Ce tome 80 de la collection Eaglemoss contient la suite du tome 62, et donc la deuxième partie de la série Harley Quinn des New 52. La folie continue, et nous allons voir ce que vaut cette histoire.
L’album débute par l’Annual de la série qui nous raconte comment Harley Quinn s’est retrouvée au milieu d’Arkham entourée de gardes armés. Après ce petit écart, nous revenons à la série principale, même si elle est surtout composée de récits courts dans le style loufoque qui la caractérise : Harley fait du théâtre, Harley fait du fight club en roller, Harley sort avec ses amies… Une intrigue un peu plus longue se met cependant en place à partir du quatrième chapitre, avec l’arrivée d’une Power Girl amnésique que Harley manipule pour pouvoir former un duo de super-héroïnes avec elle. Enfin, l’album se termine avec un tie-in à Futures End un peu hors-sujet.
Vous parler du contenu des histoires n’a pas vraiment de sens, tant le récit est à l’image de son personnage : peu structuré. La fin d’un chapitre peut arriver à des années lumières de son début. Le scénario est toujours géré par Amanda Conner et Jimmy Palmiotti, dont l’humour n’a pas vraiment évolué. Il s’agit plus que jamais d’un tome à sketches. Il n’y est proposé quasiment aucun fil conducteur, et tout est sujet à la blague potache, pour ne pas dire lourdingue. L’humour est très subjectif, ici il ne vole pas très haut, et si vous ne rigolez pas au premier chapitre, autant ne pas lire l’album.
En revanche, si ce genre de débilités vous fait marrer, vous passerez un bon moment. L’album est plutôt fun, et essaie régulièrement de nous surprendre. Le rythme est malheureusement plombé par certaines planches chargées de dialogues. C’est quand même dommage pour une série se voulant facile à lire et fun d’être autant rédigée, sans que ça apporte une réelle plus-value. La série possède d’autres attributs plus ou moins palpitants, dont notamment des filles en petite tenue pour aguicher le mâle, et plusieurs clins d’oeil un peu trop appuyés (Manos pour Thanos par exemple).
Au niveau du dessin, plusieurs dessinateurs participent à l’album. Dans l’Annual notamment, il y a un passage très sympa avec du gaz hallucinogène, et une série d’artistes différents qui se succèdent. Hormis ce moment, la qualité globale du dessin est très correcte. On notera notamment la prestation de Chad Hardin qui s’occupe des trois chapitres liés à Power Girl. Son trait est propre avec des formes plastiques de circonstance. Bref, l’album oscille entre le sans intérêt et la lecture rigolote pas prise de tête, à voir selon vos goûts !
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