Nombre de numéros : Justice League #1-39, Justice League Annual #1, Aquaman #41-42, Aquaman/Justice League: Drowned Earth #1, Justice League/Aquaman: Drowned Earth #1, Titans #28, & DC’s Year of the Villain Special #1.
Membres importants : Batman, Superman, Wonder Woman, Flash (Barry Allen), Green Lantern (John Stewart), Aquaman, Mera, Hawkgirl (Kendra Saunders), Martian Manhunter, Starman (William Payton) et Jarro.
Auteurs : Scott Snyder & James Tynion IV.
Dessinateurs Principaux : Jim Cheung, Jorge Jimenez, Daniel Sampere, Francis Manapul & Bruno Redondo.
Durée : juin 2018-janvier 2020 (1 an et 7 mois).
Où trouver en VF : New Justice en 4 tomes et Justice League Doom War.
Je tiens tout d’abord à m’excuser pour la sortie de la troisième partie d’un dossier que vous avez dû oublier, qui a tardé à sortir pour des raisons personnelles essentiellement. Mais bon comme on le dit, tout vient à point à qui sait attendre (écrire des dossiers demande du temps), et puis je respecte encore la règle de base lors du lancement du dossier (pour rappel, faire cette rétrospective avant le retour d’une série régulière Justice League). Alors la Justice League est revenue depuis, MAIS la nouvelle version n’est pas encore arrivée en VF ce qui nous laisse un peu de temps pour respecter l’idée de base. Bref, c’est parti pour la troisième partie !
Partie 1 : Période New 52/Geoff Johns
Partie 2 : Période DC Rebirth/Bryan Hitch & Priest
L’arrivée de Scott Snyder marque un tournant pour le titre. Le précédent volume s’arrête pour redémarrer au numéro 1, l’éditeur remet en avant le titre comme étant le comics à suivre pour l’univers DC alors que Doomsday Clock s’enfonce dans les retards. Le titre reste bi-mensuel, et est l'étendard de la ligne New Justice relançant les titres Justice League et auxiliaires.
Toutefois les prémices de son run sur la Justice League commencent bien avant avec deux mini-séries. La première est Dark Nights: Metal (Batman Metal en VF), un event où la terre subit une invasion de Barbatos et ses Dark Knights (Des versions alternatives de Batman qui ont mal tourné et servent d’opposé à la Justice League). Ce qu’il faut retenir pour ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est que l’event marque le retour du Martian Manhunter, qui avait disparu des radars depuis DC Universe: Rebirth #1, et la destruction du Mur Source (Source Wall en VO), fil moteur des événements à venir pour le run de Scott Snyder.
Ces élèments sont importants !
Enfin, pour démarrer la nouvelle ligne Justice League, Scott Snyder, James Tynion IV et Joshua Williamson (le trio de tête pour la reprise du pan Justice League) écrivent la mini-série Justice League : No Justice faisant suite à Dark Nights: Metal en prenant en compte les conséquences de la destruction du Mur Source. Un véritable fil moteur pour certaines séries qui vont découler ensuite. L’histoire n’est pas forcément la plus engageante, c’est un blockbuster, partagé entre un ton grave et fun, pas toujours bien géré. Les différents team-up restent sympa à suivre, et ça reste une épopée cosmique avec quelques rebondissements. La mini-série installe plusieurs éléments qui reviendront dans le run de Snyder comme Lex Luthor qui retourne du côté des vilains, après une période héroïque au début de la période Rebirth. Ainsi que les Omegas Titans et Starro qui auront des rôles inattendus pour la suite.
La mini-série sert aussi à lancer les intrigues qui se poursuivront dans les 3 titres qui en découlent : Justice League, Justice League Dark et Justice League Odyssey. D’autres titres subiront les conséquences de l’histoire comme Titans ou Teen Titans avec un renouvellement de leurs objectifs et de la composition de chaque équipe.
