[Review VF] Spawn - Renaissance tome 11

[Review VF] Spawn - Renaissance tome 11

Onzième tome pour la série Spawn Renaissance, et les choses sérieuses commencent à arriver chez Delcourt, notamment avec la publication des séries dérivées qui approche. Pour mieux appréhender ce tome 11, il est recommandé d’avoir lu le tome 9 et le tome 10 avant.

A la fin du tome précédent, Spawn se retrouvait nez à nez avec Monolithe, qui s’avère être de mèche avec un Spawn encore plus énervé appelé Spawn Oméga. La majeure partie de l’album est consacrée à leur affrontement, avec l’arrivée du Spawn Médiéval, mais aussi d’un nouveau venu. Une fois ce combat passé, Spawn continue à essayer de se renforcer, ainsi que son équipe, afin de se préparer à la suite de la guerre. Ce tome 11 est globalement très orienté action, car après la bataille contre Oméga, l’album enchaîne sur un autre combat, avec Spawn qui veut aider Cy-Gor.

Cet album est tellement bourré d’action et de combats, qu’on se croirait en train de lire un shōnen. Pourtant la façon de raconter reste très comics, puisque la narration se fait à la troisième personne, avec beaucoup de blocs de texte qui décrivent l’action. Todd McFarlane semble s’amuser comme un petit fou en relançant l’intérêt de la série. Ce combat de Spawns montre tout le potentiel de l’idée de faire apparaître plein de nouveaux Spawns sur Terre.

Si on regarde de plus près, tout ça n’a rien de franchement original. La multitude de dérivés d’un héros a déjà été vue dans Batman Metal ou le Spider-verse, le personnage de Monolithe fait penser à Doomsday, et Oméga Spawn à Darkseid. Cependant, la série Spawn n’avait jamais connu ça. Spawn a toujours été un personnage solitaire, et ce nouveau statu quo, certes inspiré, offre de bonnes idées à explorer, inédites pour cet univers qui fête ses 30 ans. Même si le principe est déjà vu ailleurs, l'exploitation qui est en faite est propre à la série, et permet vraiment d'offrir de la fraicheur et de la nouveauté.

Un défaut de ce tome 11 est, à trop se focaliser sur l’action, que l’intrigue n’avance pas beaucoup, ce qui était déjà un peu le cas dans le tome précédent. Certaines choses inexpliquées le sont encore ici. La série donne l’impression de légèrement ralentir sur la trame scénaristique principale en attendant l’arrivée du Spawn Universe et des séries dérivées. D’ailleurs, ce tome fait référence à King Spawn, qui arrive chez Delcourt dans deux semaines. Espérons que sa publication, ainsi que celles de Spawn Pistolero et The Scorched, nous montrent un peu plus précisément la direction que prend tout ça.

L’album reste tout de même très plaisant à lire, notamment grâce aux dessins de Carlo Barberi. J’avais quelques doutes dans le tome précédent, mais son trait s’est rapidement adapté à la série. Le dessinateur officie dans le monde du comics depuis plusieurs années maintenant, sur des personnages comme Spider-Man ou Deadpool . Même si son style est assez lumineux, il arrive à le rendre cohérent au style de la série, dans la continuité des périodes très graphiques qu’a connu l’anti-héros. Bref, on passe un bon moment de lecture, et on a hate d’en savoir plus et de découvrir les séries dérivées. L’album se termine sur une (grosse) galerie de couvertures dans la plus pure tradition Image, et certaines sont magnifiques !

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

L’action
Les dessins
Les nouveaux Spawns

LES POINTS FAIBLES

Intrigue qui avance peu

 

4

 

Conclusion

L’album s’ouvre sur un improbable affrontement entre Spawns. Même si l’intrigue générale avance peu, les combats sont assez jouissifs, avec de bons dessins. Du Image à l’ancienne, et un univers qui se déploie.

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