Les sorties d'Urban Comics qu'il ne fallait pas rater en 2024

Les sorties d'Urban Comics qu'il ne fallait pas rater en 2024

Mois de décembre oblige, il est temps de faire le point sur l'année qui vient de s'écouler. Aujourd'hui, c'est sur Urban Comics que nous allons nous pencher. Détenteur des droits d'exploitation de DC Comics en France, la filiale de Dargaud a, cette année encore, proposer de nombreuses choses intéressantes du côté des super-héros mais pas uniquement. Aussi, nous vous proposons de faire un petit retour en arrière afin de remettre en avant les titres qui, selon nous, ont marqué cette année 2024.

 

Les bonnes surprises 

Justice League Vs Godzilla Vs King Kong

L'univers DC est sur le point d'être bouleversé lorsque la Légion du Destin ouvre un portail vers une autre dimension, libérant les monstres les plus féroces du multivers. Godzilla, le roi des monstres, a émergé des profondeurs de Metropolis , interrompant la demande de mariage de Superman à Lois Lane. King Kong affronte, quant à lui, les plus grands héros du monde sur son territoire, Skull Island. La Ligue de Justice pourra-t-elle renvoyer ces créatures dans leur propre dimension avant qu'il ne soit trop tard ?

Je me suis dit qu'il fallait commencer cette liste avec du lourd alors j'ai pris Godzilla et King Kong qui pèsent leur poids. Le scénariste propose tout de même pas mal de rebondissements et parvient à développer une poignée de personnages de manière plus que convenable. On peut penser à Superman ou Guy Gardner qui ont leur petit moment et qui sont fidèles à eux-mêmes mais surtout à Lex Luthor qui a été parfaitement exploité. Sans surprise, le titre proposé également son lot d'action. De la baston, une mise en scène soignée, quelques twists bref, il y a tout ce que le lecteur de ce type d'oeuvre est en droit de s'attendre. Pour ce qui est de la partie graphique, elle est très bonne. Que cela soit au niveau du dessin ou de la colorisation, il y a un soin tout particulier qui est apporté à chacune des planches à tel point que certaines d'entre elles valent vraiment le détour et méritent que l'on s'y attarde.

 

Zorro, la légende (Alex Toth)

Zorro : La Légende a été écrit en parallèle de la série TV et par les mêmes personnes qui tenaient cette dernière. Et autant le dire tout de suite : cela se voit. Ambiance, écriture des personnages, humour, intrigues... Tout est dans la continuité de la série TV de 1957. C'est à tel point qu'il n'est pas rare de trouver des redites entre certaines scènes du livre et de la série TV.

Pour ce qui est de la partie graphique, les dessins d'Alex Toth sont assez bluffants. Il est difficile de ne pas s'attarder sur le visage des personages tant ils ressemblent aux acteurs de la série télévisée. C'est bien évidemment le cas pour le personnage principal à savoir Guy Williams en Don Diego de la Vega / Zorro mais également pour les personnages qui gravitent autour de lui à savoir Bernardo ou le Sergent Garcia. Bref, si vous appréciez la série TV, c'est clairement un immanquable.

 

Dawn of Green Lantern

Une vague de changement radical s'abat sur la galaxie. Les Gardiens de la planète OA ont disparu et en leur absence les Planètes Unies ont pris le contrôle du Corps des Green Lantern . Elles ont décreté le secteur 2814 - abritant la Terre - comme dangereux, et ont réaffecté leurs Gardiens à d'autres secteurs. mais la véritable motivation derrière cette mesure extrême demeure un mystère... Furieux de cet abandon de poste imposé, l'un des Green Lantern démissionne en signe de protestation et décide de retourner sur Terre !

Retour des Green Lanternet retour de Hal Jordan version Dawn of. Nous retrouvons cette fois encore un Hal Jordan plus bas que terre qui va devoir, peu à peu, remettre de l'ordre dans sa vie. Si le principe en lui-même n'a rien de bien nouveau, les nouvelles idées, elles, foisonnent. Ceci est notamment possible grâce à l'approche de Jeremy Adams qui a la bonne idée de mettre en avant un Jordan dépassé, qui ne vit pas avec son temps mais tout en respectant le personnage. Fait important, nous sommes dans un juste milieu. Nous sommes loin des guerres cosmiques de l'époque de Geoff Johns durant lesquelles nous pouvions voir des armées de Green Lantern sur cinquante planètes différentes. Ici, nous ne quittons pas la Terre (c'est un des fondements de ce nouveau scénario) mais tout en gardant l'idée de voyage spatiale, de regard tourné vers les étoiles. Xermanico fait un travail remarquable sur les numéros principaux. C'est un véritable plaisir de découvrir chaque nouvelle planche.