Avec ce nouveau run, il se veut un respect de l’histoire de l’univers DC, ainsi qu’une envie de proposer de l’émerveillement. On remarquera rapidement qu’il va surtout piocher dans deux inspirations principales : les dessins animés Super Friends et Justice League. Pour le premier, c’est pour la présence du Hall of Justice . Ce n'est pas la première fois qu’il apparaît dans la continuité des comics. On le retrouvait après Infinite Crisis, et notamment dans la période New 52 dans le titre Justice League International, qui n’a pas fait long feu, s’étant fait exploser. Toutefois, le Hall n’a jamais été aussi mis en avant comme étant le symbole de la nouvelle ère qu’il inaugure, notamment en remettant les Super-héros proches de la population. Avec la Tour de Garde , il y avait un sentiment de dieux à l’écart du monde, le Hall permet d’être un symbole visible et positif pour le peuple. L’autre ajout qui vient du show, c’est la présence de la Legion of Doom (Légion Fatale en VF) qui sert de version négative à la Justice League et sera les antagonistes majeurs du run de Scott Snyder.
L’autre source d’inspiration vient du dessin animé Justice League, surtout dans la composition de l’équipe qui est l’un des grands changements de cette période. Fini le Big Seven de la période New 52 et Rebirth, ainsi qu’à une équipe restreinte, les versions précédentes faisant peu appel à des réservistes. Le roster principal (Batman, Superman, Wonder Woman, Flash, Green Lantern, Aquaman et Cyborg) ajoute Martian Manhunter qui reprend un rôle plus important dans l’équipe en étant le président et dans le titre. Ainsi qu'Hawkgirl, ici Kendra Saunders, une version différente des précédentes incarnations de la super-héroïne. Elle est l’ancienne chef des Blackhawks (une organisation pour lutter contre les menaces apocalyptiques), introduite par Scott Snyder dans All-Star Batman , elle aura un lien important avec l'intrigue de la série. Pour Green Lantern, cette fois-ci, il marque le retour de John Stewart dans l’équipe pendant la continuité post-Flashpoint.
Tout cela ramène à une composition qui fera énormément penser à celle du dessin animé Justice League, sans compter que Cyborg après le 1er arc finira par disparaître (ayant quitté le système solaire avec d’autres super-héros pour le Ghost Sector dans le titre Justice League Odyssey) et Aquaman sera considéré comme mort suite au second arc du run, mais se fera officiellement remplacé par Mera comme pendant le run de Bryan Hitch. Un bon point est que la composition de l’équipe ne reste pas figée et apporte un peu de nouveauté à l’équipe.
Il y a un petit air de famille ?
L’autre changement qui apporte un sentiment de grandiose et d’unité à l’univers DC est la présence d’anciens membres de l’équipe pouvant participer à des missions quand le roster à besoin d’aides supplémentaires. Cela se retrouve aussi dans le Hall qui est un lieu de réunion pour les super-héros et de célébrations pour l’histoire de l’équipe, permettant aussi à d’autres équipes d’utiliser les ressources du Hall ou d’installer leur quartier général (c’est le cas pour la Justice League Dark qui installe son Quartier Générale sous le Hall de Justice ). Malheureusement les réservistes n'interviendront que très peu et le run se concentrera sur le roster principal. On retrouve aussi l’aspect fer de lance de la série puisqu’elle sera l’investigateur de moments importants chez l’éditeur que ce soit avec le crossover qui amènera le titre Aquaman vers une nouvelle direction, que nous le verrons plus tard avec Year of the villains.
Mais qui dit plus grande équipe de super-héros implique des vilains à la hauteur de l’équipe, chose à laquelle ont pensé les scénaristes.
La Legion of Doom, les antagonistes du run, sera composée des vilains les plus iconiques de chez DC et les némésis des membres les plus connus du groupe. Malheureusement, contrairement à la Justice League où tout le monde aura un moment pour briller, c’est moins le cas, car Lex Luthor est vraiment celui qui obtient le plus de développement. Le reste des membres sera loin de ce qu’ils peuvent être dans d’autres titres. Par exemple, on est loin de l'ambiguïté morale qui caractérise Sinestro dans le run de Geoff Johns sur Green Lantern.
Dans les points positifs, c’est que là aussi la composition du groupe bouge, ce qui changera les forces des groupes entre les arcs. On a aussi des numéros dédiés à l’équipe qui pour le coup sont intéressants pour apporter le point de vue des méchants dont l’équipe va évoluer avec le temps.
