Nouveau numéro de la rubrique MDCU consacrée aux sorties VO hebdomadaires, le Zap' MDCU !
C'est parti pour les sorties du 24 mars! Chez DC Comics, on découvre Teen Titans Academy et la relance d'Harley Quinn ainsi que l'arrivée des nouvelles équipes créatives d'Action Comics, Detective Comics et Batman/Superman. Chez Marvel, on suit toujours the Amazing Spider-Man, Guardians of the Galaxy et Cable, on a été voir ce que donnait Alien chez l'éditeur. En indé, on est retourné lire Stray Dogs chez Image Comics et Power Rangers chez Boom! Studios.
Vous pouvez toujours participer à cette rubrique, il vous suffit pour ça de laisser vos critiques sur les fiches des numéros, que vous trouverez listées chaque semaine dans le calendrier des sorties VO. Elles apparaitront ensuite dans les numéros du Zap à la vue de tous.
Un numéro introductif qui nous présente le concept de l’école et ses élèves. L’ensemble est assez prometteur, les dialogues entre les nouveaux et anciens personnages fonctionnent. Certains des nouveaux élèves sont intéressant, même si c’est dommage de ne pas revoir plus de jeunes Super-héros déjà existant. L’auteur lance divers mystères ou pistes efficacement, c’est le cas pour l’intrigue autour de Red X même si j’espère que la série ne tournera pas uniquement autour de son identité pour qu’on développe quand même le reste de l’académie. Enfin, le dessin Rafa Sandoval offre une ambiance lumineuse et énergique pour le titre, même si le rendu des cheveux de certains personnages féminins est assez étrange.
En général, les titres autour d'école ou d'académie de super-héros fonctionnent très bien sur moi et c'est effectivement le cas avec celui-ci. On reprend très vite après le court segment aperçu dans Infinite Frontier, les nouveaux élèves arrivent sur place et découvrent les lieux. Même s'ils sont professeurs maintenant, les Titans ne perdent pas leur personnalité et se montrent inspirants. Tim Sheridan prend le temps d'offrir un petit moment à la plupart des petits nouveaux, permettant de déceler très vite leur caractère. Comme l'a dit Uraphire, des pistes sont lancés par-ci par-là mais le gros de l'intrigue tourne autour de Red X, en espérant que cela ne dure pas plus d'un arc même si DC semble vouloir capitaliser sur ce mystère. Rafa Sandoval est un artiste très solide de l'écurie DC et offre de belles pages avec une colorisation éclatante d'Alejandro Sanchez.
Fin de ce qu'on pourrait considérer comme la première saison de la série, tout ce que l’auteur avait mis en place dans les numéros précédents trouvent leurs conclusions ici. Ewing arrive à trouver des fins satisfaisantes pour les différentes intrigues et lance une nouvelle ère pour le titre à découvrir le mois prochain. Le numéro ne marcherait pas aussi bien sans Juan Cabal qui propose des compositions de pages sublimes et rend l’action dantesque !
Première partie de run terminé par Al Ewing qui aura su traverser les impératifs éditoriaux (Empyre, King in Black etc) avec brio. L'auteur et l'artiste Juan Cabal ont très bien mené cette année de transition vers le nouveau statut des Gardiens, sans trahir l'esprit de l'équipe. En espérant que la suite sera au moins aussi captivante, même si elle devra se faire sans le talent et la créativité de Juan Cabal qui laisse sa place sur le titre..
Fin de ce qu'on pourrait considérer comme la première saison de la série, tout ce que l’auteur avait mis en place dans les numéros précédents trouvent leurs conclusions ici. Ewing arrive à trouver des fins satisfaisantes pour les différentes intrigues et lance une nouvelle ère pour le titre à découvrir le mois prochain. Le numéro ne marcherait pas aussi bien sans Juan Cabal qui propose des compositions de pages sublimes et rend l’action dantesque !
Première partie de run terminé par Al Ewing qui aura su traverser les impératifs éditoriaux (Empyre, King in Black etc) avec brio. L'auteur et l'artiste Juan Cabal ont très bien mené cette année de transition vers le nouveau statut des Gardiens, sans trahir l'esprit de l'équipe. En espérant que la suite sera au moins aussi captivante, même si elle devra se faire sans le talent et la créativité de Juan Cabal qui laisse sa place sur le titre..
Suite de cette histoire de chiens qui cherchent à aider la nouvelle venue à vérfiier si la personne qui les a recueilli a tué sa maitresse. L'histoire avance et c'est de plus en plus glauque. Déjà le premier numéro mettait le doute sur le fait que le personnage humain tuait des femmes et récupérait leur chien, mais là c'est plus ou moins confirmé et ça va encore plus loin. C'est assez dérangeant mais on a envie de suivre l'enquête de chiens. Une bonne surprise qui se confirme en tout cas.