 

Barbaric

Owen a toujours parcouru le royaume, ne répondant qu'à l'appel du sang. Mais il vient d'être victime d'une malédiction, laquelle lui impose de faire le bien jusqu'au restant de ses jours. Accompagné de son arme, la dénommée Hache, dont la soif constante a toujours guidé ses moindres gestes, il va devoir venir en aide à tous ceux qui sont dans le besoin. Mais il est une chose qu'Owen déteste plus qu'une vie de contraintes : les sorcières. Alors quand il est obligé de faire équipe avec l'une d'entre elles, cela s'annonce compliqué.

Barbaric est un récit à la fois violent et décomplexé. Il s'agit d'une oeuvre reprenant plusieurs éléments de Conan le barbare tout en y incorporant un soupçon d'Evil Dead (ndlr : un soupçon hein ! Pas plus !). C'est ainsi que nous nous retrouvons face à un barbare obligé de faire le bien avec pour compagnon une hache qui tient le rôle de consience. Une conscience assoiffée de sang, mais une conscience tout de même. Ce duo atypique est diablement efficace et propose des dialogues légers, fluides et particulièrement drôles. Les dessins proposent une approche médieval fantastique sérieuse/classique mais tout en possédant tout de même une dimension plus déjantée. Il s'agit, sans doute, de mon coup de coeur de l'année.

 

Pas de bonne surprise sans tonton Joker

Difficile de parler de DC Comics sans parler du super-vilain le plus connu de cet univers : le Joker . Et cette année encore, Urban Comics a pu proposer quelques titres qui sortaient du lot.

Joker : Les derniers jours d'un clown

Dans le Slab, la prison de sécurité maximale pour les criminels surpuissants, le Joker apprend qu'il est mourant. Il concocte alors un plan pour perpétuer son héritage, en partageant le venin qui l'a transformé en un sociopathe au visage pâle avec d'innombrables autres super-vilains. Pendant ce temps, Oracle, la première ligne de défense, est indisponible. Seule Black Canary répond présente pour essayer d'arrêter une émeute de malfaiteurs sanguinaires.

Joker : Les derniers jours d'un clown est un ovni dans l'univers de Batman . Sorti dans les années 2000, il reprend quelques éléments graphiques des années 90 tout en s'appuyant sur un scénario qui aurait pu sortir dans les années 70. Un titre assez unique en son genre et plutôt distrayant.

 

Joker : The winning card

Batman, Année Un. Alors que Bruce Wayne est encore en phase d'apprentissage pour incarner pleinement le Chevalier Noir , Gordon se lance sur la trace d'un mystérieux clown psychotique en pleine folie meurtrière. Ses intentions sont floues, ses mobiles inexistants, et alors que Gotham est plongée dans la peur, Gordon et Batman vont apprendre ce qu'il en coûte de sous-estimer le Joker .

Ce n'est pas la première fois que Tom King intervient sur l'univers de Batman . Loin de là même. Il a tenu le titre principal durant une bonne période en plus d'y être intervenu à plusieurs reprises pour des récits autour du Joker  et du Sphinx . A côté de cela, nous avons également déjà eu plusieurs récits autour du principe du year one (entendez par là, un récit traitant des "débuts" d'un personnage). Cette fois encore, King intervient sur les débuts du Joker . Reste à savoir s'il y avait encore des choses à dire. Sur ce point,  la réponse est non dans le sens où le titre n'était pas indispensable par contre, il est évident que le titre est bourré de qualités et le résultat final est complètement dingue. Vu comme ça, pourquoi bouder son plaisir ?

 

Les comics, c'est parfois l'horreur

Cette année, l'éditeur s'est également distingué par la proposition de plusieurs titres horrifiques de qualité. Deux tirés d'une même collection (les Monstres Universal) et un troisième, meilleur encore, faisant parti de l'univers du Mythe de l'ossuaire.

Dracula

Un nouveau patient vient d'arriver au sein de l'asile du Dr John Seward. Répondant au nom de Renfield, celui-ci raconte d'étranges histoires à propos d'un démon qui se serait installé non loin de là. Tandis que Seward essaie de comprendre et d'appliquer une logique à ces récits sans cohérence, sa fille succombe à l'influence d'un homme étrange... un certain Dracula.