Les plus grand vilains DC (Composition au début et fin du run)
Pourtant, si le titre part sur des bases différentes des précédents run et qu’il y a des améliorations dans la qualité du titre (surtout après Bryan Hitch), tout n’est pas parfait. Déjà la narration peut être inutilement alambiquée. Les auteurs sont très verbeux avec des voix-offs lourdes par moment, qui essaient d'insérer un sens du dramatique pas toujours efficace ou qui veulent appuyer une situation, mais c’est trop bavard.
Sans compter que ce qui est écrit n’est pas toujours pertinent, il n’y a pas toujours d’intérêt de faire une dissertation sur les pensées d’une personne, de ce qu'il pense chaque seconde, surtout si ce n'est pas intéressant à lire. Ce qui peut rendre une seconde lecture du run fastidieuse si on n’aime pas ce style de narration. De plus, les auteurs ont la fâcheuse tendance de répéter très souvent des informations déjà expliquées quelques numéros plus tôt.
Non mais sérieux, mettez une muselière aux scénaristes !
Contrairement aux runs précédents, on a un fil rouge unique avec aucun numéro consacré à des arcs fillers, le fil rouge de la Totalité traversera tous les numéros. Chaque arc est utilisé pour faire avancer l’intrigue même si ça n’empêche pas de faire vivre l’équipe, les personnages sont utilisés pour faire avancer le scénario et c’est dommage de ne pas avoir des aventures indépendantes pour se détacher du fil rouge.
On retrouve un esprit du Silver Age que ce soit dans l’utilisation de concepts loufoques (la voiture qui fonctionne à la force véloce) ou dans l’esprit des histoires qui sont plus funs et se permettent des moments moins sérieux. On a beaucoup de concepts très science fiction et fantastique qui renvoient au Silver Age, mais en version très exagérée. Dans le premier numéro, John Stewart va tirer un “trou de ver universel miniaturisé doublé de métal N” et la Lune est détruite par des bombes installées par Batman . Est-ce que c’est abusé ? Très probablement, oui.
Tout ça va un petit peu trop loin...
Autre problème de ce run, le fait de vouloir réinventer l’univers DC à tous les numéros en introduisant des nouveaux concepts des fois mal définis ou en contradiction avec ce qui c’est passé précédemment. L'exemple le plus probant étant les septs forces/énergies cachées de l’univers introduit dans le premier arc, nécessaires d’êtres découvertes et maîtrisées pour libérer le pouvoir de la Totalité qui enferme Perpétua, dont chaque force est dévoilée petit à petit dans la série. Sauf que si les deux premières forces sont bien identifiées, ça deviendra plus flou pour les énergies suivantes et il faudra attendre le numéro 29 pour qu’on réexplique tout. Sauf que même là, certaines forces entrent en contradiction avec ce qui a été préétabli ou ont des noms différents.
On peut aussi parler du gros ajout qui modifie la cosmologie de l'univers DC avec la création de Perpétua, auquel on associe le Monitor et l’Anti-Monitor comme ses enfants (et tant qu'à faire, on rajoute un frère du nom de The World Forger). Une idée qui ne fera clairement pas long feu puisque dans Justice League incarnate, Joshua Williamson propose une genèse des crises et de l'univers DC qui ne prend pas en compte l'existence de Perpétua. À peine 1 an après sa disparition dans les comics.
Si on écarte le fait de vouloir modifier la cosmologie DC et tout ce qu'on croyait (un motif récurrent des travaux de Scott Snyder), ce qui est soûlant à la longue, on sent que le procédé narratif est utilisé juste pour avoir de l’importance dans son histoire. Au final, Perpétua est très basique même si elle encapsule les idées centrales du run. Elle n’a pas de personnalité passionnante, c’est juste une entité cosmique qui veut le chaos. Son apparence n’est pas marquante malgré des détails amusants comme son collier composé de planètes.
C'est tendance les colliers de système solaire.
