La série [i]Green Lantern[/i] est sans conteste l’une des séries phares de DC Comics. Depuis sa reprise en main par Geoff Johns, elle a connu les meilleurs succès critiques et commerciaux de l’éditeur et la franchise a été remise en avant grâce à des events de qualité tels que [i]La Guerre du Sinestro Corps[/i], [i]Blackest Night[/i] ou encore [i]Brightest Day[/i]. Elle a de ce fait été très peu affectée par l’affreux reboot de DC Comics et Geoff Johns a poursuivi son petit bout de chemin. Le premier tome, dont vous pouvez retrouver la critique en cliquant [url=http://www.mdcu-comics.fr/news-007677-urban-comics-vf-green-lantern-tome-1-sinestro.html]ici[/url], nous montrait ainsi le retour de Sinestro au sein du Corps et sa difficile collaboration avec Hal Jordan. Ce deuxième tome, très attendu, se concentre lui sur les secrets de la Tribu Indigo et le retour de Black Hand, célèbre membre du Black Lantern Corps.
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Tout d’abord, l’ouvrage est très soigné. Certes, on pourrait regretter que la couverture choisie soit la même que celle du [i]Green Lantern Saga # 11[/i] mais elle est quand même très jolie. Nous avons toujours le droit à une remise en contexte et une présentation des personnages au début du volume, ce qui n’est pas pour me déplaire, et surtout, Urban Comics a également eu la bonne idée d’insérer une magnifique double-page à la fin de ce tome pour annoncer le prochain gros event de la franchise : [i]L’Avènement de la Troisième Armée[/i]. Nous remarquerons la présence des couvertures mais également le fait que l’erreur au sujet de la page manquante de [i]Green Lantern Saga #12[/i] n’a pas été reproduite ici.

La force de ce deuxième tome reste, selon moi, la même que celle du premier : le personnage de Sinestro ! Un personnage auquel je me suis vraiment attaché ces dernières années grâce à l’incroyable travail de Geoff Johns et qui est ici, à mon humble avis, le véritable héros de cette histoire.
Premièrement, Geoff Johns fait ce qu’il n’avait pas fait lors du premier tome (qui pourtant s’y serait bien prêté) et approfondit le passé du personnage, lui donnant alors une dimension plus humaine, plus tragique et plus touchante. On en découvre plus sur lui, ses liens avec Abin et Arin Sur mais aussi sur les évènements qui l’ont conduit à être comme il est. Alors certes, il reste des zones d’ombre et on aimerait avoir plus de réponses mais nul ne doute que Geoff Johns approfondira encore le passé de Sinestro dans les prochains numéros.
En plus de cela, les relations entre Sinestro et Hal Jordan sont toujours aussi bien gérées. On a le droit à quelques dialogues savoureux et certaines situations qui feront sourire. Malgré cela, Geoff Johns fait évoluer le duo Jordan/Sinestro et montre les liens qui les unisse et la complicité naissante entre les deux Green Lantern qui ont besoin l’un de l’autre et ceci malgré leurs différences.

L’autre gros point fort de ce tome concerne les révélations sur la Tribu Indigo, ce Corps dont on ne savait encore quasiment rien du tout. Une nouvelle fois, je ne peux que saluer Geoff Johns pour la maîtrise de son univers et de son intrigue. De nombreuses références aux évènements passés sont faites et réutilisées et de nombreuses pièces du puzzle s’assemblent (notamment sur la sulfureuse Indigo-1), nous permettant alors d’avoir quelques révélations très surprenantes. Notons aussi qu’une nouvelle fois, Le personnage d’Abin Sur est également remis sur le devant de la scène. Décidément, Geoff Johns doit beaucoup affectionner ce personnage et j’en viens presque à espérer une série écrite par l’auteur qui serait focalisé sur lui. Bien-sûr, cet illustre personnage sort encore une fois grandi de cette saga et joue un rôle ô combien important dans les évènements en cours. Evidemment, l’action n’est pas en reste et Johns utilise avec brio le côté cosmique de la franchise : aliens dangereux, planètes hostiles, anneaux de pouvoirs… tout y passe et on a le droit à une histoire habilement menée et caractérisée par d’importantes révélations et un véritable cocktail d’action intergalactique.

