Les semaines se suivent et se ressemblent, vous êtes désormais habitués, le samedi soir, c'est l'heure du Zap sur MDCU !
Voici donc votre désormais habituelle sélection de numéros sortis en kiosque cette semaine, les bons comme les moins bons, nous vous parlons de tout dans le Zap.
Et comme d'habitude, vous pouvez aussi retrouver le Zap'Marvel
ici.
Animal man 20 (5/5)
Lemire ose tout, c’est à ça qu’on le reconnaît. Ici, le concept de mise en abyme est encore une fois utilisé pour nous présenter le super-héros Buddy Baker non pas en tant qu’Animal man mais arborant le costume de Red Thunder. Et si ce nom ne vous est pas inconnu, c’est normal, sa première apparition remonte à
Animal Mal #6 que je vous invite à relire car cet épisode est construit à l’identique de celui sorti cette semaine. Et surtout, ces deux issues ont le même titre. Ici donc on nous présente Buddy Baker, l’acteur studio, dans un récit pudique qui suggère plus qu’il ne raconte, en faisant appel au bon sens du lecteur pour comprendre la douleur du personnage principal.
Et Red Thunder est en fait le nom de justicier que l’acteur incarne dans le film qui nous est présenté ici. C’est un plaisir de trouver les similitudes entre le personnage fictif et notre super-héros et on peut commencer par le nom : Red Thunder renvoie évidemment vers le « Red » (le Sang en VF). Une vie de famille désastreuse, une célébrité qui l’éloigne de ses idéaux, un point qui nous offre une clé sur ce qui attend Baker dans les prochains titres, un désir de fuir la société… et même le nom du film identique au titre de l’arc que nous sert Lemire,
Tights. La mise en abyme est même parfaitement illustrée par la couverture et le deuil d’Animal man est particulièrement émouvant quand on se souvient que dans
Animal Man #6 c’est justement son fils qui commençait à regarder ce film. Un titre à savourer.
World’s finest 12 (4/5)
La série est vraiment sur une bonne lancée et la mythologie kyrbienne des New Gods continue de prendre place dans les New52. Comprendre par là qu’un gros méchant d’Apokolips viendra hanter les pages de ce titre, après avoir vu Darkseid dans
Justice League, Steppenwolf dans
Earth 2 (qui fait justement des siennes à la fin de l’épisode de cette semaine) et Mokkari (dont l’origine a été modifiée) dans
O.M.A.C. Dans cette série, depuis annulée, nous avions déjà aperçu celui qui vient embêter ici
Power Girl et
Huntress : Desaad, le loyal serviteur de Darkseid. Et par embêter je veux dire, détruire leur vie, surtout celle de
Power Girl . Clairement Levitz emprunte le même schéma narratif que dans sa série
Legion of Super-heroes, à savoir quand on pense que la situation ne peut plus empirer, le scénariste nous prouve que si. On renoue alors avec l’identité même des comics en ayant hâte de lire la suite pour voir comment ces super-héroïnes vont s’en tirer. Le seul point faible reste les dessins, quelque peu inégaux d’une page à l’autre, surement dû au fait que trois dessinateurs se sont partagé le travail, en incluant un flashback. On notera que cet épisode fait suite à
Supergirl #19 car
Power Girl a définitivement retrouvé son costume échancré d’avant reboot.
Earth 2 12 (3/5)
Que se passe-t-il quand l’équipe illustratrice domine le scénariste ? On a une issue telle que celle-ci. Parce qu’en effet, côté scénario, seuls les héros volent haut ici. Après avoir mis la main sur le heaume de Nabu, Khaled investi des pouvoirs de
Dr Fate , Flash et
Green Lantern en viennent enfin aux mains avec cette pipelette de Wotan. Un combat quelque peu expédié même, ponctué par un dialogue maladroit qui nous propose toutefois un cours pour les nuls sur la mythologie égyptienne.
Mais ici le véritable point fort sont les dessins de Nicola Scott et les talents d’encreur de Trevor Scott (je pourrais aussi citer les coloristes). A coup de doubles-pages, c’est l’extase picturale pour les amateurs d’effets lumineux. Passer d’une nuit étoilée en Chine à un ciel bleu ensoleillé à Boston qui nous donne vraiment envie, ça n’a pas de prix. L’armure dorée de Fate illumine ses apparitions. Des dessins qui contrebalancent donc un scénario un peu pauvre mais lorsqu’on sait ce que nous prépare Robinson qui nous offre l’occasion d’assister à une véritable création d’équipe, on le pardonne. Sans oublier le retour bientôt de
Batman …
Action comics 20 (2,5/5)
Deuxième épisode de l’arc signé par Andy Diggle qui ne sera pas resté longtemps sur le titre. Si on est bien loin du récit décousu mais riche de Morrison, le scénario reste plaisant même si la menace hybride que doit affronter
Superman n’est pas très convaincante. Entre la catastrophe scientifique et le retour des morts-vivants, avec des phrases clichés du genre « Mais où est la police ? », le plan de Luthor qui s’installe de plus en plus en tant que gros vilain dans la franchise peine à se mettre en place. D’autant que Diggle nous présente une Dr Shay Veritas déjà aperçue dans la série
Superman notamment, avant le crossover
H’el on Earth, qui n’en est pas à sa première rencontre avec l’homme d’acier. Cette scientifique énigmatique dont le nom rappellera des souvenirs aux lecteurs de la Saison 11 de
Smallville a déjà été sauvée par
Superman , rappelle-t-elle, une histoire qui nous sera sûrement contée plus tard. Dommage, on aurait pu commencer par là.
