Une fois de plus, Eaglemoss nous propose une histoire en deux parties, que nous allons réunir en une seule critique. Les tomes 78 et 79 nous présentent donc la suite de la série Justice League des New 52, et même un petit peu plus.

La première partie est clairement la suite de la série Justice League, avec l’équipe qui cherche à s’agrandir. On retrouve dès le début une ambiance que l’on avait perdue avec la relance des New 52, avec une Ligue étendue qui accueille toutes sortes de personnages. Si le début est léger, de petits éléments vont se mettre en place, notamment un vol de kryptonite se trouvant dans la Batcave . L’album contient aussi une histoire liée à Pandora. Pour rappel, ce personnage apparait à la fin de Flashpoint, et a un lien avec les New 52. Outre de petites apparitions, c’est ici que l’on apprend véritablement son origine.

Vers la fin de la première partie, les pions se mettent en place, et un incident va lancer réellement l’intrigue. Shazam fait son apparition dans la série, et va au Kahndak, créant un incident diplomatique. La Justice League va intervenir pour le virer du pays, mais la JLA va débarquer afin de virer la Justice League du pays. Donc ce n’est pas uniquement la suite du tome 47 de la collection, c’est aussi la suite du tome 69 qui introduisait cette JLA. L’incident arrive alors lorsque Superman franchit une limite qui va déclencher une guerre des ligues, avec la question en fond de la manipulation du héros ou non.

Geoff Johns s’amuse à raconter cette histoire qu’il avait préparée depuis quelques temps. Il va aussi introduire toute une partie de mystique, avec notamment la Justice League Dark qui intervient notamment en lien avec Pandora, et le fait que Superman ait touché la boite de Pandore. Il collabore pour ça avec Jeff Lemire, le scénariste de Justice League Dark, dont le début n’a malheureusement pas été publié dans la collection. Johns remet la série Justice League au top, avec une histoire intéressante et multiple. Il arrive à gérer de bonne manière un nombre assez important de personnages.

La tension monte au fur et à mesure de ces deux albums, avec beaucoup d’action et de choses à raconter. La révélation finale donne son lot d’informations, mais ne conclut pas vraiment l’histoire, puisqu’elle propose un cliffhanger qui ouvre directement sur la suite de la série. Ce n’est que partie remise puisqu’elle arrivera normalement avec les tomes 90 et 91 de la collection. Au niveau des dessins, on retrouve notamment trois excellents artistes que sont Ivan Reis, Doug Mahnke et Mikel Janin. Même si certains dessinateurs sont moins bons, le niveau global est excellent, avec une certaine unité. Bref, du gros blockbuster comme on les aime.