La série Hellboy propose son deuxième tome de l’année, après Les Os des Géants, et atteint donc son dix-huitième numéro. Nous allons de nouveau voyager dans le passé, et nous intéresser au Club de la Lanterne d’Argent.
Nous sommes en 1953, le professeur Trevor Bruttenholm présente à Hellboy son oncle, Simon Bruttenholm, alors qu’ils sont en Angleterre pour aider Harry Middleton. Ils se retrouvent dans un pub, et Simon va émerveiller Hellboy avec les histoires de sa jeunesse, alors qu’il faisait partie du Club de la Lanterne d’Argent. Il s’agissait en gros de l’ancêtre du BPRD : un groupe qui enquêtait sur des évènements paranormaux, en Angleterre, et probablement au debut du XXème siècle (les dates ne sont pas précisées).
L’album est composé de cinq chapitres, auxquels correspondent cinq histoires. Les récits sont donc très courts, et vont à l’essentiel. Ils sont plus ou moins intéressants selon vos affinités, mais se renouvellent plutôt bien. A peu de choses près, le même schéma est répété à chaque chapitre. Trevor discute avec Hellboy, Simon le coupe et commence à partir sur une histoire du Club. Nous assistons alors à un flashback qui nous montre l’aventure racontée. Et à la fin, Simon propose une autre histoire en échange d’une nouvelle tournée au bar.
Le ton de cette anthologie est léger. Même si on flirte avec l’horreur, normal pour du Hellboy, l’ambiance reste tout de même très décontractée. Du coup, avec l’envergure limitée des histoires, cet album reste assez secondaire dans l’univers Hellboy. La lecture est agréable, l’humour est très présent, les dialogues sont bien écrits, mais ça ne va pas beaucoup plus loin, même s’il y a toujours des liens avec le reste de l’univers, notamment des personnages connus comme Sir Edward Grey (Witchfinder), Sarah Jewell ou même Yad Tovich.
Le scénario est géré par Chris Roberson, supervisé par Mike Mignola, et les dessinateurs sont des habitués de l’univers. Ben Stenbeck s'occupe de dessiner le présent, soit l’année 1953, et Christopher Mitten s’occupe des flashbacks, ce qui donne une bonne cohérence graphique. Les styles diffèrent légèrement, mais proposent de bonnes choses. Les bonus leur sont d’ailleurs consacrés avec notamment plusieurs croquis et crayonnés.
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