Bliss Comics sort cette semaine le premier tome de la série Faith , qui est en fait la mini-série de 4 numéros publiée avant la série régulière. Elle est écrite par Jody Houser et dessinée par Francis Portela et Marguerite Sauvage.
On suit Faith Herbert, aussi connue sous le nom de Zéphyr, après que les Renégats se soient séparés. Elle emménage à Los Angeles et commence un travail de journaliste tout en poursuivant sa carrière de super-héroïne. Et si cette double vie vous rappelle celle d’un certain Clark Kent , ce n’est qu’une des références qui se trouvent dans le tome. En effet, Faith étant une geek qui s’assume, elle a grandi avec des comics pour faire face au décès de ses parents. On se prend à aimer suivre Faith dans sa vie privée, la voir tenter de communiquer avec ses collègues, avoir des rêves, reprendre contact avec Torque, son Ancien petit ami, tout en flirtant avec Archer. On voit que malgré son surpoids, fait assez rare dans les comics, Faith ne se prend pas la tête avec ça et respire la joie de vivre. Peu importe ce qu’elle vit, elle reste positive et ça fait du bien.
D’ailleurs, la vie privée de Faith est tellement prenante qu’il aurait pu ne pas y avoir d’ennemi à combattre. Mais l’auteur montre sa connaissance de l’univers Valiant en proposant un croisement entre un menace que je ne dévoilerai pas venant de X-O Manowar, et l’enlèvement de psiotiques potentiels d’après une liste établie par Toyo Harada, l’adversaire principal des Renégats. L’intrigue avance vite vu qu’il s’agit d’une mini-série en 4 parties. Il y a du coup quelques facilités et quelques retournements de situation que l’on voit venir. Faith arrive à monter une petite équipe que l’on ne reverra probablement pas travailler ensemble de sitôt. On a en tout cas, un début et une fin, et on ne sent pas obligé d’acheter la suite pour tout comprendre. D’ailleurs, il n’y a pas non plus besoin d’avoir lu Harbinger pour comprendre la série. Les éléments essentiels sont indiqués au cours de la lecture.
Une particularité de la série, c’est d’avoir des séquences fantasmées. En effet, Faith étant très influencée par la science fiction et le comics se fait parfois des films et on les voit à la lecture. Ce sont d’ailleurs des scènes très drôles qui rendent encore plus attachant le personnage. Franchement, qui n’a jamais imaginé sortir avec une star ou jouer dans un film ?
La partie graphique est répartie entre Francis Portela et la frenchie Marguerite Sauvage. Marguerite Sauvage signe de très belles pages pour les parties fantasmées de Faith avec des découpages peu conventionnels et une colorisation pastel qui se démarquent de la partie “normale” du comics. Francis Portela signe, quant à lui, les parties de la vie réelle et malheureusement, ce n’est pas du même niveau. Les visages sont mauvais et sont parfois même déformés, les femmes ont des visages carrés comme des hommes. C’est vraiment dommage car c’est assez dérangeant. Si le dessinateur s’améliore légèrement au fil des numéros, on peut quand même se réjouir qu’il ne soit pas sur les prochains tomes et qu’il cède sa place à Pere Pérez. Comme d'habitude, on retrouve quelques bonus en fin de tome, que ce soit des couvertures alternatives ou les pages juste encrées qui permettent de mettre en avant le trait des artistes.
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