Le scénariste a dû faire des choix (faire tenir un livre aussi gros que Dracula en quatre numéro de comics, c'est clairement un défi) mais qui s'avèrent vite payants. Quant à la partie graphique, elle est juste parfaite. Bref, amateur du comte ? C'est à ne pas manquer.

 

L'étrange créature du lac noir vit toujours

Kate Marsden, une journaliste d'investigation tourmentée par son passé, est à la recherche d'un tueur en série qui se cacherait au coeur de la forêt Amazonienne. Mais en suivant la trace de ce dément, elle croise par accident la route d'une autre menace potentielle, une entité devenu un mythe dans la région : l'Etrange Créature du Lac Noir.
Les Monstres Universal débarquent chez Urban ! Découvrez les plus grands mythes horrifiques du cinéma tels que Dracula, l'Etrange Créature du Lac Noir, Frankeinstein et bien d'autres, modernisés par les meilleurs auteurs de la scène comics moderne, dans des éditions grand format prestige !

Un titre qui reprend l'univers de l'étrange créature du lac tout en le modernisant. La partie graphique est effiace malgré une ambiance qui à tendance à ne pas assez tendre vers l'horrifique.

Pour finir, un petit mot sur l'édition d'Urban qui est, il faut bien l'avouer, assez dingue. Les dimensions du livre ont été revues à la hausse, les covers sont magnifiques, la tranche a de la gueule (cela rendra très bien avec tous les volumes mis côte à côte) et le tout est accompagné de nombreux bonus (des préfaces, des articles, une galerie d'illustrations, les covers régulières et alternatives etc).

 

Le mythe de l'ossuaire : les résidents

A la mort d'un de leurs voisins, dix habitants d'un HLM qui ne se connaissent que peu et que tout oppose devront coopérer alors que des phénomènes étranges surviennent autour d'eux. Invasion de mouches, baignoires remplies de sang, hallucinations glaçantes... le lugubre bâtiment cache une bien sombre histoire et un passage vers une dimension terrifiante, dans les tréfonds de laquelle ses résidents devront s'aventurer pour espérer en percer les mystères... et rester en vie.

Troisième volet du Mythe de l'ossuaire. Cette fois, nous avons droit à un huit clos dans un immeuble dans lequel sept résident font front commun contre l'horreur qu'il renferme. Le surnaturel est vite mis sur le devant de la scène et le constant est sans appel. Le Mythe De L’ossuaire – Les Résidents, c'est flippant. Merci à Andrea Sorrentino qui est, ici, fidèle à lui-même. Autrement dit, non seulement c'est très bon mais, en plus, son style colle parfaitement au récit.

 

Et encore plus de comics, tu te rends CONTE ?

Klaus, la véritable histoire du père noël

Dans un monde médiéval fantastique, un trappeur itinérant du nom de Klaus entre dans l'enceinte de Grimsvig. Mais la ville a bien changé depuis sa dernière visite... Celle qui respirait la joie de vivre est désormais dirigée d'une main de fer par le tyran Magnus , qui a enrôlé de force tous les hommes valides pour travailler aux mines de charbon de la région. Et ce n'est pas tout : ses soldats sèment la terreur, interdisant la cérémonie du solstice d'hiver et sa traditionnelle remise de cadeaux. Sous ses airs taciturnes, Klaus sera-t-il l'homme capable de faire revenir le soleil dans le coeur des habitants ?

Klaus est un bon récit de la part de Morrison. Une revisite efficace du mythe du père noel qui s'approche également d'un univers medieval fantastique sur plusieurs points. De plus, nous avons une explication pour la plupart des éléments liés au père noël : les jouets, les enfants, l'immortalité, les cheminées... Et bien sûr, les dessins de Dan Mora (que nous ne présentons plus) sont à la hauteur de la tâche. C'est une très bonne initiative d'Urban Comics de proposer cet ouvrage avec les numéros supplémentaires et sous ce format.

 

 

Fables - La forêt noire

L'ultime bataille qui opposa Cendrillon à Frau Totenkinder se solda non seulement par la mort des deux adversaires, mais aussi par la révélation, pour les new-yorkais, de l'existence de Fableville, désormais visible des Communs. De nombreux habitants, dont Bigby Wolf, Blanche Neige et leurs enfants, ont donc fait le choix de quitter la ville clandestine pour refaire leur vie dans des royaumes légendaires épars. Tandis que Peter Pan et la fée Clochette assistent avec méfiance à ce grand bouleversement, à la morgue, un médecin légiste commence une autopsie des plus déroutantes. Cette habitante que tous croyaient disparue est visiblement bien vivante, et surtout déterminée à prendre sa revanche.

