[Review VF] Eaglemoss Batman volumes 16 et 17

[Review VF] Eaglemoss Batman volumes 16 et 17

Aujourd'hui, MDCU vous propose la review des deux numéros suivants de la collection Eaglemoss : La légende de Batman . Il s'agit du volume 16 Des ombres dans la nuit et du volume 17 Private Casebook. Ils auront respectivement les numéros 8 et 46 sur votre étagère. On remarquera que la première histoire présente un Batman en début de carrière tandis que la deuxième histoire présente un Batman déjà bien installé. Nous allons commencer par le volume 16.

Depuis qu'il est devenu le vigilant de Gotham City , Bruce Wayne a eu l'occasion de croiser de nombreux adversaires, mais depuis quelques temps, les mafieux ont cédé la place à un nouveau genre de criminels. A la suite de la Chauve-Souris, ce sont des Epouvantails, Pingouins, Chapiers Déments, Chattes et sinistres Clowns qui, chaque nuit, prennent d'assaut la cité de Gotham. Autant de raisons qui obligeront un Chevalier Noir encore en formation à se forger un code d'honneur sans faille.

Comme le signale le synopsis, nous avons ici une histoire se passant durant les débuts de Batman . Ce n'est pas une origin story et ce n'est pas la première fois que Bruce porte le costume de Batman , mais quelques indices ci et là (bien qu'ils soient relativement rares) ne laissent que peu de place au doute. Par exemple, vous avez un Gordon encore assez surpris de voir Batman . De même, Gordon parle à Batman de sa femme pour la première fois. Bref, quelques petites pistes ci et là qui permettent de situer l'histoire.

Le récit commence plutôt bien avec une superbe scène d'introduction et une représentation de l'Epouvantail différente et particulièrement efficace. Une mise en scène soignée qu'il faut apprécié car il est vrai que les combats, quant à eux, sont plutôt rapidement expédiés la plupart du temps. A noter d'ailleurs que ce n'est pas forcément un mal, juste un parti pris.

Malgré les apparences, ce que l'on retiendra volontiers de cet opus, c'est le personnage de Jillian Maxwell. Si la jeune femme n'est pas forcément très originale, elle permet de mettre en avant de nombreuses situations assez rares dans l'univers du Chevalier Noir . Par exemple, elle permet de donner la part belle à Alfred que cela soit en lui donnant l'étiquette de détective, de protecteur de son maître ou protecteur de la demeure Wayne. De même, elle place Bruce Wayne dans une situation assez délicate et qui permet une conclusion certes expédiée mais surtout originale et intéressante à étudier.

Autre point à étudier : la place de Gotham City dans l'univers de Batman . On pourrait écrire un livre sur le sujet et c'est, ici aussi, une carte que le scénariste utilise avec brio. Il est toujours très intéressant d'avoir une personnification de Gotham City et, cette fois encore, elle est plus que bienvenue. De plus, elle permet de faire évoluer la pensée de Bruce Wayne . Nous passons d'un Gotham m'a choisi qui aurait divisé les fans à une phrase plus terre à terre, plus convenue, mais qui montre bien la mentalité du Dark Knight au fil de l'histoire.

Petite parenthèse concernant une case bien précise. Cela se faisait beaucoup par le passé mais de nos jours, cela devient ridicule voire grossier de mettre un objet devant le sexe d'un personnage. En l'occurence, ici, vous avez Bruce, nu, allongé sur le dos, un matériel médical et/ou la lumière placé au niveau de son sexe. A part le pot de fleur ou la plante, il était difficile de faire plus ridicule. D'accord, il n'est sans doute pas possible de montrer dans un comics Batman un homme nu comme un vers. Mais dans ce cas-là, mettez-lui un sous-vêtement ou tout simplement un drap. De plus, la nudité n'avait pas de réel intérêt du point de vue du scénario si ce n'est pour montrer qu'Alfred et Bruce sont suffisamment proches pour que Bruce ne soit pas pudique ce qui est plus que logique puisque le majordome s'est occupé de lui depuis sa plus tendre enfance. Bref, c'était quelque chose qui se faisait beaucoup, qui continue d'être utilisé de temps en temps aujourd'hui encore, mais qui n'en reste pas moins absurde.

