[Test] Marvel's Spider-Man PS4

[Test] Marvel's Spider-Man PS4

Si vous vous intéressez aux jeux vidéo, vous n’avez pas pu passer à côté, puisque Sony a utilisé toutes ses armes de marketing pour nous en faire bouffer à toutes les sauces : oui, Spider-Man, exclusivité PS4, est sorti au début du mois. Après plusieurs heures de jeu, nous allons voir s’il méritait tout ce foin.Lorsque l’on lance le jeu, tout fébrile, il y a forcément une petit déception. Les commandes ne répondent pas tout à fait comme on le souhaite, et la première mission, où l’on part à l’assaut du Caïd, n’est pas des plus passionnantes. On enchaîne bêtement les combats et les transitions se font par cinématique. Bref, on a un peu peur pour la suite du jeu. Bien heureusement, il va prendre son ampleur progressivement jusqu’à ce qu’il soit difficile de poser la manette.

Ce qui marque le plus dans le jeu, c’est le graphisme. La première fois qu’on se prend New York dans la figure, difficile de rester impassible. Nous avons l’impression d’être réellement dans la ville, avec sa vie et son architecture. Les différentes périodes de la journée et les effets de lumière renforce la cohérence. De plus, lorsqu’on se rapproche des personnages, la modélisation est très bonne. Spider-Man est parfait, avec beaucoup de classe, mais Peter Parker et les personnages secondaires sont aussi très bien réalisés, avec des expressions convaincantes, et un style réaliste qui marche superbement. Et tout ça, sans l’ombre d’un aliasing ! Impressionnant.

L’autre point fort se situe au niveau des animations et des positions de Spider-Man, très bien réussies, et surtout très fluides lorsqu’on se balade au bout de sa toile. Pas un ralentissement en vue malgré un écran chargé en détails. Un bon jeu Spider-Man est un jeu où l’on prend du plaisir à se balancer dans les rues de New York. Sur ce point, c’est aussi une réussite, et c’est tant mieux, puisque c’est la véritable originalité du titre par rapport à un autre monde ouvert quelconque. Oui, parce qu’en dehors de l'apparence, le jeu est un monde ouvert qui s’inspire beaucoup, beaucoup de ses copains.

Dans le jeu, plusieurs activités sont possibles. Il y a dans un premier temps les missions principales qui font avancer l’histoire. Le scénario est plutôt intéressant. Le travail d’adaptation est très bon, avec une relecture intéressante des personnages. L’histoire originale va d’ailleurs aller très loin, et va permettre d’en mettre plein la figure même aux fans de l’Araignée. Ces missions sont les plus prenantes, mais malheureusement, ils sont peut-être un peu trop cinématiques. On aurait bien aimé pouvoir contrôler Spidey à certains moments, au lieu de le regarder faire son héros. Autre déception, ces passages nous font incarner parfois d’autres personnages que Spider-Man. Si sur le papier, l’idée semblait bonne pour varier les situations, en réalité, ces phases sont bien trop limitées. Il s’agit principalement d’infiltration, avec une ou deux actions possibles. Heureusement, elles sont plutôt faciles et peu frustrantes, à défaut d’être intéressante. C’est dommage, leur absence n’aurait pas été gênante vu leur utilité…

Ensuite, à la manière d’un Assassin’s Creed , il faut réparer des radars pour révéler la carte d’un quartier et rendre accessible toutes les activités annexes. Puisqu’on parle d’inspiration, pour effectuer cette réparation, il faut mettre les deux sticks dans une position particulière pendant quelques secondes, ce qui rappellera des souvenirs à ceux qui ont fait les Batman Arkham . D’ailleurs, ce n’est pas le seul truc pompé sur les Arkham, puisque les combats ou les phases d'infiltration en sont très proches. Pour les combats, il y a une touche pour frapper et une touche pour éviter les coups sur laquelle il faut appuyer lorsque le sens d’araignée s’enclenche. Il y a aussi la possibilité d’utiliser sa toile, ses gadgets et son pouvoir spécial, offrant un panel de coups très correct. Les phases d’infiltrations sont plus simples, avec un Spidey en hauteur qui doit se débarrasser des ennemis. Le radar que peut utiliser le héros devient très pratique pour savoir si les adversaires peuvent être attaqués sans alerter leurs copains. On regrettera tout de même une IA très limitée.