Vingt après la sortie du premier numéro de FABLES, et sept ans après avoir mis un point final aux destinées de leurs personnages, Bill willingham et Mark Buckingham offrent une suite à cette saga sélectionnée au festival d'Angoulême et récompensée par pas moins de quinze Eisner Awards. Le scénariste mêle personnages connus et nouveaux personnages, une approche intelligente dans le sens où elle permet de créer une véritable continuité avec les anciens tomes mais en évitant d'avoir l'impression de "tourner en rond". Cette fois encore, les dessins de Mark Buckingham et l'encrage de Steve Leialoha accompagnent parfaitement le récit. Vu comme ça, difficile de dire non à ce nouveau tome. Par contre, attention ! L'ouvrage n'est que plus ou moins accessible et qu'il est donc conseillé d'avoir un minimum de connaissances sur l'univers avant d'attaquer cette lecture (en même temps, il est bien précisé qu'il s'agit là d'un tome 11).

 

Briar, la rebelle au bois dormant, tome 1

Cent ans après être tombée dans un profond sommeil, Briar Rose s'éveille, et découvre avec effroi qu'en son absence, son Ancien époux tyrannique a laissé leur royaume sombrer dans la misère et le chaos. Accablée par les trahisons, les lourdes prophéties, et un corps meurtri, Briar et sa bande de marginaux devront trouver la force de survivre sur ces terres désolées où la magie se meurt. Guidés par un ardent désir de vengeance, Briar et son peuple finiront-t-ils seulement par trouver la paix et à vivre heureux ?

Briar est un comics surprenant à plus d'un titre. Débutant avec un récit tout ce qu'il y a de plus conventionnel dans l'univers des contes, il en prend rapidement la direction opposée avant de multiplier les influences diverses et les mélanges de registre. D'un côté, vous avez des codes des contes, de l'autre, vous avez du dark fantasy. C'est ainsi que se cotoient châteaux, forêts, monstres et autres joyeusetés. C'est un univers déroutant que nous découvrons avec le plus grand des plaisirs. Dommage que la partie graphique soit un peu plus inégale. 

 

Ne pas confondre se mettre des comics à dos et des ados qui se mettent aux comics

Ces titres appartiennent tous à la collection Urban Blast annoncé par Urban Comics en début d'année. Une sélection de comics dont le public ciblé est plutôt l'adolescent. Le format est adapté en ce sens avec une hard cover mise de côté au profit d'une soft cover qui tend vers le papier glacé mais tout en restant relativement résistant.

Teen Titans : Robin

Raven Roth, Garfield Logan , Maxine Navarro et Damian Wayne sont en fuite... de Slade Wilson, du H.I.V.E. et des horribles expériences que le H.I.V.E. a menées à leurs dépens. Mais où iront-ils ? En qui peuvent-ils avoir confiance ? Dick Grayson aimerait savoir ce qui est arrivé à son frère, Damian. Ce dernier va-t-il bien ? A-t-il besoin d'aide ? Pourquoi son dispositif de repérage demeure-t-il silencieux ? Une chose est sûre : tous ces adolescents aux capacités surnaturelles ont besoin de réponses claires. Et il n'y a qu'une seule personne qui pourrait les aider à vaincre H.I.V.E. pour de bon.

Un titre dynamique et décomplexé qui devrait plaire aux plus jeunes notamment grâce à son trait moderne et aux thèmes mis en avant. A noter par contre que c'est sans doute avec ce titre que l'adulte s'y retrouvera le moins.

 

Raven + Beast boy

Raven a beau n'avoir que dix-sept ans, la vie n'a pas manqué de lui infliger son lot d'épreuves douloureuses. La disparition de sa mère adoptive dans un tragique accident de voiture et l'amnésie totale qui en résulta marquent le début d'une longue et difficile reconstruction personnelle. Alors qu'elle ouvre une nouvelle page en partant s'installer à la Nouvelle-Orléans, d'étranges phénomènes visuels et auditifs commencent à se manifester. De son côté, l'étudiant en terminale, Garfield Logan cumule les complexes. Tous les autres étudiants semblent avoir trouvé leur place, ont l'air de savoir avec précision ce qu'ils aiment, ce qu'ils veulent et surtout qui ils sont, et Gar est encore bien loin de tout ça. Il est celui que personne ne remarque, et son crush, Alana, ne fait pas exception. Son souci du regard des autres finit par prendre une place démesurée, tandis que ses capacités imprévisibles se révèlent.
Pour ces deux adolescents,la quête d'identité aux frontières du surnaturel qui anime leurs destins trouvera peut-être un point de rencontre ?

