La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Le monde de Flashpoint Tome 1 : Batman. Le numéro est écrit et dessiné par un collectif d'auteurs. Il est sorti le 2 juillet pour 23 euros. Il contient les titres US Flashpoint Batman : Knight of Vengeance #1-3 ; Flashpoint Deadman & The Flying Graysons #1-3 ; Flashpoint Deathstroke & The Curse of the Ravager #1-3 ; Flashpoint Secret Seven #1-3.
Bienvenue dans un monde où la guerre fait rage entre les Atlantes du Roi Arthur et les Amazones de la Princesse Diana. Un monde dans lequel Thomas Wayne protège Gotham, une ville rongée par le vice et le jeu, d'une poigne de fer sous le masque de Batman . Un monde dans lequel un pirate nommé Deathstroke conduit son navire, le Ravager, sur des surfaces submergées. Un monde dans lequel les Grayson et Deadman sont les attractions principales du Cirque Haly. Et un monde dans lequel, les Secret Seven sont appelés à se rassembler. Bienvenue dans le monde de Flashpoint.
Cela n'arrive pas en vrai... S'il te plait... Thomas... Dis-moi que ce n'est pas vrai.
Le titre étant ce qu'il est, cette chronique tendra plus vers la présentation que vers la review pure et dure. Il faut dire aussi qu'il y a beaucoup de choses à dire autant du titre. Nous allons donc commencer par remettre l'oeuvre dans son contexte.
En 2011, Geoff Johns lance son Flashpoint. Le but ? Foutre la merde au sein des univers DC afin de lancer le New 52. Dans les faits, il s'agit donc de faire un scénario qui expliquerait un nouveau départ pour certains personnages DC... et pas pour d'autres. Flashpoint tend donc vers les anciennes crises DC sur le principe général mais sans en avoir l'envergure ni les répercussions. Pour ce qui est du scénario en lui-même, il est assez simple : Barry se réveille dans un univers très différent de celui qu'il a connu. Sa mère est vivante, Wonder Woman et Aquaman et leur peuple respectif se livrent à une terrible guerre qui a ravagé toute l'Europe, Thomas Wayne porte la cape de Batman suite au décès de son fils... Le point d'orgue de ce récit étant le fait que Barry soit le seul et unique responsable de tous ces changements.
En parallèle à Flashpoint de Johns (qui est donc la série "mère"), vous avez de nombreuses mini-séries tenues par différentes équipes créatives. Ce sont ces mini-séries que nous retrouvons dans le monde de Flashpoint. Dans ce premier tome, nous aurons donc Batman : Chevalier de la vengeance, Deadman et les Grayson volants, Deathstroke et la malédiction des Ravageurs et enfin, les sept secrets. Chacun de ces "arcs" tient en trois numéros et ont pour point commun le fait de se concentrer sur une petite poignée de personnages et ce, au sein de l'univers Flashpoint.
Je ne sais pas si on peut s'y fier. Dès qu'on a affaire aux Amazones et aux Atlantes, tout est possible. Demande à la France.
Pour ce qui est du contenu, il est assez difficile de donner des vérités générales tant les histoires sont différentes les unes des autres. Finalement les seuls points communs sont le fait que le lecteur peut s'amuser à trouver les petites différences par rapport au véritable DCverse mais également la présence d'une certaine violence. Pour certaines histoires, nous sommes même face à certains actes qui vont au-delà de la violence. Parfois, on est vraiment dans la cruauté et le sadisme. De manière générale, toutes les histoires parviennent à tirer leur épingle du jeu. La troisième histoire est peut-être un peu plus classique, plus convenue, mais elle n'en reste pas moins bonne que les autres. Sans surprise, l'arc écrit par Brian Azzarello est assez dingue. On a beau s'attendre à certains évènements puisque nous en avons eu un écho dans le Flashpoint de Johns, cela n'en reste pas moins jouissif. Les moments forts, connus ou non, ne manquent pas et la fin est tout bonnement incroyable.
Nous sommes devenus soldats le jour où cette guerre a éclaté. Mais nous l'ignorions encore.
Pour ce qui est de la partie graphique, il y a du bon et du moins bon. Le premier arc est assez dingue visuellement parlant tant sur le dessin, la colorisation et le jeu d'ombres. A l'inverse, le deuxième arc a des hauts et des bas au niveau des dessins et il n'est pas rare d'avoir une impression de "pixelisation". On mentionnera aussi l'intervention de George Perez sur le dernier arc qui nous fait voyager vingt ans en arrière sans aucun problème et pour notre plus grand plaisir. Les covers sont également plutôt bonnes. On peut voir des choses assez classiques comme les covers autour du Deathstroke et du plus original comme les covers de Deadman et les Grayson volants qui représentent des prospectus de cirque.
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