L'intégrale des aventures de SPAWN se poursuit et se termine avec ce volume 22 qui réédite les tomes 7 & 8 de La Saga Infernale, tandis que 2022 marque le 30e anniversaire de la création du personnage et l'expansion de son univers.

Jim Downing va-t-il continuer à revêtir la cape de Spawn ? C'est la fin d'une ère marquée par la publication du numéro 250 de la série créée par Todd McFarlane.

Pas d'avis pour le moment.

Spawn #238

Spawn (1992)

Spawn #239

Spawn (1992)

Spawn #240

Spawn (1992)

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Spawn (1992)

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Spawn (1992)

Spawn #249

Spawn (1992)

Spawn #250

Spawn (1992)

La série Spawn telle que publiée par Delcourt, c’est-à-dire assimilée à des archives, touche à sa fin. Reprenant la série depuis son premier numéro, celui publié en 1992, elle reste le meilleur moyen de se lancer dans Spawn. Ce dernier tome réédite les tomes 7 et 8 de Spawn La Saga Infernale, et s’arrête donc au numéro 250 américain, rejoignant donc la série actuelle, Spawn Renaissance. Il est très lié au trois tomes précédents, et vous trouverez sur MDCU les critiques pour le tome 20 et le tome 21.

La série Spawn a eu des hauts et des bas au cours de son existence, mais globalement, la qualité a souvent été au rendez-vous pour ceux qui apprécient cet univers. Mais revenons un peu en arrière. Le Spawn Al Simmons s’explose la tête, et transfert ses pouvoirs à un blondinet du nom de Jim Downing. A partir du #201, donc du tome 19, une nouvelle équipe artistique se met sur la série, et est composée de deux inconnus : Will Carlton au scénario et Szymon Kudranski au dessin. Les deux auteurs semblent très bons, puisque la qualité est au rendez-vous, et surtout, semble constante. On retrouve avec plaisir le charme des débuts de la série. C’est lorsqu’on apprend que Carlton est un pseudonyme utilisé par Todd McFarlane, le créateur du personnage, que l’on comprend mieux ce qui se passe.

Dans ce tome 22, l’équipe n’a pas changé. McFarlane, qui avait toujours voulu raconter l’histoire de Spawn avec différents personnages sous le masque, a réalisé enfin ce qu’il souhaitait. Beaucoup de choses ont évolué pour Downing, et pourtant, beaucoup de mystères subsistent. Le vampire Bludd et le Clown essaient de voler le costume de Spawn, avec comme ambition le meurtre de Dieu, rien que ça. Quant à Jim, il comprend qu’il va devoir affronter son costume pour ne pas se laisser dévorer. Plusieurs personnages font leur réapparition comme Cogliostro, Haunt ou le Rédempteur. La rencontre avec Cog en début d’album va révéler beaucoup d’informations, à la fois sur Downing, mais aussi sur l’univers de Spawn, et l’enlèvement de Sara, plus tard dans le tome, va initier la conclusion de ce long arc narratif consacré à Downing.

Si vous avez lu les tomes précédents, vous ne serez pas du tout dépaysés ici. On retrouve notamment le style si particulier de Kudranski. Le dessinateur a tout de même évolué depuis son début sur la série. Son dessin très sombre, avec ses traits indistincts, est devenu bien plus lisible et agréable. Les personnages continuent à avoir une certaine rigidité, ce qui tranche parfois avec les dialogues. McFarlane se fait plaisir, et les bulles peuvent être remplies de pavés de texte. Du coup, une case semble durer plusieurs minutes, et difficile de montrer une action pour Kudranski. Certaines double-page sont réellement impressionnantes, et redonne tout le charisme aux personnages représentés. Des images chocs qui manquaient un peu, et qui reviennent avec un Downing prenant les choses en main.

Le dernier numéro américain contenu dans ce tome 22 est le #250. McFarlane aime ce genre de numéro anniversaire, et en profite pour marquer la fin de l’ère Downing. L’apothéose est l’affrontement entre Jim avec son costume, et le retour d’un certain personnage. On était donc en droit d’attendre les réponses à toutes les questions que l’on se pose depuis l’arrivée de Jim. Comme dans chaque album, on a le droit à notre part de réponses, cependant, de nombreuses choses restent en suspens. Ne vous attendez donc pas à la solution de tout. Par exemple, lors de la conclusion, beaucoup de personnages secondaires sont mis de côté. Bref, la série doit bien continuer, et ce rythme de mystère/révélation semble plutôt bien dosé et accrocheur.

Le retour de McFarlane au scénario dans le tome 17 est l’une des meilleures choses qui soient arrivées à la série. En plus de relancer des intrigues neuves, on retrouve vraiment l’ambiance urbaine des débuts qu’on avait perdue depuis quelques temps déjà. Certes, les dessins sont assez particuliers, et c’est quand même très verbeux, mais il était difficile de renouveler l’intérêt de ce comics, et les auteurs y sont parvenus. Et pour ceux qui doute encore de la fin de cette série, il est bien marqué, à la fin de l’album : « A suivre dans Spawn Renaissance tome 1 » :

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

La qualité ne faiblit pas
L’ambiance des débuts
Le côté urbain

LES POINTS FAIBLES

Un peu bavard
Des dessins particuliers

 

4

Fin d’une ère !

Conclusion

La conclusion de la saga liée à Jim Downing est dans la lignée des tomes précédents. La série maintient son niveau tout en donnant envie de voir comment tout ça va évoluer. Le lien est désormais fait avec Spawn Renaissance, et toute la série est facilement accessible en France.