Suite de cette histoire de chiens qui cherchent à aider la nouvelle venue à vérfiier si la personne qui les a recueilli a tué sa maitresse. L'histoire avance et c'est de plus en plus glauque. Déjà le premier numéro mettait le doute sur le fait que le personnage humain tuait des femmes et récupérait leur chien, mais là c'est plus ou moins confirmé et ça va encore plus loin. C'est assez dérangeant mais on a envie de suivre l'enquête de chiens. Une bonne surprise qui se confirme en tout cas.
Début d'une nouvelle saga Alien chez Marvel ! Et un premier numéro assez mitigé, plutôt bien construit sur certains aspects, mais qui manque de quelque chose pour en faire un titre Alien efficace. Johnson s'inscrit bien dans la continuïté de la franchise, il y a une petite remise en contexte bien utile, et des visages connus pour replonger en douceur. Le scénariste prend le temps d'installer ses personnages, ce qui est plutôt plaisant, mais les dialogues et les relations présentées sont assez faiblards, voir stéréotypés. L'intrigue du groupe rebelle peut être intéressante, mais ce n'est pas assez développé pour vraiment y accrocher sur ce premier numéro. Mais le gros point faible, ce sont sans doute les dessins. Je n'ai jamais été un grand fan de Larroca et on retrouve ses défauts d'arrière-plans trop vides et unis et de personnages un peu trop statiques. L'aspect futuriste et plutôt bien représenté, mais l'ambiance d'une saga spatiale comme Alien n'est pas forcément au rendez-vous.
Début de la série Alien chez Marvel, et c’est très classique niveau scénario. On part sur des bases et des ficelles qu’on a déjà vu dans d’autres titres de la franchise. Même chose pour les types de personnages, et les dialogues qui sont classiques. Ce qui jouera pour les numéros suivants sera le traitement de l'intrigue. Pour les dessins par contre, c'est assez moche. Les visages qui ont l'air Photoshopé, les proportions des corps et certains scènes sont immonde ! À noter quand même, qu'il représente plutôt bien les Xénomorphes.
Début d'une nouvelle saga Alien chez Marvel ! Et un premier numéro assez mitigé, plutôt bien construit sur certains aspects, mais qui manque de quelque chose pour en faire un titre Alien efficace. Johnson s'inscrit bien dans la continuïté de la franchise, il y a une petite remise en contexte bien utile, et des visages connus pour replonger en douceur. Le scénariste prend le temps d'installer ses personnages, ce qui est plutôt plaisant, mais les dialogues et les relations présentées sont assez faiblards, voir stéréotypés. L'intrigue du groupe rebelle peut être intéressante, mais ce n'est pas assez développé pour vraiment y accrocher sur ce premier numéro. Mais le gros point faible, ce sont sans doute les dessins. Je n'ai jamais été un grand fan de Larroca et on retrouve ses défauts d'arrière-plans trop vides et unis et de personnages un peu trop statiques. L'aspect futuriste et plutôt bien représenté, mais l'ambiance d'une saga spatiale comme Alien n'est pas forcément au rendez-vous.
Début de la série Alien chez Marvel, et c’est très classique niveau scénario. On part sur des bases et des ficelles qu’on a déjà vu dans d’autres titres de la franchise. Même chose pour les types de personnages, et les dialogues qui sont classiques. Ce qui jouera pour les numéros suivants sera le traitement de l'intrigue. Pour les dessins par contre, c'est assez moche. Les visages qui ont l'air Photoshopé, les proportions des corps et certains scènes sont immonde ! À noter quand même, qu'il représente plutôt bien les Xénomorphes.
Un épisode solide qui vaut surtout pour les dessins de Patrick Gleason, qui fait du bien à la rétine après le passage de Mark Bagley. Avec ce numéro, la construction de Nick Spencer autour de certains éléments va enfin payer et promet une confrontation sympathique au prochain épisode. Ça fait plaisir de voir l'attention du récit être un peu portée vers l'entourage de Peter Parker.
Un épisode solide qui vaut surtout pour les dessins de Patrick Gleason, qui fait du bien à la rétine après le passage de Mark Bagley. Avec ce numéro, la construction de Nick Spencer autour de certains éléments va enfin payer et promet une confrontation sympathique au prochain épisode. Ça fait plaisir de voir l'attention du récit être un peu portée vers l'entourage de Peter Parker.
J'aime beaucoup cette série Cable, pourtant j'avais beaucoup mal avec cette version rajeunie du personnage au début. Mais Gerry Duggan le rend très attachant et en fait un vrai héros. Cet épisode lui permet d'interagir avec plusieurs X-Men et les dialogues sont très bons. Même si la menace me semble un peu réchauffée, l'histoire se lit très bien et puis comment ne pas apprécier le trait de Phil Noto.
