[Review VF] Spider-Gwen tome 1

[Review VF] Spider-Gwen tome 1

Mais qui est Spider-Gwen ? Il n’y a pas besoin d’être une lumière pour le deviner, il s’agit bien de Gwen Stacy . Mais, elle n’était pas morte ? Vous vous dites peut-être. Eh bien, oui, elle était morte. Mais ça, c’était sur la Terre-1, Terre principale où Gwen a été tuée par le Bouffon Vert sous les yeux de Peter Parker alias Spider-Man. Sur la Terre de cet univers (Terre-65), c’est Gwen qui a été mordue par l’araignée radioactive, c’est Peter qui est mort et c’est la belle blonde qui prend l’identité de Spider-Woman pour défendre la veuve et l’orphelin.

Le personnage de Spider-Gwen qui est apparu pour la première fois durant l’event Spider-Verse (Edge of Spider-Verse #2), et qui est tout de suite devenu populaire auprès des fans. Marvel ne pouvait donc faire autrement que de lancer une série à son nom qui débuta en VO en février 2015. Après les évènements de Spider-Verse, Gwen revient combattre le Vautour , affronter son père : le capitaine George Stacy (oui il est aussi en vie ici), qui sait que c’est sa fille qui se cache sous le masque de la super-héroïne, et enfin tenter de faire la paix avec ses amies de son groupe de musique : Les Mary Janes.

Le scénario de Jason Latour présente une Gwen qui n’a strictement rien à voir avec celle que les lecteurs connaissent comme étant « le premier amour de Peter Parker, qui était brillante et belle. » Ici, Gwen est certes toujours belle et brillante, mais elle est avant tout une adolescente qui vit avec son temps. Elle est batteuse dans un groupe de rock, a des problèmes de communication avec son père, et elle a un costume moderne qui fait écho à celui de Jessica Drew/Spider-Woman sur la Terre principale et à Batgirl de DC Comics. Ce qui saute aux yeux ici, c'est le fait que Gwen est remplie de remords face à la mort de Peter. Ils n’étaient pas en couple, mais on peut sentir que la blonde tenait néanmoins à lui. Ce qui fait forcément écho à la mort d’oncle Ben sur la Terre-616. Dans ses aventures précédentes, la presse écrite et l’opinion publique la nommaient responsable de la mort du jeune Parker, et la police (dont son père) était à ses trousses.

Dans les cinq premiers chapitres de ce tome 1, Gwen doit faire face à son destin, qui prend la forme du Vautour, ennemi très connu de l’univers du Tisseur, mais aussi à May Parker. Oui, elle aussi est vivante, pour ne rien changer. Gwen brille par le fait qu’elle possède sa propre personnalité, son identité, et n’est pas une pâle copie du Peter Parker de la Terre-616 au féminin. Les dialogues sont modernes, frais, et ne tombent pas dans les clichés que l’on a pus lire dans d’autres séries (Batgirl de Brendan Fletcher, je te regarde). Outre le Vautour, on prend un plaisir non dissimulé à découvrir Frank Castle toujours policier qui va mener la vie dure à la jeune super-héroïne, un Matt Murdock différent ici aussi, mais également Felicia Hardy alias Black Cat. Ne vous attendez pas à un costume en cuir pour cette dernière, ni à la voir cambrioler des musées, car ici Felicia chante ! Jason Latour s’est fait plaisir et arrive à nous faire plaisir également. 

Les dessins de Robbi Rodriguez sont efficaces et collent parfaitement à l’atmosphère du titre qui le rend encore plus frais aux yeux du lecteur - surtout s'il est novice. Les couleurs de Ricco Renzi sont vives, et les traits rappellent ceux des graffitis, qui collent à la personnalité de Gwen  : rebelle sans tomber dans le cliché "emo". Les formes des personnages, comme Les Mary Janes, sont réalistes puisque ce sont des adolescentes et on ne se retrouve pas dans l'archétype où les jeunes filles sont souvent dessinées avec des corps de "mannequins".  

Au final, ce premier tome de Spider-Gwen se démarque par son envie d’emprunter un chemin différent de son titre « jumeau » Spider-Man, même si des similarités existent bel et bien. Jason Latour s'amuse dans sa cour de récré et tente de nous en faire profiter. Gageons que Gwen Stacy continue de prendre son envol pour mieux tisser sa toile dans nos cœurs.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le caractère de Gwen Stacy "nouvelle formule"
- Les dessins de Robbi Rodriguez
- La volonté de Jason Latour de faire un scénario qui se démarque

LES POINTS FAIBLES

- Les similarités avec le titre Spider-Man qui pèsent parfois

 

4

Gwen tisse sa toile avec envie

Conclusion

Un très bon début pour cette Gwen Stacy "nouvelle formule" qui, on l'espère, va nous en mettre plein la vue. À découvrir

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Encore des omnibus !

  • Boben
    Boben

    il y a 8 ans

    Pour moi qui adore les what if et autres mondes parallèles, j'aime beaucoup ce titre.
    Je regrette juste que l'épisode pilote (dans lequel Gwen gagne ses pouvoirs et combat le peter parker de ce monde) ne se trouve pas dans ce tome 1!!! C'est très dommage pour un tome 1.

    • Neirda
      Neirda

      En réponse à Boben

      il y a 8 ans

      Surtout que dans le relié US ce chapitre est présent.

  • Jadow
    Jadow

    il y a 8 ans

    C'est vrai que manquer le Origin Story est génant... Quelqu'un sait dans quel numéro kiosque il se trouve ?