Green Arrow revient pour son dernier tome de l’ère New 52. Il fait suite aux tomes 12, 26 et 71 de la collection Eaglemoss. Et nous allons maintenant parler de loups !
L’album commence avec l’annual de la série. Une maladie se répand dans le monde, et plus particulièrement à Seattle où se trouve Oliver Queen , alias Green Arrow . Elle se nomme Lukos, et les gens infectés se transforment à moitié en loup. A aucun moment le terme n’est mentionné, mais nous avons clairement affaire ici à une histoire de loup-garou. Benjamin Percy, le scénariste, donne une dimension très intéressante à son récit, avec d’un côté les infectés, grisés par leur puissance, qui veulent agrandir leurs rangs, et de l'autre, un groupe anti-loup-garous qui veulent les éradiquer. Green Arrow se retrouve bien évidemment pris entre deux feux.
Dans ce premier chapitre, Oliver se fait mordre. Il va donc être tenté de s’abandonner à la puissance que lui donne la maladie. En plus de ce combat interne, il veut trouver un moyen de soigner la maladie. Ça tombe bien, il y a un mec en Afrique dont le sang peut tout guérir. Alors que l’on a le droit à une histoire de loup-garou pas bien palpitante qui sort un peu de nulle part, le récit part dans une autre direction, avec la traque de cet homme. Green Arrow va se retrouver confronter à Deathstroke engagé pour le trouver aussi par un vieillard qui souhaite être immortel.
La construction du récit laisse un peu perplexe, et l’histoire avance, dans un cheminement loin d’être idéal. La conclusion des intrigues est trop vite expédiée dans le dernier chapitre. Ce manque de solidité du récit, cette structure un peu bancale, nous empêche de nous sentir vraiment impliqués dans l’histoire. L’écriture de Percy reste tout de même plutôt bonne, et la lecture agréable. Si on apprécie l’orientation choisie, on peut encore passer un bon moment, malgré quelques lacunes.
Au niveau du dessin, la majorité de l’album est géré par Szymon Kudranski. Son style est assez rigide et très numérique, mais il a évolué et est meilleur qu’avant. Ses planches restent efficaces, mais ses dessins ne plairont pas à tout le monde, c’est certain. Patrick Zircher dessine un chapitre dans l’album, dans un style plus classique et peut-être plus juste. Dans l’ensemble, les dessins sont très corrects, et l’album plutôt sympa, mais loin d’être un indispensable.
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