J'aime beaucoup cette série Cable, pourtant j'avais beaucoup mal avec cette version rajeunie du personnage au début. Mais Gerry Duggan le rend très attachant et en fait un vrai héros. Cet épisode lui permet d'interagir avec plusieurs X-Men et les dialogues sont très bons. Même si la menace me semble un peu réchauffée, l'histoire se lit très bien et puis comment ne pas apprécier le trait de Phil Noto.
Même si je ne suis pas fan de cette prolifération d'anthologies aux thèmes colorés, il y a du bon dans ce numéro. Le second segment illustré par Sara Picheli est très beau et représente bien comment mettre au service de l'histoire la particularité de cette anthologie, contrairement au premier segment que j'ai retrouvé très moyen comme ouverture du numéro. Puis Al Ewing montre en troisième partie qu'il faut tenter des choses avec une histoire "dont vous êtes le héros" qui vous met à la place de Carnage. Carnage : Black White & Blood commence donc avec un numéro sympathique mais je ne reviendrai pas pour la suite.
Même si je ne suis pas fan de cette prolifération d'anthologies aux thèmes colorés, il y a du bon dans ce numéro. Le second segment illustré par Sara Picheli est très beau et représente bien comment mettre au service de l'histoire la particularité de cette anthologie, contrairement au premier segment que j'ai retrouvé très moyen comme ouverture du numéro. Puis Al Ewing montre en troisième partie qu'il faut tenter des choses avec une histoire "dont vous êtes le héros" qui vous met à la place de Carnage. Carnage : Black White & Blood commence donc avec un numéro sympathique mais je ne reviendrai pas pour la suite.
Fin du crossover Golden Age, et c’est pas folichon. La narration se montre répétitive, la conclusion se fait sans trop surprise et d'envergure. En même temps, les dialogues restent justes sur la thématique abordée et les pistes lancées pour le titre restent intrigantes. Pour les dessins, ça reste dans la ligné du précédent épisode, ils sont corrects mais pas magnifiques non plus. Enfin, il y a le back-up sur Midghniter qui continue son intrigue de Future State, mais qui est très court pour proposer quelque chose de satisfaisant.
Dans la lignée de la première partie dans la série Superman, c'est assez médiocre. Si le coeur de l'histoire et cette métaphore du "Golden Age" que Johnson souhaite raconter est plutôt sympa, tout ce qui se déroule autour est sans grand intérêt, parce que pas très bien écrit. Le début est une répétition de la première partie, les scènes d'action sont racontées de manière bien trop légère et les dessins n'aident pas, dispersant les personnages un peu n'importe où sur les pages. Et on passe totalement à côté des enjeux parce que tout va trop vite. Ce n'était qu'une intrigue permettant d'en lancer d'autres plus importantes, sans doute, mais si l'écriture des deux séries conserve ce même style, ça ne va pas voler très haut.
Fin du crossover Golden Age, et c’est pas folichon. La narration se montre répétitive, la conclusion se fait sans trop surprise et d'envergure. En même temps, les dialogues restent justes sur la thématique abordée et les pistes lancées pour le titre restent intrigantes. Pour les dessins, ça reste dans la ligné du précédent épisode, ils sont corrects mais pas magnifiques non plus. Enfin, il y a le back-up sur Midghniter qui continue son intrigue de Future State, mais qui est très court pour proposer quelque chose de satisfaisant.
Dans la lignée de la première partie dans la série Superman, c'est assez médiocre. Si le coeur de l'histoire et cette métaphore du "Golden Age" que Johnson souhaite raconter est plutôt sympa, tout ce qui se déroule autour est sans grand intérêt, parce que pas très bien écrit. Le début est une répétition de la première partie, les scènes d'action sont racontées de manière bien trop légère et les dessins n'aident pas, dispersant les personnages un peu n'importe où sur les pages. Et on passe totalement à côté des enjeux parce que tout va trop vite. Ce n'était qu'une intrigue permettant d'en lancer d'autres plus importantes, sans doute, mais si l'écriture des deux séries conserve ce même style, ça ne va pas voler très haut.
Nouvelle équipe créative qui propose une direction étonnante en explorant la richesse du Multivers. Avec pour particularité de contenir 2 histoires simultanées à lire parallèlement. Les 2 récits sont bien ficelés et utilisent bien le format de 2 histoires de façon maligne. Un 1er épisode original dans la façon de le lire et qui bénéficie du talent d’Ivan Reis pour nous offrir des dessins excellents.
