclaim de proposer à terme ses propres licences. C'est pourtant le début de la fin. Dès son rachat, Valiant Comics est rebooté pour être plus malléable. En gros, Acclaim s'en fout des comics, il veut des licences pouvant être réutilisées en jeu vidéo. Tous les titres sont annulés et relancés (bon çà c'est un coup habituel dans le milieu des comics) pour préparer le terrain aux adaptation en jeu vidéo.



Le succès est là, mais dans le domaine du jeu vidéo entre 1996 et 2002 avec notamment Shadowman et Turok. La ligne comics a perdu sa fraîcheur, sa légitimité et sa vision semi-pionnière. Il faut aussi rappeler que le marché comics, après le boom 1992, va progressivement se planter, menant à une quasi-faillite de Marvel au début des années 2000 et à une division par 10 des chiffres de ventes sur les meilleurs titres (mais une baisse constante des ventes générales). Valiant n'est plus qu'un acteur parmi d'autres de l'industrie, puis Valiant n'est plus rien.




C'est en 2005 que débute les problèmes judiciaires de l'éditeur. Racheté par un groupe d’entrepreneurs, l'entreprise voit ses licences tombés au cœur d'imbroglios judiciaires, chacun souhaitant s'accaparer une part d'un gâteau n'existant plus. Jim Shooter revient dans l'histoire pour participer à la réédition de certaines séries mais il faut vraiment attendre 2011 pour voir Valiant renaître des ses cendres.



A cette époque, comme 20 ans auparavant, le marché des comics évolue à grande vitesse. Grâce aux adaptations de comics au cinéma, l'intérêt est de retour. Marvel cartonne depuis 2005 avec un univers cohérent et des artistes au top. L'été 2011 va tout changer avec le reboot de l'univers DC en septembre. Cette décision va changer la face de l'éditeur de Batman qui va rattraper son retard sur Marvel et prendre le contrôle du marché pendant plusieurs mois, avec son univers accessible au plus grand nombre.



L'effet kiss-cool, c'est Joe Quesada qui l'exprime le mieux : ces nouveaux lecteurs ne sont pas aveugles et vont aussi lire des comics Marvel. En attirant un nouveau public grâce au film, Marvel soutient DC qui relance son univers. En relançant son univers, DC fidélise des lecteurs qui vont progressivement augmenter leur nombre de lectures, incluant des titres Marvel. Tout le monde est gagnant, et l'opportunité est trop bel pour ne pas relancer Valiant. Pour ce faire, l'ancien CEO (PDG en gros) de Marvel, Peter Cuneo, se voit confier les clés de l'entreprise. C'est lui qui a sorti Marvel de la merde en 1999 jusqu'à la vente à Disney en 2009. On peut dire que le bonhomme s'y connaît, Marvel s'étant réinventé tel un Phénix pendant ces 10 années.




Tout débute réellement en mai 2012 par une opération spéciale, nommée Summer of Valiant 2012 (l'été de Valiant 2012). Pour renforcer l’événement qui présente le retour de certaines licences appréciés des lecteurs de comics, l'éditeur décide de lancer chaque mois une nouvelle série.



Comme à sa création, Valiant s'appuie sur des artistes confirmés pour lancer ses nouvelles séries. Si on ne peut pas dire qu'il s'agit là de légendes de l'industrie, il s'agit d'un mix de vieux briscards et de jeunes talents, ce qui reste la marque de fabrique de cet éditeur. Ainsi, voir les scénaristes Duane Swierczynski et Fred Van Lente mais aussi les dessinateurs Cary Nord et Clayton Henry évoque de nombreux souvenirs savoureux aux lecteurs.



Valiant relance donc ses vielles séries et commence par X-O Manowar. Suivent Harbinger, Bloodshot et enfin Archer & Amstrong. 4 séries uniquement, mais un argument fait toute la différence : c'est un univers partagé. Pour le lecteur, face aux mastodontes Marvel et DC, voici la promesse de suivre tout un univers en s'abonnant à 4 séries uniquement. Qui plus est, ce mini-catalogue est assez bien construit. Respectivement, nous avons une série cosmique, des mutants, un vigilante et un duo d'aventuriers. Avec l'addition en novembre de Shadowman, c'est une touche de magie qui s'ajoute à cet univers. L'arrivée de Quantum & Woody en mai 2013 rajoute un coté super-héroïque alors que Eternal Warrior propose un titre plus bourrin.



