Nouveau numéro de la rubrique MDCU consacrée aux sorties VO hebdomadaires, le Zap' MDCU !
C'est parti pour les sorties du 02 juin! Chez DC Comics, on a été voir le nouveau titre de James Tynion IV, the Nice House on the Lake et on continue de suivre Justice League, Batman/Catwoman et Suicide Squad. Chez Marvel, on a seulement lu le nouveau numéro de l'event Heroes Reborn. En indés, on a lu The Invincible Red Sonja chez Dynamite Entertainment et la conclusion de Family Tree chez Image Comics.
Vous pouvez toujours participer à cette rubrique, il vous suffit pour ça de laisser vos critiques sur les fiches des numéros, que vous trouverez listées chaque semaine dans le calendrier des sorties VO. Elles apparaitront ensuite dans les numéros du Zap à la vue de tous.
James Tynion IV s'offre un p'tit passage du coté du Black Label avec une série aux accents d'horreur post-apocalyptique. Ce premier numéro est de qualité et s'avère à la fois prenant et intriguant. La narration est efficace pour introduire les personnages et faire monter la tension petit à petit, jusqu'aux dernières pages assez folles, qui, si elles ne sont pas forcément surprenantes, lancent clairement la série et donnent envie de lire la suite. Les dessins sont également de qualité, avec une jolie ambiance qui colle parfaitement au genre.
Un premier numéro très efficace pour cette série. James Tynion IV crée un monde post-apocalyptique et nous donne quelques éléments pour comprendre où on va. Parmi les 11 personnages, seuls certains sont mis en avant, du coup on attend de découvrir un peu plus les autres. En tout cas, ce qui est mis en place est prenant et donne envie de revenir. La partie graphique installe très bien l'ambiance horrifique, bien plsu sombre que ce qu'il avait déjà montré sur Justice League Dark. Hâte de voir le prochain numéro.
On continue dans les pastiches de héros DC, avec sans doute le plus évident de tous, Nighthawk/Batman. Si les numéros précèdents pouvaient être intéressants dans l'approche des personnages, ici on a presque du Batman classique, qui met fin à une rebellion dans une copie d'Arkham. Si les substitutions entre les vilains de Batman et de Marvel, et les références à des évènements de l'univers Marvel, sont sympas, on en retiendra vraiment rien d'autre. Quant à l'histoire principale, ça se suit et ça se ressemble, un nouveau personnage est recruté par les héros et ça n'a rien de fou non plus.
On continue dans les pastiches de héros DC, avec sans doute le plus évident de tous, Nighthawk/Batman. Si les numéros précèdents pouvaient être intéressants dans l'approche des personnages, ici on a presque du Batman classique, qui met fin à une rebellion dans une copie d'Arkham. Si les substitutions entre les vilains de Batman et de Marvel, et les références à des évènements de l'univers Marvel, sont sympas, on en retiendra vraiment rien d'autre. Quant à l'histoire principale, ça se suit et ça se ressemble, un nouveau personnage est recruté par les héros et ça n'a rien de fou non plus.
Conner et Palmiotti nous servent du bon Red Sonja fun et retro. La série va droit au but et ne se perd pas dans des intrigues complexes, il y a de la violence, du sexe, de l'alcool et de l'humour, un cocktail qui fonctionne bien. C'est un peu moins convaincant au niveau du dessin, même si l'aspect légèrement cartoonesque colle bien au titre, c'est trop irrégulier.
Conner et Palmiotti nous servent du bon Red Sonja fun et retro. La série va droit au but et ne se perd pas dans des intrigues complexes, il y a de la violence, du sexe, de l'alcool et de l'humour, un cocktail qui fonctionne bien. C'est un peu moins convaincant au niveau du dessin, même si l'aspect légèrement cartoonesque colle bien au titre, c'est trop irrégulier.
Si l'on en doutait encore, ce numéro nous confirme que la série est bien plus axée sur Catwoman que sur Batman, ou même sur leur relation. Les relations entre les personnages sont toujours parfaitement traitées, Tom King excelle clairement dans ce registre. Mais on a quand même un mal fou à s'intéresser à ce qui se passe, parce qu'on ne sait absolument pas où on va. La narration en différentes seynettes à travers trois timelines différentes fait qu'il manque de liant et de cohésion entre les numéros et dans la trame de l'ensemble de la série. C'est très sympa pris individuellement, mais la série ne tient pas debout et ne va nulle part, et ça commence à vraiment se voir.
