La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Dawn of Justice Society of America Tome 1 : Le nouvel âge d'or. Le numéro est écrit par Geoff Johns et est dessiné par un collectif d'auteurs. Il sortira le 26 janvier pour 30 euros. Il contient les titres US The New Golden Age #1 + Stargirl : The Lost Children #1-6 + Justice Society of America #1-3 + Stargirl Spring Break Special.
Depuis ses origines en 1940, la Justice Society of America a accueilli de nombreux super-héros, prêts à tout pour défendre les plus démunis. Malgré tout, avec le temps, la vieillesse de ces héros a fait perdre de sa puissance à la JSA. Elle a su renaître de ses cendres plus d'une fois et aujourd'hui, c'est à une nouvelle génération de héros de renouveler cet espoir. Pour autant, n'est-ce pas étrange que la chute de la JSA commence toujours par la mort de Doctor Fate ?
A l'époque, la plupart des super-héros avaient un jeune acolyte. Je pensais tous les connaître. Eh non !
On parle souvent du travail de Geoff Johns sur l'univers des Green Lantern. Mais bien évidemment, il n'a pas fait que cela. Un autre run de sa part particulièrement réussi concerne la JSA. C'est donc avec plaisir et une certaine curiosité que nous retrouvons des années plus tard le scénariste sur cet univers si atypique.
Pourtant, les premiers numéros sont assez déroutants et ce, pour deux raisons. La première est qu'à ce moment de l'ouvrage, on aurait pu intitulé ce tome "Dawn of Stargirl" plutôt que "Dawn of Justice Society of America". D'accord, c'est lui qui a créé le personnage en 1999 mais quand même... L'autre point est que le premier tiers de l'ouvrage est très flou au niveau de l'intrigue. Le récit est mal construit, le fil conducteur n'est pas si évident à suivre et le prologue et le numéro d'introduction n'aident absolument pas à sortir de cette confusion.
Par contre, une fois ces premiers numéros passés, nous nous retrouvons face à un récit plus posé, avec des personnages mieux exploités et à la finalité limpide. A ce moment-là du récit, on peut même dire que les défauts se comptent sur les doigts de la main. Nous n'irons pas jusqu'à dire que c'est du niveau du Geoff Johns d'il y a vingt ans sur la JSA, mais cela reste divertissant et efficace. Le thème même de l'ouvrage, à savoir l'oubli, est extrêmement bien exploité.
Je sais ce que ça fait de se sentir oublié.
Pour ce qui est de la partie graphique, elle est plutôt bonne. Il y a d'ailleurs une certaine continuité malgré le changement de dessinateurs. Entendez par là que les transitions entre les numéros se fait en douceur. Cette affirmation est, néanmoins, surtout valable pour les deux premiers tiers de l'ouvrage. La colorisation est honnête et certains designs de personnages sont à souligner. On pensera notamment à Baby Sitter.
En bonus, vous trouverez les biographies d'une poignée de personnages ce qui était, sans doute, le choix le plus judicieux pour cet univers.
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