Ca y est ! Nous y sommes ! Le dernier arc d’Amazing Spider-man commence ici, et autant vous le dire tout de suite, je suis encore troublé par ce que je viens de lire.
Mais avant de parler du numéro qui nous intéresse, revenons un peu en arrière. Dan Slott conclut ici une intrigue lancée depuis bien longtemps, plus précisément depuis l’ère
Dark Reign de 2009 qui a vu le retour du Docteur Octopus, mais pas au top de sa forme. En effet, on y apprenait qu’il ne lui restait plus que quelques mois à vivre.
Après quelques pérégrinations accompagné de ses Sinister Six, ce dernier a tenté de réchauffer la Terre lors d’
Ends of the Earth, alors qu’il ne lui restait qu’environ un petit mois à vivre. Le temps suivant son cours, nous le retrouvons donc aujourd’hui sur son lit de mort en couverture d’Amazing Spider-man 698.
Autant vous le dire tout de suite, ce numéro est très classique mais n’en est pas moins plaisant à lire! On ne voit vraiment pas les pages défiler. Dans l’ordre, un accident arrive à la super-prison The Raft, Spidey aide la police à attraper un bandit déguisé, réfléchit un peu à la nouvelle direction qu’il souhaite donner à sa vie et court ainsi au labo, puis retrouve Mary-Jane et enfin rejoint sa tante, qui a dernièrement eu un pépin physique et doit apprendre à se déplacer avec une canne.
Tout cela reprend donc toutes ces petites intrigues là où Slott les avait laissées et ce dernier les fait habilement très légèrement progresser pour que le lecteur ne s’ennuie pas.
Nous retrouvons également le mini octobot doré et des petites précisions permettent d’avoir une idée un peu plus précise de ce qu’il peut représenter même si ce n’est pas encore révélé. Pour l’instant, je me dis que ce que je vous raconte ne vous fait pas vraiment rêver, mais grâce aux 3-4 dernières pages, tout le reste prend une tournure totalement différente et laisse le lecteur sur le cul. Je ne sais moi-même pas quoi penser de tout ça et me demande à partir de quand cet événement a eu lieu. Lorsque j’ai pris le comics en main, comme à mon habitude je l’ai feuilleté et j’avais donc vu d’avance cette ultime page, mais j’étais très très loin d’imaginer d’avance sa signification.
Dan Slott a promis depuis quelques temps que des événements vraiment « sicks » allaient prendre place au cours de ces trois chapitres, et ce premier en est la preuve irréfutable ! La fin m’a plutôt choqué et je suis impatient comme je l’ai rarement été dans l’attente du prochain numéro.
Avant de terminer cette review, j’aimerais pointer le fait que c’est comme toujours très bien écrit, le tout sonne très juste et détail qui m’a fait sourire dans ce numéro : Dan Slott a donné un nom à la tendance chez les bandits de l’univers Marvel qui consiste à se grimer en super-vilains (donc sans pouvoir mais avec des effets technologiques souvent obtenu grâce à des équipements assez cheaps) plutôt que d’utiliser de fausses armes à feu, ce dernier les appelle des « bluffers ».
Au niveau visuel, on a quelque chose de bonne facture, dans l’esprit de la série, mais rien de transcendant. Mais bon, vous vous doutez que ça n’a aucune influence sur le jugement que l’on peut porter au numéro (sauf si les dessins avaient été vraiment mauvais, mais j’ai l’impression qu’il y a un certain cahier des charges chez Marvel en ce qui concerne cette série).
On a donc un numéro assez classique, qui a le mérite de revenir sur toutes ces petites intrigues constituant la vie de Peter Parker (son boulot aux labos Horizon, sa relation avec MJ et sa famille, sa relation avec la ville de New York et ses habitants), et de nous proposer un final vraiment énorme qui pose clairement les bases d’un arc en trois parties qui s’annonce déjà mythique.
[conclusion=3,5][/conclusion]
[onaime]- Le choc de la fin
- L’écriture
- Une volonté de faire évoluer le personnage à tous les niveaux
[/onaime][onaimepas]
- Trop classique
[/onaimepas]
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