Si l'on en doutait encore, ce numéro nous confirme que la série est bien plus axée sur Catwoman que sur Batman, ou même sur leur relation. Les relations entre les personnages sont toujours parfaitement traitées, Tom King excelle clairement dans ce registre. Mais on a quand même un mal fou à s'intéresser à ce qui se passe, parce qu'on ne sait absolument pas où on va. La narration en différentes seynettes à travers trois timelines différentes fait qu'il manque de liant et de cohésion entre les numéros et dans la trame de l'ensemble de la série. C'est très sympa pris individuellement, mais la série ne tient pas debout et ne va nulle part, et ça commence à vraiment se voir.
L'intrigue de Justice League continue d'avancer très lentement. La partie la plus sympa reste la discussion entre Flash et Hyppolyta; le reste est toujours du combat sur le monde de Naomi. Heureuseent, Marquez assure à la partie graphique. La Justice League Dark reste bien meilleure en seulement 8-10 pages où les choses avancent bien aussi, même s'il y a un petit deus ex machina pour expliquer des choses, ce qui est un peu dérangeant.
L'intrigue de Justice League continue d'avancer très lentement. La partie la plus sympa reste la discussion entre Flash et Hyppolyta; le reste est toujours du combat sur le monde de Naomi. Heureuseent, Marquez assure à la partie graphique. La Justice League Dark reste bien meilleure en seulement 8-10 pages où les choses avancent bien aussi, même s'il y a un petit deus ex machina pour expliquer des choses, ce qui est un peu dérangeant.
Enfin ! C'est le premier mot qui vient à l'esprit pour parler de la conclusion de la série. Les deux premiers arcs sont sortis sans retard, et le dernier aura pris 8 mois à se faire, juste parce que Phil Hester est parti faire des trucs à côté. Du coup, entre le fait qu'on ne se souvienne pas de la fin du numéro précédent, sorti en février, et le fait que Phil Hester avait vraiment la tête ailleurs vu la qualité des dessins, on est sur un plantage pour cette conclusion qui n'apporte pas énormément de surprise à part la disparition d'un personnage. On a quand même une conclusion satisfaisante et une ouverture comme Lemire sait le faire mais c'est dommage pour une série qui était prenant mais qui se lisait très rapidement de finir comme ça.
Enfin ! C'est le premier mot qui vient à l'esprit pour parler de la conclusion de la série. Les deux premiers arcs sont sortis sans retard, et le dernier aura pris 8 mois à se faire, juste parce que Phil Hester est parti faire des trucs à côté. Du coup, entre le fait qu'on ne se souvienne pas de la fin du numéro précédent, sorti en février, et le fait que Phil Hester avait vraiment la tête ailleurs vu la qualité des dessins, on est sur un plantage pour cette conclusion qui n'apporte pas énormément de surprise à part la disparition d'un personnage. On a quand même une conclusion satisfaisante et une ouverture comme Lemire sait le faire mais c'est dommage pour une série qui était prenant mais qui se lisait très rapidement de finir comme ça.
Avis (2)
Julien Staff MDCU
il y a 3 ans
James Tynion IV s'offre un p'tit passage du coté du Black Label avec une série aux accents d'horreur post-apocalyptique. Ce premier numéro est de qualité et s'avère à la fois prenant et intriguant. La narration est efficace pour introduire les personnages et faire monter la tension petit à petit, jusqu'aux dernières pages assez folles, qui, si elles ne sont pas forcément surprenantes, lancent clairement la série et donnent envie de lire la suite. Les dessins sont également de qualité, avec une jolie ambiance qui colle parfaitement au genre.
BartAllen Staff MDCU
il y a 3 ans
Un premier numéro très efficace pour cette série. James Tynion IV crée un monde post-apocalyptique et nous donne quelques éléments pour comprendre où on va. Parmi les 11 personnages, seuls certains sont mis en avant, du coup on attend de découvrir un peu plus les autres. En tout cas, ce qui est mis en place est prenant et donne envie de revenir. La partie graphique installe très bien l'ambiance horrifique, bien plsu sombre que ce qu'il avait déjà montré sur Justice League Dark. Hâte de voir le prochain numéro.