Une approche un peu maladroite pour Raven , quelques facilités mais pour le reste, il s'agit d'un très bon titre. Il y a clairement une volonté de s'adresser aux jeunes de par l'approche générale mais aussi de par les termes abordés. Ajoutez à cela une partie graphique simple et efficace et vous avez une lecture solide.

 

A noter que l'on dit le plus grand bien de Twig également mais je ne l'ai pas placé dans cette liste car je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire, malheureusement.

 

On ne sait pas quoi en penser...

Sans être des lectures catastrophiques, on notera également la présence de quelques titres pour lesquels nous étions déjà un peu plus mitigés. Problème de rythme, expérimentation seulement à moitié réussie ou, tout simplement, l'indémodable "suite de trop", retour sur trois titres un peu plus discutables mais qui pourraient tout de même vous plaire.

Batman : The Riddler Année un

Dans le film à succès de Matt REEVES, The Batman , le Riddler n'est pas simplement un joyeux excentrique ayant un goût prononcé pour les jeux de mots et les indices déconcertants, mais un véritable psychopathe aussi énigmatique qu' impitoyable. Comment Edward Nashton, expert-comptable fragile et invisible, a t-il pu devenir l'un des pires criminels de Gotham ? Plongez dans l'histoire sombre et glauque d'un homme en marge de la société, refusant de passer inaperçu plus longtemps.

The Riddler Année un met un thème qui n'est pas souvent mis en avant à savoir le manque de considération ou le fait de ne pas être utilisé à bon escient. De plus, l'essentiel de la lecture est basé sur les pensées de Nigma. Nous pouvons donc comprendre ses différentes réactions vis-à-vis de ce qui l'entoure et même faire preuve d'empathie. Cette empathie est d'autant plus forte que la majorité des scènes mettant à mal Nigma est liée au monde du travail. Autant dire qu'il s'agit d'un milieu qui parle à tout le monde. Mais à côté de cela, il y a également un sérieux manque de rythme et il n'est pas rare de se demander si l'auteur ne tourne pas un peu en rond.

 

Batman The White Knight : Génération Joker

Lorsque, Bryce et Jackie, les jumeaux du Joker et de Harley Quinn s'enfuient dans une Batmobile volée, seul l'hologramme de Jack Napier , a un espoir de les ramener chez eux sains et saufs et de les tenir à l'écart des séides du Joker . Mais le crime n'est pas la seule tentation à laquelle ils vont être confrontés : les enfants découvrent un secret qui pourrait ramener leur père à la vie pour de bon ! Arriveront-ils à faire revivre le plus grand ennemi du Chevalier Noir ?

Un titre que nous lisons avec un certain plaisir mais qui n'est pas à la hauteur des quatre autres. On a l'impression de retrouver les personnages de Murphy mais pas son univers. De plus, durant une grande partie de cette oeuvre, on a l'impression que le Joker a été ramené pour rien (par trois fois il dit "je vais vous montrer un truc", ce qui lui donne une certaine passivité, dans un sens). Il faut vraiment attendre le dernier chapitre pour voir que le train est enfin, un peu, remis sur les rails.


Tu as un train de retard ? Pas grave !

Pour finir, n'oubliez pas que l'éditeur a également proposer, ces derniers mois (ou jours, suivant les cas), plusieurs titres qui n'ont plus rien à prouver sous d'autres formats :

Batman Silence (Urban Limited)

Watchmen (Urban Limited)

Gotham Central (Urban Nomad)

Batman Sombre reflets (Urban Nomad)

The dark knight returns (Urban Nomad)

 

Et bien d'autres encore.

De votre côté, quels sont les titres de l'éditeur qui vous ont marqué ? Dites-nous tout afin de compléter notre liste :)

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  • Uloora
    Uloora

    il y a 2 mois

    J'ai bien aimé The mighty, où on a un super-héros assez flippant dans sa relation aux autres (surtout avec son side-kick).

    J'ai trouve The barbaric très cool aussi. C'était bien bourrin, et j'ai aimé le côté blassé du personnage. J'ai plus de mal avec la "malédiction" qui le force à faire le bien. Vu le nombre de personne qu'il tue, je n'ai pas eu l'impression que ce soit vraiment un réel frein.