[Review VF] Danger Girl : Operation Hammer

[Review VF] Danger Girl : Operation Hammer

La voilà ! Après une très longue attente, et quelques retards de publication, l'intégrale de la première série Danger Girl est enfin (de nouveau) disponible!

Graph Zeppelin nous propose dans Danger Girl Deluxe Edition l'intégrale de la série "Operation Hammer", soit les 7 numéros de J. Scott Campbell au dessin et co-scénariste avec Andy Hartnell, dans un format généreux qui plus est !

De quoi ça parle ?

Abbey Chase est une archéologue du genre aventurière et hors la loi. Elle se fait recruter par Deuce, ancien agent du MI-6, désormais à la tête d'une agence d'espionnage, Danger Girl, composée de trois femmes chacune talentueuse dans son domaine. Toutes les quatre suivront la trace d'artefacts afin d'en percer le secret avant une organisation descendant des nazis.

 

Et donc ?

On retrouve ici un scénario simple, à la croisée des Lara Croft, Indiana Jones, Sydney Fox, Drôle de Dames et James Bond.
C'est personnellement ce qui m'a attiré vers ce titre, en plus des dessins de Campbell.
L'histoire s'inscrit dans la lignée de ce qu'on pouvait avoir dans les années 90s, que ce soit à l'écran ou en jeux (bon ok, c'est aussi à l'écran), et se présente d'ailleurs comme une série TV de 8 épisodes (le prélude et 7 chapitres) dans sa construction, que ce soit avec la planche de résumé en ouverture, la façon d'amener "l'écran titre" du chapitre, le rythme ou dans le dessin tout simplement.

Et comme dans les bonnes séries, on a droit au cliffhanger, au retournement de situation, et aux inattendus. Le titre arrive à jongler comme il faut entre action, danger, calme et humour. Mention spéciale à la traduction qui ne patine justement pas dans les accroches et double sens.

Les Danger Girl enchaînent les phases d'infiltration et d'action dans une course contre la montre et surtout contre l'Empire du Marteau. Les rares temps morts sont l'occasion d'en apprendre plus sur les artefacts et d'ancrer le récit dans certaines légendes. Et on pourra regretter de ne pas en apprendre plus sur les personnages, bien que ce parti pris permette au scénario de ne pas se perdre et de garder le lecteur en haleine.

 

Côté graphisme, que dire ? C'est J. Scott Campbell, du temps où il ne s'arrêtait pas qu'aux covers et commissions. C'est superbe pour qui aime. Il y a ce côté caricatural complètement assumé : les filles ont des plastiques impossibles (le ventre aussi gros que le bras par exemple), et les bad guys sont des baraques mieux foutus que des culturistes, même le grassouillet du groupe parait moins gras que moi ! Et si nous n'échapperons pas aux positions ou tenues suggestives, le coup de crayon rentre parfaitement dans la dynamique du scénario, l'action est bien desservie et les planches ne sont jamais fades, les quelques pleines pages et doubles pages sont un pur régal !

 

Le dessin s'en retrouve encore plus généreux avec l'édition grand format que l'on a ici, du gabarit d'un Marvel Deluxe. Et pour ceux qui en veulent encore, Graph Zeppelin propose dans son édition près de 30 pages de couvertures et d'inédits, ainsi que quelques pages de cosplay, figurines et sketchbook !

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un scénario efficace ...
- Le dessin de J. Scott Campbell
- Les bonus

LES POINTS FAIBLES

- ... mais peut-être trop classique ?
- Je suppose que tous n'aimeront pas les archétypes de JS Campbell

 

4.5

Du plaisir !

Conclusion

Écrite et construite de belle manière et magnifiquement illustrée, cette intégrale des premières aventures des Danger Girl s'offre en plus une magnifique édition. Que demander de plus ? On est transporté dans l'aventure et, comme pour une bonne série Netflix, un dernier chapitre et j'arrête...

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  • Edradis
    Edradis

    il y a 6 ans

    J'ai les Soleil et jhésitais à prendre cette intégrale mais j'ai un doute sur la longévité de la reliure en fait.