Ces deux titres apparaissent à l'occasion du Summer of Valiant 2013 (juillet et septembre). James Asmus (vu sur des séries mutantes chez Marvel) et surtout Greg Pak et Trevpr Hairsine rejoignent l'aventure Valiant. Encore une fois, pas forcément des « stars » mais des artistes confirmés et reconnus. On a donc affaire à un catalogue compact (7 séries régulières), diversifié, avec des artistes de qualité au service d'un univers cohérent. Valiant pimente le tout avec des petits événements pour jouer sur l'univers partagé, avec Harbinger Wars et surtout Unity, en hommage au premier crossover de la firme. Il faut y ajouter une opération commerciale ciblant les comics shop afin de soutenir ce qui va devenir le lancement de la décennie.




Rapidement, Valiant Comics redevient un succès. L'éditeur est récompensé par les professionnels en étant désigné comme l'éditeur de l'année (pour les éditeurs sous les 5% de part de marché, c'est à dire presque tout le monde), mais aussi le lancement de l'année pour X-O Manowar. Les séries reprennent des personnages connus en actualisant leur histoire. Tout le monde peut comprendre ce qu'il se passe car chaque série repart à zéro. Cela se ressent dans les ventes qui sont pour le moins exceptionnelles pour un nouvel éditeur. Concernant les numéros 1 de chaque série, la première, X-O Manowar, fait très très fort avec 42 708 copies vendues et une 43ème place, juste au dessus de séries comme Ultimate Spider-Man (la seule séries qui marche vraiment dans cet univers), Incredible Hulk ou Fantastic Four. Le numéro 2 descend logiquement à la 108ème place avec 21 261 copies, fait normal quand on sait qu'à peine 5 titres indés en moyenne se classent chaque mois dans le top 100, et encore je suis généreux. Aujourd'hui, après presque 20 numéros, la série est stabilisée autour des 11 000 copies vendues, au delà de la 200ème place. Cela la situe aux cotés de personnages cultes comme Conan (par Brian Wood), Star Trek, ou des séries plus confirmées comme Chew ou Powers.



Harbinger a fait 32 111 copies et une 72ème place pour ses débuts. Bloodshoot a début dans les mêmes eaux alors que Archer & Amstrong était déjà 23 000 copies et la 108ème place pour ses débuts. Shadowman fait mieux pour ses débuts (25 048, 90ème). Au rayon des events, Harbinger Wars débute à la 110 place avec 18 729 copies, ce qui montre une régularité pour les lancements. Quantum & Woody 1 vend 1000 copies de moins, tout comme Eternal Warriors. La bonne surprise, c'est le score énorme de Unity 1 qui se situe au delà des 70 000 copies, ce qui montre la capacité de l'éditeur de réunir ses lecteurs dans de telles occasions. Avec 7 séries régulières vendent en moyenne entre 10 000 et 12 000 copies chacune par mois, Valiant Comics a su se faire une place au sein de l'industrie. Marvel et DC sont inatteignables. Image, IDW et Dark Horse produisent beaucoup plus de comics que Valiant (entre 15 et 40 chaque mois) pour comparer les parts de marché. Toutefois, en terme de buzz, critiques et ventes uniques, les séries Valiant, sans noms ronflants du coté des artistes, n'ont pas à rougir.



Valiant concurrence donc 3 éditeurs plus ou moins bien installés. Il y a Avatar Press, qui propose à des artistes stars (Hickman, Ennis, Ellis) de s'amuser en repoussant les limites de la morale, de l'imagination et parfois du politiquement correct. Boom! Studios semble se spécialiser dans les mini-séries adaptables en film et séries TV. Enfin, Zenescope fait du comics racoleur, même si certains de mes camarades s'insurgeront contre cette affirmation. Clairement, de par sa gestion et son catalogue, Valiant a les armes pour progresser et s'installer durablement dans le paysage comics actuel. De nouvelles séries sont en préparation (Rai notamment), des changements sont effectués si besoin comme pour Bloodshot ou X-O Manowar et des artistes renommés vont sûrement rejoindre cette aventure. Valiant est un univers à suivre et il rempli un vide : celui d'un univers de super-héros en dehors des Big Two. Boom a abandonné l'univers de Mark Waid, Image a du mal avec celui d'Invincible et seul Millar promet son monde de super-héros à lui. Valiant n'a pas encore abattu toutes ses cartes, et une adaptation au cinéma pourrait booster sa notoriété. D'ici là, on ne demande qu'une seule chose à cet éditeur : encore plus de bons comics !




