Nouveau numéro de la rubrique MDCU consacrée aux sorties VO hebdomadaires, le Zap' MDCU !
C'est parti pour les sorties du 17 mars! Chez Marvel, on continue de suivre Thor et Sword et on est allé voir la mini-série Black Knight: Curse of Ebony Blade. Chez DC Comics, ce sont les nouvelles équipes créatives qui nous ont attirés: Tom Taylor et Bruno Redondo sur Nightwing et Brian Michael Bendis et David Marquez sur Justice League, mais on a aussi testé la nouvelle anthologie: Superman: Red and Blue.
Vous pouvez toujours participer à cette rubrique, il vous suffit pour ça de laisser vos critiques sur les fiches des numéros, que vous trouverez listées chaque semaine dans le calendrier des sorties VO. Elles apparaitront ensuite dans les numéros du Zap à la vue de tous.
Bendis débarque sur la Justice League et ça ne va clairement pas arranger sa réputation. On a l'impression que ce numéro est bâclé et que les auteurs ne sont pas plus concernés que ça. L'intrigue est quasiment inexistante, on a juste un combat contre une grosse créature sans intéressant, une petite discussion légère dans le Hall de Justice, et basta. Et bien sûr Bendis en profite pour amener sa dernière création, Naomi, dans l'équipe. Le numéro ne sert même finalement qu'à cela. Même Marquez n'est pas en grande forme, les dessins sont assez simplistes et les décors plutôt inexistants. On l'a connu bien meilleur chez Marvel.
Heureusement, Ram V et Xermanico remontent carrément le niveau avec le back-up de Justice League Dark. On voit tout de suite le niveau d'écriture changer, et une histoire qui a une vraie introduction digne de ce nom. Xermanico est encore formidable et s'impose vraiment comme l'un de mes dessinateurs préférés du moment. Cette série n'a clairement rien à faire en back-up de Justice League, c'est même inacceptable de devoir subir Bendis pour pouvoir la lire.
Brian Michael Bendis reprend la Justice League, il y a quelques années cela aurait été un événement, aujourd'hui cela n'a plus la même résonnance. Il ne se passe pas grand chose dans cet épisode qui ne fait que présenter un prétexte à la réunion de tous les personnages que l'on voit sur la couverture. Evidemment, Bendis ne peut s'empêcher d'amener une création personnelle dans l'équipe comme il avait l'habitude de le faire chez Marvel avec ces personnages fétiches. Pour le moment, l'intrigue est très superficielle, on espère que cela avancera un peu plus vite par la suite. Malheureusement, ce nouveau format avec deux séries en un numéro semble déjà montrer ses limites : avec seulement 15 pages pour la Justice League, je me demande comment Bendis pourra intéresser.
Même sentiment que Julien, la partie Justice League Dark est bien plus intéressante. Je n'ai pas suivi ce qui a précédé mais l'entrée en matière est relativement simple d'accès. La menace est réelle et donne envie de s'investir pour la suite. Xermanico est étonnant sur ce numéro, avec de belles compositions de page.
Bendis arrive sur la Justice League avec une absence d'intrigue assez incroyable. On a un combat qui est là pour remplir l'espace et forcer l'arrivée d'un personnage dans la série alors qu'il n'a rien à y faire. Et on a en plus Green Arrow qui sort de nulle part pour dire qu'il faut recruter de nouveaux membres. Voilà, on aurait pu faire tenir ça sur 8 pages et ça aurait suffit. Ca aurait laissé plsu de place à la Justice League Dark qui elle, est bien plus qualitative et mérite 22 pages. Ram V et Xermanico lancent une nouvelle intrigue, et même une sous-intrigue en seulement 12 pages fort intéressantes.
Nouveau run pour le titre avec un début assez vide et décompressé. Le méchant est générique et la narration si moins lourdingue que les travaux précédents de Bendis n'est pas toujours bien foutu. Mais les idées survolées ont le mérite d'intriguer et donnent envie de voir ce qu'il va développer. Les additions à l'équipe promette aussi de changer la dynamique du groupe par rapport aux versions précédentes. Les dessins de Marquez sont magnifiques, malgré un trait plus simplets par rapport à ses travaux précédents.
La partie de Ram V est plus courte et bavard, mais pose plus rapidement et efficacement la nouvelle menace. Curieux de voir où ça va aller et comment ça va se croiser avec le futur qu'on voit dans Future State.