Le fait de toujours surenréchir est un peu soûlant, mais cela n'enlève pas le côté feel good de la lecture et l’esprit d’aventure qu’on ne retrouve pas dans les runs précédents. Car ces défauts mis à part, le titre reste fun et divertissant à suivre. Malgré la menace de fin du multivers, la série a des moments amusants. On retrouve des moments WTF qui denotent un certain humour (Jarro en mode Robin, c'est inattendu et ça fonctionne).
Le meilleur Robin qu’on pouvait imaginer ?
Dans les points à noter, le run met en avant certains membres de l’équipe. Martian Manhunter est un des membres les plus importants. Il est le chef de l’équipe et sera celui qui aura un développement important sur ses origines. C’est le personnage considéré comme l’esprit de la Justice League, il est le lien qui unit l’équipe. Une chose originale, l’auteur le liera à Lex Luthor et en fera les 2 faces d’une même pièce. Notamment via un recton en faisant rencontrer les versions enfants des deux personnages, où ils étaient même amis.
Car oui, l’autre personnage majeur sera Lex Luthor, le titre opère des changements importants qui l'éloignent de sa représentation habituelle. C’est un changement bien traité si on adhère à la proposition. Avec Luthor qui croit en une idée qui le dépasse et auquel il se dévoue. Ici, il devient quasiment un fanatique, cet aspect est bien mis en valeur et l’amènera vers un développement qui ira jusqu’à modifier son ADN.
Un lien qui sera accru au fil des épisodes.
Hawkgirl aussi est l’autre personnage qui sera développé, elle est en lien avec l’intrigue principale, mais le sera principalement par ce prisme. Elle va développer une relation amoureuse avec Martian Manhunter qui ne sort pas non plus de nulle part, mais ce n'est pas la relation la mieux introduite, même si le coup du gosse imaginaire qui devient vrai est inattendu, même s'il servira seulement à faire avancer l’histoire. Sans compter que cette relation disparaît et ne sera jamais plus évoquée alors que bon, perdre un enfant même imaginaire devrait avoir un impact.
Autre membre tardif de l’équipe, mais qui constitue une occasion manquée, c’est Starman (William Payton, une ancienne incarnation qui a eu une courte carrière en comics). Il pourrait être un ajout intéressant, car c'est un super-héros qui n'a jamais rejoint l'équipe et pourrait proposer une dynamique différente, mais il fait plus office d’explications sur pattes de ce qui se passe et n’a pas réellement d’identité, il finira d’ailleurs par être oublié sur la fin du run. C’est aussi un élément propre à ce run, c’est proposer des idées, mais avoir l'impression d’en oublier certaines en cours de route.
Le reste de l’équipe aura aussi des petits moments, l’auteur sachant bien utiliser les compétences de chacun, même si certains sont un peu caricaturaux (Flash est le scientifique et le comique de service, John Stewart le militaire, etc.). Aquaman et Wonder Woman auront leur moment dans le crossover Drowned Earth, Flash et Green Lantern dans le premier arc, Hawkgirl dans l'arc Escape from Hawkworld, Superman et Batman pour l'arc la sixième dimension.
Dans les remarques amusantes, on retrouve des similitudes avec d’autres runs. Le plus frappant est le troisième arc de la série Drowned Earth qui fait penser à l'arc Thrones of Atlantis, lui aussi un crossover entre les titres Aquaman et Justice league.
Le pinacle du run arrive avec le crossover Year of the Villain (YOTV) qui va durer de juillet à novembre 2019. Presque toutes les séries chez l’éditeur y participeront, essentiellement le temps d’un arc pour correspondre aux phases de Year of the Villain (The Offer, Dark Gifts, Evil Unleashed, Doom Rising et Hostile Takeover) où certains épisodes doivent refléter des éléments qu’on retrouve dans chaque arcs (l’apparition du symbole Doom dans la partie Doom Rising).
Après, personnellement, je considère YOTV plus comme une période qu’un crossover. Crossover, car les séries sont toutes liées par la même idée, Lex Luthor décide d’utiliser ses ressources pour aider les vilains à vaincre leurs adversaires, et va leur rendre visite avec une amélioration qui s’accompagne souvent d’un relooking. Période, car les arcs des autres séries ne vont jamais se mêler à la série Justice League, et même poser des questions de cohérences (comment Aquaman lutte contre Black Manta dans sa propre série, alors qu’il aide la Justice League au même moment ?).
