Faith revient chez Bliss Comics pour un deuxième tome qui regroupe les 4 premiers numéros de la série régulière. Peu de changements par rapport au tome précédent, on retrouve Jody Houser au scénario et Marguerite Sauvage aux dessins des parties rêvées et passées. Le seul changement important est le remplacement de Francis Portela par Pere Perez pour les dessins des parties dans le présent.
L’histoire commence par le rappel des origines de Faith, numéro 1 oblige. Elles rappellent également quelques éléments du premier tome. On passe rapidement à la vie quotidienne de Faith, ou plutôt celle de Summer Smith, vu qu'il s'agit de son identité secrète. On la voit donc faire du jeu de rôle, aller travailler. Cela permet de développer quelques personnages qui gravitent autour de l’héroïne comme Klara et Jay. Rapidement, on retrouve ses fantasmes sur Chris Chriswell qui s'avérera être celui qui veut être son Némésis. Cela réserve quelques révélations sur les origines du personnages malgré quelques scènes ridicules mais faites exprès pour faire de la parodie de comic super-héroïque.
Un deuxième petit arc en deux parties met Faith et Obadiah Archer, son petit-ami, dans le milieu des conventions géantes que l’on voit aux Etats-Unis, vu que notre protagoniste est une geek et ne s’en cache pas. Cette histoire permet notamment d’avoir une page présentant plein d’auteurs et dessinateurs du monde du comics, et particulièrement de Valiant. On a des petites bulles façon “Fun Fact” où Faith nous donne des conseils pour survivre en convention. Mais la réalité rattrape Zéphyr qui va devoir faire face à un voleur qui va se dédoubler et cela va donner des situations assez drôle pour la seconde partie de l’arc.
Dans l’ensemble, ce tome est une nouvelle fois très bon, tout en légèreté, avec de l’humour et surtout tout un tas de références, aux comics évidemment, mais pas seulement. On a du coup encore un tome qui respire la bonne humeur, malgré les épreuves traversées par le personnage principal. On retrouve des gimmicks comme les clones, les origines du vilain plutôt ridicules ou le fait que tout le monde devine son identité secrète. Bref, une lecture divertissante et dont on sort le sourire aux lèvres.
La partie graphique est aussi excellente. Là où le trait de Francis Portela pouvait déranger dans le premier tome, les défauts sont ici gommé par Pere Perez qui a un trait plus arrondi qui aide à avoir cette sensation de comics fun, comme le faisait déjà celui de Marguerite Sauvage. On a donc deux artistes qui forment un paire complémentaire. Malheureusement, le dessinateur semble encore changer pour le prochain tome.
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