Concernant la partie graphique, il faudra un petit temps d'adaptation pour certains d'entre vous. La première partie reste relativement accessible mais la seconde est encore un peu plus costaud. Par contre, les designs des personnages (l'Epouvantail en tête) et les découpages permettent d'avoir de sublimes cases. A l'inverse, le visage de Bruce Wayne est assez perturbant. Très bonne mise en scène.

Passons au deuxième opus, Private Casebook.

Hanté par son passé, et en particulier par son ennemi de toujours Ra's Al Ghul , Batman doit continuer à combattre le crime. Il fait alors face à Scarface qui s'est trouvé une bien charmante nouvelle marionnettiste...

Cette fois, ce n'est pas Batman dont Gotham a besoin, mais bien de Bruce Wayne , car lui seul semble capable de raisonner son ennemi.
 

Difficile de rester de marbre face à cette histoire. La raison ? Oh deux fois rien... c'est juste à cette époque que j'ai commencé Batman (une vingtaine de numéros plus tôt pour être exact). Autant dire qu'elle a une place toute particulière dans mon cœur de fan de comics. Mais nous allons tenter de rester le plus neutre possible.

De manière générale, on peut commencer par dire que cette époque était tout de même assez exceptionnelle. Pas de reboot tous les 2 ans, cela sous-entend également qu'il faut forcément faire des choses avec les personnages, les faire évoluer. C'est ainsi que l'on a un Sphinx qui est passé Détective Privé et un tout nouveau Ventriloque. Arnold Wesker mort (malgré un retour lors de Blackest Night, comme tant d'autres personnages tombés au combat), Scarface se trouve de nouveaux bras pour le soulever. Cette fois, il s'agit de la sublime Peyton Riley. Tout ceci fait qu'il est assez difficile de parler de belle époque. Après tout, nous sommes déjà bien avancés dans l'histoire de Batman et beaucoup de choses diffèrent par rapport à ce que le grand public à en tête. Néanmoins, on ne peut nier pour autant que les auteurs comme Paul Dini auront rendu cette période vraiment passionnante.

Ici, nous avons en réalité une suite de mini-histoires. Néanmoins, Dini, malgré le faible nombre de pages, parvient sans souci à monter des histoires correctes, plutôt intéressantes et avec une bonne dose d'enquête. Les scènes avec Bruce Wayne sont plutôt bonnes, tout comme l'humour qui est assez varié et qui passe très bien. Les designs des personnages sont travaillés et chacun d'eux marque les esprits malgré une présence assez faible pour certains (notamment M zzz). Jervis et Zatanna sont au top mais il est vrai qu'il est difficile pour eux de contrer l'arrivée de cette nouvelle Ventriloque qui a remplacé Wesker. Ce dernier n'était pas vraiment un personnage très Ancien , mais il avait eu un réel impact à l'époque notamment suite à son intervention dans No Man's Land. Le faire disparaître puis, quelques numéros plus tard, le remplacer, était une excellente idée que l'on se permet de moins en moins de nos jours (entendez par là sans faire reboot tout de suite après).

Côté dessin, Dustin Nguyen s'en sort avec les honneurs. De même, la cover de Detective Comics #843 vaut vraiment le détour bien que le grand public semble retenir plus volontiers celle du numéro suivant.

Batman tomes 16 et 17">

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le choix des oeuvres
- Les cadeaux
- Les bonus
- La remise en conteste des oeuvres

LES POINTS FAIBLES

Aucun.

 

4.5

Une excellente collection !

Conclusion

Eaglemoss propose une fois encore deux nouveaux tomes qui couvrent deux époques différentes pour le personnage de Batman . Comme d'habitude, le tout devrait plaire à la plupart des fans en herbe du Chevalier Noir .

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