  

La petite originalité du titre se trouve dans l’approche de ses missions annexes. Comme tout monde ouvert qui se respecte, il y a beaucoup de petites activités à faire. Il y a plusieurs types proposés, des simples comme prendre des photos ou choper des sacs à dos disséminés sur la map, mais aussi des plus recherchés. Par exemple, il y a des missions scientifiques au nombre un peu moins important, mais un peu plus longues et variées, ce qui est plutôt plaisant, même si elles ne sont pas toutes bien passionnantes.

Pour chaque type d’activité, il y a des jetons spécifiques que l’on débloque en les réalisant. Ce jetons vont servir pour débloquer des choses au cours du jeu. Ce peut être des costumes, des capacités ou des gadgets. Le nombre de costumes est raisonnable, mais chacun a un pouvoir particulier, il ne s’agit donc pas d’un skin tout bête. Et c’est tant mieux puisque, autant le design du principal est réussi, autant les autres designs originaux sont décevants, voire limite ridicules. Dommage de ne pas avoir garder que des costumes existants dans le comics ou ailleurs. Au niveau des gadgets, il y en a huit à débloquer, puis à faire évoluer. Tout ça permet de développer des capacités actifs ou passifs à Spider-Man, et à se le personnaliser pour être le plus à l’aise possible lorsqu’on le dirige.

  

En parallèle, progressivement, d’autres activités se débloquent et n’offrent que de l’xp en échange. Si vous ne “nettoyez” pas la carte au fur et à mesures, vous allez vous retrouvez submergé par des icônes de toutes sortes. C’est un peu flippant, ça rappelle Assassin’s Creed par exemple. Après, ces activités ne sont pas tous indispensables à moins de vouloir atteindre les 100%. Le joueur devra donc faire son propre chemin, et réfléchir à la façon dont il souhaite finir le jeu, quitte à faire des missions très secondaires et peu palpitantes.

D’ailleurs, en réalisant tout type d’action, il y a aussi une barre de XP qui va se remplir progressivement. A chaque niveau, on devient plus fort et on débloque des points de capacités à dépenser dans un tout petit arbre de compétence divisé en trois catégorie correspondant environ à attaque, défense, déplacement.

Ce côté légèrement RPG est très agréable. Chaque type d’activité se débloque progressivement au cours du jeu. Le bon côté, c’est que ça permet au joueur de ne pas s’ennuyer, il y a d’ailleurs aussi des activités qui se déclenche Al éatoirement. De plus, ça va donner une motivation pour explorer les recoins de la ville, et profiter de son incroyable beauté. Le défaut, c’est que c’est un peu un passage obligé pour faire évoluer son personnage, et que si vous n’accrochez pas à ce type de mission, vous ne pourrez pas vraiment y échapper…

  

Spider-Man propose donc des mécanismes de jeu solides, directement inspirés de jeux qui ont fait leur preuve. Le jeu est bon à défaut d’être original. Le personnage principal se déplacerait à pied et en voiture, avec des scènes de gunfight à la place des combats, ce serait un jeu moyen. Mais voilà, on incarne Spider-Man. On se balance au bout d’une toile entre les immeubles de Manhattan. On fait des galipettes en tapant les méchants, en les entoilant et en faisant des blagues de merde. Bref, c’est fun, c’est beau et les sensations fortes sont là !

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les graphismes
- Les sensations
- L'histoire principale

LES POINTS FAIBLES

- Déjà-vu
- Certaines phases peu intéressantes

 

4

Yeah !

Conclusion

Le jeu Spider-Man n'invente rien, il faut imaginer un croisement entre les Batman Arkham et les Assassin's Creed . Cependant, il sait prendre le meilleur de ses petits copains pour en fait un très bon jeu, avec un gros plus : la prise en main du héros qui est excellente.

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