Pour finir ce TPAMC, un petit mot sur la publication en français de cet univers. Avant toute chose, petit rappel pour les nouveaux : je travaille avec Panini Comics, notamment en gérant le compte Twitter et en écrivant des éditos (et le Courrier des lecteurs X-Men!!!). Je ne suis donc pas la personne la plus objective à ce sujet, et j'ai un profond respect pour le travail d'Urban Comics, Delcourt et les autres éditeurs français.

En France, c'est Panini Comics qui a obtenu l'exploitation de la licence Valiant. C'est une très bonne opération pour cet éditeur qui avait perdu les droits en France sur DC Comics. De plus, avec l'offensive d'Urban Comics sur les séries dites indépendantes (Saga pour ne citer qu'elle), Panini Comics, qui publie de nombreux comics Dark Horse (Buffy), Dynamite ou Avatar, se devait de posséder l'univers Valiant pour muscler son catalogue hors-Marvel. C'est chose faite, et je pense humblement que les retours sont bons quant à la publication en français des premières séries Valiant. La perte de DC Comics force l'éditeur italien à donner plus d'attention aux indépendants et ce n'est pas plus mal. Marvel est une grosse cylindrée qui a son public attitré. Valiant nécessite de la publicité, ce que peut offrir Panini Comics avec sa puissance commerciale. C'est donc un partenariat gagnant à mon sens pour les deux éditeurs, et je l'espère pour vous lecteurs.



Je ne serais donc que trop vous conseiller la lecture des séries Valiant, notamment X-O Manowar, mon petit chouchou. Allez, je vous laisse les amis, on se retrouve très vite pour le 52ème numéro de TOUCHE PAS A MES COMICS !





Iron Man : Reboot en mode sans échec

Dark Reign : Allume la lumière

Young Avengers : Papa est en haut, maman est en bas

Wonder Woman : Autopsie d'une icône à l'abandon

Captain America : T'aurais pas vu mon bouclier ?

Mais qui est donc Booster Gold ?

Méritons-nous DC Comics en France ?

Sentry ou le syndrome Superman

Le retour des légionnaires

La relance de Superman

Atlas, leur univers impitoyable

Les chiffres des comics

Secret Six : Six fois plus de fun !

La fin des Second Features

Les nouveaux crossovers Marvel

Un an de comics Batman Reborn

Blackest Night : la bonne formule ?

Usain Bolt plus rapide que Flash ?

Thor : relancer un personnage en 5 préceptes

Mighty Avengers : victimes de la mode ?

Vulcain, l'étoile filante des X-Men

Le buzz 2010

Au menu en 2011

Vinci+Richards+Fury=Hickman

Marvel vs DC

Les magazines Panini Comics

L'histoire contemporaine de Marvel

Heroïc Age : les séries à suivre

Second Coming

Robinson et Loeb , c'est le mal...

Marvel Architects

Les scénaristes DC

Marvel reste le boss

La nouvelle vie de James Howlett

Commencer DC Comics

Superman : Earth One

Les éditeurs indépendants

Nextwave, aucun respect

La lente déchéance de l'homme d'acier

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Age of Apocalypse

De l'intérêt de la continuité dans les comics

Touche pas à mon Comic-Con

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DC est mort, longue vie au New 52

Le défi d'Urban Comics

Lire des comics Avengers après avoir vu le film

X-Men Regenesis : Back to East !

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Se mettre au Vengeurs

  • SpiderNiels
    SpiderNiels

    il y a 10 ans

    On en apprend bcp ! Surtout que Valiant reste mon éditeur préféré actuellement.

  • Zak
    Zak

    il y a 10 ans

    Très bon TPAMC ! Valiant est encore trop peu connu par chez nous.

  • Dionysos89
    Dionysos89

    il y a 10 ans

    J'ai une grosse attirance aussi pour X-O Manowar. Et il va au moins falloir tout Valiant pour me faire revenir chez Panini Comics (désolé^^).