La confrontation finale de l'arc se met en place dans cet épisode, la narration de Donny Cates est toujours aussi efficace. Thor et Odin sont absolument bad-ass et le vilain de cet arc aura été beaucoup plus intéressant que prévu. Le scénariste s'amuse avec tous les jouets asgardiens à sa disposition (et pas seulement) et continue de proposer une saga épique. Nic Klein est encore au top de sa forme, son départ prochain du titre risque d'être un petit coup dur pour la série.
La confrontation finale de l'arc se met en place dans cet épisode, la narration de Donny Cates est toujours aussi efficace. Thor et Odin sont absolument bad-ass et le vilain de cet arc aura été beaucoup plus intéressant que prévu. Le scénariste s'amuse avec tous les jouets asgardiens à sa disposition (et pas seulement) et continue de proposer une saga épique. Nic Klein est encore au top de sa forme, son départ prochain du titre risque d'être un petit coup dur pour la série.
Al Ewing réussit à rendre intéressant des membres du SWORD qui m'étaient totalelment inconnus jusqu'ici. On sent que le scénariste a des plans pour Manifold qui n'a jamais eu autant de place pour exister. Finalement ce tie-in à King in Black n'aura pas vraiment ralenti Ewing dans la mise en place de son intrigue, qui a déjà semé plusieurs graines au fil des numéros. La partie artistique est toujours aussi belle, bref SWORD reste un titre très agréable à lire.
Al Ewing réussit à rendre intéressant des membres du SWORD qui m'étaient totalelment inconnus jusqu'ici. On sent que le scénariste a des plans pour Manifold qui n'a jamais eu autant de place pour exister. Finalement ce tie-in à King in Black n'aura pas vraiment ralenti Ewing dans la mise en place de son intrigue, qui a déjà semé plusieurs graines au fil des numéros. La partie artistique est toujours aussi belle, bref SWORD reste un titre très agréable à lire.
Je connais très peu le personnage et cet épisode d'introduction a très bien fonctionné sur moi. On s'attache rapidement à Dane Whitman, cet Avengers mis de côté et assez touchant dans ce numéro. Par-dessus le marché, le mystère mis en place par Simon Spurrier m'intrigue et Sergio Davila offre des planches solides donc ce titre mérite d'y jeter un coup d'oeil.
Je connais très peu le personnage et cet épisode d'introduction a très bien fonctionné sur moi. On s'attache rapidement à Dane Whitman, cet Avengers mis de côté et assez touchant dans ce numéro. Par-dessus le marché, le mystère mis en place par Simon Spurrier m'intrigue et Sergio Davila offre des planches solides donc ce titre mérite d'y jeter un coup d'oeil.
Un chouette numéro pour le retour en grande pompe de Dick Grayson en Nightwing. Quelques facilités avec un flashback de jeunesse un poil "too much" et un choix d'ennemi en lien très direct avec le passé et les origines de Dick. Mais pour le reste, le coeur y est et c'est bien réalisé. La scène avec Barbara est touchante, et on ne peut qu'apprécier les références au run de Fraction et Aja sur Hawkeye. Le personnage a une jolie équipe créative et un bon départ, espérons que ça tienne ses promesses.
Un chouette numéro pour le retour en grande pompe de Dick Grayson en Nightwing. Quelques facilités avec un flashback de jeunesse un poil "too much" et un choix d'ennemi en lien très direct avec le passé et les origines de Dick. Mais pour le reste, le coeur y est et c'est bien réalisé. La scène avec Barbara est touchante, et on ne peut qu'apprécier les références au run de Fraction et Aja sur Hawkeye. Le personnage a une jolie équipe créative et un bon départ, espérons que ça tienne ses promesses.
Une bonne surprise pour cette nouvelle anthologie. Si toutes les histoires ne se valent pas et que la gestion des couleurs bleue et rouge est plus étrange que sur l'anthologie de Batman. Il est très plaisant de voir une anthologie sur Superman, les thématiques utilisées sont touchantes et capturent l'esprit du Super-héros. Les dessinateurs ne sont peut-être pas du même niveau que ce qu'on a sur Batman Black and White, mais ils s'en sortent bien et sont appréciable pour leurs styles divers. Avec une préférence pour Jill Thompson pour ce 1er numéro.
