[Review VF] Dark Vador - Le Seigneur Noir des Sith Tome 1

[Review VF] Dark Vador - Le Seigneur Noir des Sith Tome 1

Auteurs : Soule, Camuncoli

Anakin Skywalker appartient au passé. En se tournant vers le côté obscur, l’ancien Jedi a disparu, il est devenu Dark Vador, le puissant vassal de l’empereur Palpatine. Découvrez dans cet album, les manœuvres de Vador juste après Star Wars : La Revanche des Sith. (Contient les épisodes US Darth Vader (2017) 1-6, publiés précédemment dans les revues STAR WARS (V2) 4-7)

Quel bohneur. Quoi, vous n'êtes pas encore au courant ? La série "Clone Wars" revient pour une nouvelle saison !!! Quoi, quel rapport ça a avec la review du jour ? Eh bien, à part le plaisir de partager la bonne nouvelle, la nouvelle série Marvel "Dark Vador, le seigneur noir des Sith" est une sorte de prolongation des événements de cette guerre et de "La Revanche des Sith". Chronologiquement, on reprend directement à la scène de la "naissance" de Vador. Pas de tergiversations, on attaque direct et le vieux Palpatine lance son apprenti en formation accélérée.

On est donc dans une première partie de tome où on prend plaisir à suivre les premiers pas du seigneur Sith en devenir. Vador n'est pas encore la force ultime et implacable que l'on peut voir dans la période de la trilogie originale. Ici, on croirait presque qu'il se force à persister sur le chemin du mal et de la haine pour oublier ses actions terribles et ses conséquences. Une scène montrant un futur hypothétique n'est là que pour retourner le couteau dans la plaie et montrer que l'homme connu avant sous le nom d'Anakin Skywalker a fait son choix.

Mais pour gagner ses galons, l'Empereur force son élève à se faire sa propre arme Sith : un nouveau sabre laser qui lui est propre. L'occasion pour le lecteur d'en apprendre un peu plus sur les méthodes des Siths et connaître les raisons de la teinte rouge des sabres laser. On retrouve ici le côté fourbe de Palpatine et sa façon de parler qui veut dire plusieurs choses en même temps.

Dark Vador s'en va donc chercher le matériau nécessaire pour fabriquer son nouvel outil de mort : un cristal Kyber, pris de surcroît à un Jedi. Tâche peu aisée quand on connait les résultats de l'Ordre 66. Néanmoins, avec un peu de jugeote, il retrouve la trace du premier antagoniste de cette nouvelle série : Kirak Infil'a. Le thème de la traque des derniers Jedis est un fil rouge supplémentaire de cette nouvelle saga. Mais attention, le vieux bougre Kirak n'est pas le Jedi de vos papas : c'est un guerrier, et pas des moindres. On apprend qu'il a fait voeu de "Barash" : c'est un retrait de la vie courante comme forme de pénitence. Tiens donc, ça explique aussi les exils d'Obi-wan et Yoda.

C'est peut-être le seul point un poil discutable sur ce tome. Ce Jedi est encore l'archétype de l'arrogance (ce qui a en partie amené l'ordre à sa perte). Et niveau "je sous-estime mon adversaire", il se pose là. Plusieurs fois, il a eu la chance d'écraser Vador aisément mais non, non il s'est senti bien supérieur et ce qui lui pendait au nez arrive forcément. Heureusement, c'est bien pour Vador qu'on achète cet album et là, c'est la régalade. Physiquement amoindri, il fait preuve d'un mental hors-norme, alimenté par sa rage pure. Le monstre prend forme.

Ce qui est bon dans ce 1er tome, c'est qu'il y a plein de petits éléments dans chaque case relatant des faits divers et variés pour les amateurs les plus acharnés de l'univers Star Wars, ainsi que des cases très fortes, qui retransmettent bien les émotions ressenties par le protagoniste. Camuncoli livre ici un bon travail, et les couleurs ajoutent beaucoup à l'ambiance voulue. Cet ensemble de traits appuyés et de couleurs prononcées fait qu'on est plus proche d'une série animée que d'un comics plus réaliste, et ça, dans le bon sens.

C'est pour ça qu'on se sent plus proche de "Clone Wars" avec ses éléments. D'ailleurs, le dernier épisode qui ferme cet ouvrage est un lien entre cette série et sa soeur "Rebels". Oui, il y en a pour tout le monde. Je n'ai pas envie de spoiler ceux qui ne regardent que peu les diverses couvertures VO, je n'en dirai donc que très peu sur cette partie (qui est d'ailleurs au top et qui lance l'arc suivant). On en apprend encore énormément sur ce nouvel empire et sur une de ses branches obscures. Les relations avec tous les personages présents sont géniales et on en veut encore (à suivre dans le tome 2).

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Dark Vador
- Les séquences émotionnelles fortes
- Le style des dessins
- Les références à Clone Wars et Rebels

LES POINTS FAIBLES

- Peut-être la caractérisation du Jedi, encore trop arrogant

 

4.5

It's good to be bad.

Conclusion

Ce tome n'a que très peu de défauts. Il plaira autant à ceux qui cherchent à connaître en profondeur cette icône cinématographique qu'est Dark Vador qu'aux fans les plus acharnés, qui trouveront de nombreuses références à Clone Wars et Rebels. Du pain béni pour tous. Vivement le tome 2.

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