Dans ce tome, Geoff Johns ramène aussi Black Hand sous le feu des projecteurs. Vilain emblématique de [i]Blackest Night[/i], on ne l’avait plus revu depuis ce sombre évènement. Un retour qui fait quelque peu redite au vu des précédents évènements mais qui reste tout de même bien amené dans le sens où l'on découvre ce qui est arrivé au personnage depuis la fin de [i]Blackest Night[/i]. Malgré tout, l’arc autour du personnage est plus « mou » que l’histoire autour de la Tribu Indigo. Alors oui, le lecteur ne pourra être que nostalgique de [i]Blackest Night[/i] mais Johns n’arrive pas à redonner au vilain toute la splendeur qu’il avait durant ce crossover. L’auteur arrive parfaitement à retranscrire une ambiance morbide, malsaine et à montrer un vilain terrifiant mais la tension redescend d’un cran par rapport aux précédents chapitres sans doute parce que l’histoire sonne moins cosmique mais se concentre aussi beaucoup sur les Gardiens.

Les Gardiens et leur plan ! Il s’agit là d’un autre élément très important de ce deuxième tome. Une nouvelle fois, Geoff Johns continue d’assembler les dernières pièces de son puzzle concernant le plan et la déchéance des Gardiens, une déchéance qu’il avait commencé à mettre en place dès [i]La Guerre du Sinestro Corps[/i] et qui atteint ici son apogée. Les rebondissements s’enchainent sans temps mort et c’est presque trop rapide : on a plein de questions, on veut vite voir la suite mais une chose est sûre : Johns nous prépare quelque-chose de dantesque pour la suite et les Gardiens vont y jouer un rôle de premier plan.

Du côté des dessins, Doug Mahnke continue de faire du bon travail. Certes, l’artiste divise et a ses détracteurs mais moi, j’adhère parfaitement à son style qui est à la fois simple, dynamique et efficace. Malgré tout, certaines de ses planches restent inégales et il y a quelques défauts (notamment au niveau des visages) mais ils restent très peu nombreux et l’artiste s’est considérablement amélioré depuis sa venue sur le titre. Son Black Hand, son Sinestro restent ainsi particulièrement réussis mais surtout, j’avoue adorer sa Tribu Indigo. Le coloriste, Alex Sinclar, est lui aussi très inspiré et offre un travail à la hauteur du scénario de Johns et des dessins de Mahnke.

Toutefois, Doug Mahnke n’est pas le seul artiste à officier sur ce tome. Ainsi, le douzième numéro est assuré par Renato Guedes et Jim Calafiore. Un manque qui se fait ressentir car les deux artistes n’arrivent pas à livrer une prestation aussi fluide, soignée et jolie que Mahnke. Du côté de l’annual, on retrouve Ethan Van Sciver et Pete Woods. Tout d’abord, quel bonheur de retrouver Van Sciver sur du Green Lantern. On a l’impression de revenir au tout début du run de Geoff Johns sur le personnage et force est de constater que l’artiste offre la meilleure performance de ce tome. Quant à Pete Woods, il est très difficile pour lui de passer derrière Van Sciver et ce doit être pour cela que l’artiste ne m’a pas convaincu. Une nouvelle fois, j’ai trouvé les dessins bien moins fluides, dynamiques et soignés que pour Van Sciver et Mahnke.

[b]En conclusion, [i]Green Lantern : La Vengeance de Black Hand[/i] est une excellente lecture et s’inscrit dans la lignée des histoires précédentes de Geoff Johns qui s’impose véritablement comme le grand architecte de la franchise [i]Green Lantern[/i]. Certes, nous n’atteignons pas de nouveau l’ambiance de folie de [i]La Guerre du Sinestro Corps[/i] ou de [i]Blackest Night[/i] mais croyez-moi qu’on s’en approche fortement ! L’auteur assemble petit à petit les pièces de son puzzle et prépare tranquillement les prochains évènements qui s’annoncent dantesques. Deux petits regrets cependant dans ce tome : un interlude autour de Black Hand qui n’est pas très passionnant et un changement d’artiste préjudiciable dans le sens où Renato Guedes, Jim Calafiore et Pete Woods n’arrivent pas à être au niveau de Doug Mahnke et de Ethan Van Sciver.[/b]
[conclusion=4][/conclusion]
[onaime]- Le personnage de Sinestro et sa relation avec Hal Jordan.
- Les révélations et les surprises de ce deuxième tome.
- Un cocktail d’action intergalactique.
- Le plan des Gardiens qui se met en place.
- Les prestations de Doug Mahnke et d’Ethan Van Sciver.[/onaime][onaimepas]- L’histoire autour de Black Hand en dessous du reste.
- Les prestations de Renato Guedes, Jim Calafiore et Pete Woods.
- On veut vite la suite ![/onaimepas]
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