Au final, chaque série va plus participer à l’ambiance générale (les vilains triomphent) qu’avoir un vrai impact sur l’arc final de la Justice League.
Pour le titre Justice League, on débute par un court arc Apex Predator qui va être le calme avant la tempête servant à montrer le nouveau statut de Lex Luthor et voir l’équipe se préparer en laçant les différentes pistes pour l’arc final. On est dans la droite lignée des précédents arcs en termes de ton et thématiques, mais il se termine sur un cliffhanger efficace concernant Martian Manhunter.
Ce qui après cet aparté nous amène à l’arc final, Doom War qui pour le coup est une réussite pour conclure le run (malgré toujours des petits défauts). Les auteurs réutilisent plusieurs éléments des précédents arcs et donnent un effet d'accomplissement satisfaisant. On embrasse encore plus la richesse de l’univers DC en faisant intervenir la JSA originelle pour un team-up savoureux (qui à l’époque n’était pas encore revenue dans la continuité principale DC). On a une tapisserie de caméos de super-héros venant du multivers, des moments épiques et très over the top (la fusion Ultra Monitor et la transformation du Hall de Justice en vaisseau de guerre, ça va peut-être un peu trop loin).
Toujours plus dans l'excés !
Tous ces événements donnent un côté de trop-plein parfois, mais restent réjouissants à lire. On va être honnête c’est aussi grâce aux dessinateurs qui donnent cet aspect fun à l’histoire. Notamment avec les dessins de Jorge Jimenez qui propose des scènes d'action dynamiques avec quelques influences de l’univers des mangas.
Le talent de Jimenez en images !
L’écriture des personnages reste dans la continuité des numéros précédents, le plus intéressant à suivre reste Lex Luthor dans son évolution. On résout les différentes situations introduites dans l’arc, on raccroche les wagons avec les premiers numéros et on réaffirme avec efficacité les thématiques du run, à savoir l'égoïsme face à l’unité, et (surtout) la Justice face à la fatalité. Les vilains pensent que l'humanité est destinée au mal, à l'individualité où chacun pense pour soi-même. Ce sont les thèmes centraux du run qui nous seront répétés de nombreuses fois. Pour les auteurs, c’est seulement en étant uni qu’on peut espérer faire face aux défis les plus durs. Les pensées plus égoïstes mènent à la perte, c’est ce que démontrent les auteurs quand Hawkgirl décide de laisser passer sa vengeance en priorité avant la sauvegarde de l’univers. Une autre chose répétée aussi, les héros se remettent en cause pour leur échec et doivent accepter leurs erreurs pour avancer. Un beau message, mais que je ne trouve pas toujours bien mis en valeur, surtout avec la fin de l'arc où les héros… échouent. Le fait que les vilains l’emportent apporte un effet surprenant, mais un peu soûlant, car on a l’impression qu’ils n’ont jamais pu gagner, malgré des petites victoires.
C’est d’ailleurs le gros bémol, l’effet de non-fin de ce run. En effet, le dernier numéro marque surtout la fin d’une étape dans la grande intrigue de Snyder pour l’univers DC. Ce qui peut être frustrant pour ceux qui ont suivi toute la série et espéraient avoir une conclusion plus satisfaisante.
Pour connaître la fin de l’histoire, il faudra lire l’event suivant, Dark Nights: Death Metal qui mettra une conclusion à ce qu’a lancé Scott Snyder en 2017. Toutefois en attendant l’event, le titre Justice League doit quand même continuer après le départ de Scott Snyder. Se pose alors un dilemme pour le titre, comment proposer une suite logique au cliffhanger du dernier numéro ?
Spoiler : Ils n’y arriveront pas, et le titre enchaînera un nouveau cycle qui, chose première, verra plusieurs auteurs se succéder sur plusieurs arcs. Est-ce que ça permettra au titre de rester de qualité ? C'est ce que nous verrons dans une future partie.
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