Nouvelle équipe créative qui propose une direction étonnante en explorant la richesse du Multivers. Avec pour particularité de contenir 2 histoires simultanées à lire parallèlement. Les 2 récits sont bien ficelés et utilisent bien le format de 2 histoires de façon maligne. Un 1er épisode original dans la façon de le lire et qui bénéficie du talent d’Ivan Reis pour nous offrir des dessins excellents.
Début du run de Mariko Tamaki qui place essentiellement des personnages pour lancer son intrigue. On voit aussi qu'on risque d'avoir l'émergeance ici de the Magistrate qu'on a vu dans Future State. Pour l'instant, on a de la mise en place, mais on a envie de revenir voir notamment pour approfondir quelques personnages. Dan Mora Fait e son côté un excellent job comme d'habitude.
Début du run de Mariko Tamaki qui place essentiellement des personnages pour lancer son intrigue. On voit aussi qu'on risque d'avoir l'émergeance ici de the Magistrate qu'on a vu dans Future State. Pour l'instant, on a de la mise en place, mais on a envie de revenir voir notamment pour approfondir quelques personnages. Dan Mora Fait e son côté un excellent job comme d'habitude.
Je n'avais pas lu de Harley Quinn depuis un moment et ce nouveau départ tant éditorial que narratif pour elle démarre avec une certaine fraîcheur. Stephanie Phillips se passe d'une lourdeur à l'écriture qui avait caractérisé Harley pendant quelques temps, sans qu'elle ne perde de son grain de folie caractéristique. Riley Rossmo est un artiste clivant mais je trouve que son style passe bien dans l'univers d'Harley Quinn, avec certaines mises en pages très jolies. Cette relance est une belle surprise et m'a donné envie de suivre Harleen sur son chemin de la rédemption.
Je n'avais pas lu de Harley Quinn depuis un moment et ce nouveau départ tant éditorial que narratif pour elle démarre avec une certaine fraîcheur. Stephanie Phillips se passe d'une lourdeur à l'écriture qui avait caractérisé Harley pendant quelques temps, sans qu'elle ne perde de son grain de folie caractéristique. Riley Rossmo est un artiste clivant mais je trouve que son style passe bien dans l'univers d'Harley Quinn, avec certaines mises en pages très jolies. Cette relance est une belle surprise et m'a donné envie de suivre Harleen sur son chemin de la rédemption.
Ce numéro présente pas mal de références à l'univers des Rangers, entre Astronema et Ecliptor (que l'on voit en couv) et qui seront au centre du one-shot qui sort la semaine prochaine, et on a aussi l'arrivée de force de la SPD. Bref, Ryan Parrott continue de s'amuser avec le lore des Power Rangers et en profite pour continuer quand même son intrigue sur les Empyreals.
Ce numéro présente pas mal de références à l'univers des Rangers, entre Astronema et Ecliptor (que l'on voit en couv) et qui seront au centre du one-shot qui sort la semaine prochaine, et on a aussi l'arrivée de force de la SPD. Bref, Ryan Parrott continue de s'amuser avec le lore des Power Rangers et en profite pour continuer quand même son intrigue sur les Empyreals.
Avis (2)
Uraphire Staff MDCU
il y a 4 ans
Un numéro introductif qui nous présente le concept de l’école et ses élèves. L’ensemble est assez prometteur, les dialogues entre les nouveaux et anciens personnages fonctionnent. Certains des nouveaux élèves sont intéressant, même si c’est dommage de ne pas revoir plus de jeunes Super-héros déjà existant. L’auteur lance divers mystères ou pistes efficacement, c’est le cas pour l’intrigue autour de Red X même si j’espère que la série ne tournera pas uniquement autour de son identité pour qu’on développe quand même le reste de l’académie. Enfin, le dessin Rafa Sandoval offre une ambiance lumineuse et énergique pour le titre, même si le rendu des cheveux de certains personnages féminins est assez étrange.
Meestake Staff MDCU
il y a 4 ans
En général, les titres autour d'école ou d'académie de super-héros fonctionnent très bien sur moi et c'est effectivement le cas avec celui-ci. On reprend très vite après le court segment aperçu dans Infinite Frontier, les nouveaux élèves arrivent sur place et découvrent les lieux. Même s'ils sont professeurs maintenant, les Titans ne perdent pas leur personnalité et se montrent inspirants. Tim Sheridan prend le temps d'offrir un petit moment à la plupart des petits nouveaux, permettant de déceler très vite leur caractère. Comme l'a dit Uraphire, des pistes sont lancés par-ci par-là mais le gros de l'intrigue tourne autour de Red X, en espérant que cela ne dure pas plus d'un arc même si DC semble vouloir capitaliser sur ce mystère. Rafa Sandoval est un artiste très solide de l'écurie DC et offre de belles pages avec une colorisation éclatante d'Alejandro Sanchez.