Auteurs : Millar, Hitch
Le S.H.I.E.L.D. a créé les Ultimates, un groupe de super-héros chargé de défendre les États-Unis des attaques de surhommes. Mais l'un des membres est un traître qui s'est infiltré dans le groupe pour les détruire de l'intérieur.
(Contient les épisodes US Ultimates 2 1-13 et Annual 1, précédemment publiés dans les albums MARVEL DELUXE : ULTIMATES 2-3)
Harder. Better. Stronger. Cette saison 2 est le genre de suite qui rend le premier opus assez médiocre (et pourtant je l'aime tellement !), où Millar va pouvoir réellement développer ses Ultimates, les briser pour mieux les glorifier, et se lacher comme jaja avec l'aspect politique de sa série. Une série terriblement efficace qui malheureusement n'aura pas de suite... non il n'y a pas de saison 3 non non non non non non non !!!
Hawkeye is right. Encore meilleure que la première, la saison 2 enfonce définitivement le clou. Millar joue et s'acharne sur ses personnages. La géopolotique américaine y est plus attaquée que jamais. On se demande à chaque page jusqu'où le scénariste va oser aller. Et il va aller très loin, même s'il retombe quand même sur ses pattes. Un chef-d'oeuvre visuel grâce à un Brian Hitch au sommet de sa forme, un condensé de talent et d'audace, un traitement mature des super-héros, une caractérisation sans concession des personnages... Le XXIe siècle a assurément ici une de ses BD les plus marquantes. Et écoutez Hawkeye. Si vous croisez un titre Ultimates écrit après celui-là, ne l'ouvrez pas, ne le lisez pas. Restez sur la perfection de la saison 2.
Cette suite de la mini-série Ultimates continue sa vision d'une équipe de super-héros contrôlée par l'Etat américain et Millar donne la part belle à sa critique des dernières actions politiques des Etats-Unis des années 90 et 2000. Il n'en oublie pas pour autant ses personnages en les faisant évoluer au sein d'un monde où le développement des méta-humains est devenue la priorité des grandes puissances mondiales, ce qui offre une approche Guerre Froide au concept global pertinente et permet également une interaction intéressante avec Captain America et son avis sur l'Amérique dans lequel il vit. Le tout amène à un final dantesque et explosif mais au dénouement prévisible.
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