Mais heureusement, Tony Daniel et ses traits exquis sont un véritable régal visuel. Et le moins qu’on puisse dire c’est que l’équipe d’encreur maîtrise le camaïeu rouge. Sans oublier un back-up qui plonge dans le passé de
Krypton , avant sa destruction, pour nous présenter une planète qui n’était pas si pacifique que ça, finalement.
Phantom Stranger 8 (2/5)
Le moins qu’on puisse dire c’est que les éditeurs de DC assument complètement d’avoir conféré une identité précise au Phantom alors qu’avant le reboot celle-ci était restée floue. Pour ceux qui l’ignorent encore, il n’est nul autre que Judas Iscariote, le disciple de Jésus qui le trahit. Mais ici, Dan DiDio et Dematteis, la tête et les jambes, persistent et signent en dévoilant les origines de son identité humaine. Oui parce qu’en plus, cette entité autrefois charismatique (comprendre avant le reboot) est devenu un père de famille et depuis trois épisodes tente de retrouver sa femme et ses enfants qui ont disparu. Bon, pas de suspense, on découvre ici qui sont les ravisseurs. Mais de toute façon ce n’est pas la plus grande révélation de l’épisode.
Non, en fait ce que nous révèle ce titre c’est que les scénaristes sont prêts à tout pour redonner de l’intérêt à une série qui a dû mal à décoller. Et plutôt que de changer de scénariste (DiDio ne va pas se virer), on utilise un cameo d’une équipe dont la série a un peu plus de succès, (la
Justice League Dark), on crée un nouveau personnage féminin,
Nightmare Nurse qui allie à la fois lubricité cliché (le coup de l’infirmière coquine, sérieusement ??) et pouvoirs magiques. On mélange le tout sans soigner les coups de crayon et on nous sert ça en nous faisant croire que ça aboutira à l’event de l’année. Avec l’arrivée de la nurse, ce sont les cosplayers qui vont être ravis et autres amateurs des atouts féminins. Mais pas le lecteur.
Batwing 20 (1,5/5)
Luke Fox, le fils de
Lucius Fox est donc le nouveau Batwing. Et c’est donc son baptême de feu en Afrique, sous l’œil avisé d’un
Batman dans le rôle de formateur. Palmiotti et Gray sont tombés dans le piège d’avoir fait démarrer en trombe les aventures de ce jeune diplômé qui est très fier d’endosser ce costume. Dès la première case, l’action est au rendez-vous. Et comme toujours lorsque ce schéma narratif est adopté, on a forcément droit à des flashbacks pour remplir les ellipses, parce qu’à la fin de l’épisode précédent, on voyait juste
Batman choisir la nouvelle personne qui incarnerait Batwing. Classique et ennuyant. Et puis cette tentative maladroite de raccrocher les wagons avec la nouvelle série
The movement… On attendait vraiment plus de la part du duo de scénaristes. Sans oublier le premier ennemi que Luke affronte…une atrocité sur tous les plans. L’ambiance africaine qui régnait dans le titre a disparu, même dans les dessins de Pansica et Ferreira. Autrement dit, le changement d’équipe opéré dans le titre précédent ne porte pas ses fruits et on sait presque déjà à quoi s’attendre avec le jeune Luke Fox.
Swamp Thing 20
La créature des marais devient trop larmoyante. Paralysée par l’épouvantail, on découvre ce qu’il se passe dans sa tête, un étrange mélange de mélo/pathos horrifique. Charles Soule rend Swamp Thing trop humain et la fin de l’épisode est trop abrupte.
The Movement 1
Début chaotique pour cette nouvelle série de Gail Simone.
Doc’ nous explique pourquoi
ici
Stormwatch 20
On ne comprend toujours pas ce qu’il s’est passé dans la tête du scénariste Starlin. Pourquoi faire disparaître l’équipe mise en place depuis le reboot ? Pourquoi les remplacer par la même équipe que celle qui faisait les riches heures du label Wildstorm ? Même le graphisme du titre, sur la cover, est redevenu celui d’avant les New52. Du coup, on ne sait plus quoi faire : doit-on s’intéresser à ces nouvelles versions d’Apollo, Midnighter et Cie ou disparaîtront-ils à leur tour pour laisser revenir ceux qu’on connaît depuis les New52 ?
Aquaman 19
Avec une semaine de retard, Aquaman nous livre sa WTF cover qui évidemment n’en est pas une car elle n’a rien d’extraordinaire. Mais le récit reste quant à lui toujours aussi agréable à lire. Deuxième épisode d’un arc qui promet de grands changements pour
Aquaman . A suivre.
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