Une bonne surprise pour cette nouvelle anthologie. Si toutes les histoires ne se valent pas et que la gestion des couleurs bleue et rouge est plus étrange que sur l'anthologie de Batman. Il est très plaisant de voir une anthologie sur Superman, les thématiques utilisées sont touchantes et capturent l'esprit du Super-héros. Les dessinateurs ne sont peut-être pas du même niveau que ce qu'on a sur Batman Black and White, mais ils s'en sortent bien et sont appréciable pour leurs styles divers. Avec une préférence pour Jill Thompson pour ce 1er numéro.
Avis (4)
Julien Staff MDCU
il y a 4 ans
Bendis débarque sur la Justice League et ça ne va clairement pas arranger sa réputation. On a l'impression que ce numéro est bâclé et que les auteurs ne sont pas plus concernés que ça. L'intrigue est quasiment inexistante, on a juste un combat contre une grosse créature sans intéressant, une petite discussion légère dans le Hall de Justice, et basta. Et bien sûr Bendis en profite pour amener sa dernière création, Naomi, dans l'équipe. Le numéro ne sert même finalement qu'à cela. Même Marquez n'est pas en grande forme, les dessins sont assez simplistes et les décors plutôt inexistants. On l'a connu bien meilleur chez Marvel.
Heureusement, Ram V et Xermanico remontent carrément le niveau avec le back-up de Justice League Dark. On voit tout de suite le niveau d'écriture changer, et une histoire qui a une vraie introduction digne de ce nom. Xermanico est encore formidable et s'impose vraiment comme l'un de mes dessinateurs préférés du moment. Cette série n'a clairement rien à faire en back-up de Justice League, c'est même inacceptable de devoir subir Bendis pour pouvoir la lire.
Meestake Staff MDCU
il y a 4 ans
Brian Michael Bendis reprend la Justice League, il y a quelques années cela aurait été un événement, aujourd'hui cela n'a plus la même résonnance. Il ne se passe pas grand chose dans cet épisode qui ne fait que présenter un prétexte à la réunion de tous les personnages que l'on voit sur la couverture. Evidemment, Bendis ne peut s'empêcher d'amener une création personnelle dans l'équipe comme il avait l'habitude de le faire chez Marvel avec ces personnages fétiches. Pour le moment, l'intrigue est très superficielle, on espère que cela avancera un peu plus vite par la suite. Malheureusement, ce nouveau format avec deux séries en un numéro semble déjà montrer ses limites : avec seulement 15 pages pour la Justice League, je me demande comment Bendis pourra intéresser.
Même sentiment que Julien, la partie Justice League Dark est bien plus intéressante. Je n'ai pas suivi ce qui a précédé mais l'entrée en matière est relativement simple d'accès. La menace est réelle et donne envie de s'investir pour la suite. Xermanico est étonnant sur ce numéro, avec de belles compositions de page.
BartAllen Staff MDCU
il y a 4 ans
Bendis arrive sur la Justice League avec une absence d'intrigue assez incroyable. On a un combat qui est là pour remplir l'espace et forcer l'arrivée d'un personnage dans la série alors qu'il n'a rien à y faire. Et on a en plus Green Arrow qui sort de nulle part pour dire qu'il faut recruter de nouveaux membres. Voilà, on aurait pu faire tenir ça sur 8 pages et ça aurait suffit. Ca aurait laissé plsu de place à la Justice League Dark qui elle, est bien plus qualitative et mérite 22 pages. Ram V et Xermanico lancent une nouvelle intrigue, et même une sous-intrigue en seulement 12 pages fort intéressantes.
Uraphire Staff MDCU
il y a 4 ans
Nouveau run pour le titre avec un début assez vide et décompressé. Le méchant est générique et la narration si moins lourdingue que les travaux précédents de Bendis n'est pas toujours bien foutu. Mais les idées survolées ont le mérite d'intriguer et donnent envie de voir ce qu'il va développer. Les additions à l'équipe promette aussi de changer la dynamique du groupe par rapport aux versions précédentes. Les dessins de Marquez sont magnifiques, malgré un trait plus simplets par rapport à ses travaux précédents.
La partie de Ram V est plus courte et bavard, mais pose plus rapidement et efficacement la nouvelle menace. Curieux de voir où ça va aller et comment ça va se croiser avec le futur qu'on voit dans Future State.