Votre avis sur le film Madame Web

Votre avis sur le film Madame Web

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  • Flo
    Flo

    il y a 1 mois

    « Madame, Messieurs, Bonjour ! »

    C’est une drôle de chose, le Destin… Imaginez que, sans préjugés, vous soyez prêt à voir un film que tout le monde déteste d’emblée, c’est bon, vous avez un créneau confortable…
    Puis qu’un imprévu arrive, que c’est peut-être la Fatalité, vaut mieux s’abstenir, ça disparaîtra bien vite des écrans…
    Et finalement on a une deuxième chance, le film est encore à portée d’yeux, sans problème, et il est pas si mal que ça en plus. Qui l’eut cru ?
    Mais encore faut-il comprendre ce qu’on a vu.

    On le sait bien maintenant, le studio Sony (très joli logo pour fêter les 100 ans de la Columbia, très à propos) a ses propres franchises super-héroïques (entre autres blockbusters)… ce sont celles liées de près aux aventures de Spider-Man. Des personnages qui peineraient à exister tout seuls, sans l’Araignée, tellement ils le complètent parfaitement en tant que antagonistes ou alliés.
    Mais c’est quelque chose qui vaut aussi pour bien d’autres personnages secondaires tirés d’une œuvre écrite… leur potentiel est limité pour un passage sur grand écran, parce-qu’ils font trop doublons avec leurs prédécesseurs, ou qu’ils ne peuvent pas créer une mythologie plus grande que nature.
    Depuis quelques années, les adaptations super-héroïques sont en plein dedans : les grandes icônes ont toutes bouclé leurs arcs narratifs. Celles qui essayent de se renouveler ne convainquent pas toujours, et leurs successeurs et émules présentent un intérêt plus mineur… jusqu’à faire perdre patience à ceux qui critiquent le plus fort.

    Après des Venom et Morbius lorgnant sur le cinéma horrifique, pour mieux le trahir, voilà un film qui se prétendrait Slasher, sans aller vraiment jusque là…
    Et tant mieux, en un sens.
    Après avoir tourné autour du pot avec le Sens d’araignée du Tisseur, jadis simple gadget souvent mal utilisé, puis enjeu à maîtriser face à un adversaire particulier (Mysterio dans « …Far from Home »), voilà un film qui décide de bâtir son scénario autour de cette capacité assez surnaturelle, permettant d’anticiper le danger. Voir même d’infléchir le Destin.
    Pour ça la production à pioché du côté de deux personnages qu’on peut considérer comme controversés dans les comics de Spider-Man. Rares en apparitions car leurs participations ont tendance à renverser la dynamique d’action de Peter Parker, la faisant basculer dans le Mystique plutôt que la Super Science (d’ailleurs le héros regimbe encore à se lier à tout ça).
    D’autant plus que Cassandra Webb et Ezekiel Sims ont toujours plus ou moins ressemblé à des versions « maléfiques » de May et Ben Parker : une vieille femme à l’apparence fragile, mais qui apparaît comme une éminence grise, et un riche homme mature tenant lieu de mentor, mais qui sera prêt à tout pour garder son confort et échapper à la mort (y compris en séquestrant une adolescente).

    Le film est assez fidèle à ça, déplaçant temporellement certains détails (c’est de coutume dans les adaptations), et donc mixant plusieurs personnages en un pour augmenter leur potentiel au sein d’un film.
    Il semble clair que Webb (qui finira par bien raccorder à son modèle) a été ici mélangée avec une autre femme araignée au potentiel limité, la Spider-Woman Jessica Drew – un lien aux araignées dès la naissance, une apparence jeune similaire. Le film contient même un équivalent technologique, joué par Zosia Mamet.
    Et pour Sims, en plus de son costard porté pieds nus, il hérite aussi de visions funestes, d’un toucher mortel et d’un costume de combat qui évoque le Spider-Man violent appelé Kaine… ces deux hommes sont souvent vu comme des harceleurs pervers, et Tahar Rahim avait déjà joué un personnage aussi obsessionnel dans « L’Aigle de la Neuvième Légion » (il y était certes plus impressionnant).
    Trois autres héroïnes venues des comics sont là en tant qu’enjeux à protéger – et menaces futures bizarres, si on était du point de vue d’Ezekiel… Et si celui-ci avait pu créer une forme d’empathie avec le public, autrement qu’avec une phrase en début de film, et grâce à un acteur charismatique…

    Plus que les héroïnes ? Certes ce n’est pas le Joker ou Thanos, mais le problème est là : le film se tient, dans son déroulé, ses vraies/fausses révélations (le prologue est finalement trompeur), bien que le principe des visions prophétiques soit évidemment répétitif.
    Mais il a plus le niveau d’un film d’action avec des femmes, lesquelles sont plutôt présentées comme des bonnes copines très archétypales :
    Dakota Johnson joue bien la grande sœur malgré elle, Sydney Sweeney celle qui manque cruellement de confiance en elle, Celeste O’Connor la rebelle, Isabela Merced la pragmatique. Pas besoin d’écrire en gros le mot Sororité, on est en plein dedans.
    Pourtant il ne s’agit pas trop d’un film de super-héros ou d’un film de Spider-Man, malgré le fait qu’on y trouve un parcours héroïque typique – le trauma initial, le fait de ne pas savoir s’intégrer, l’accident déclencheur, la culpabilité due à la passivité, la reprise en main, les points communs entre héros, le lien intime avec le vilain, la révélation, la transcendance et les voltiges, le sacrifice.

    Ce qui a pourtant irrité jusqu’à la moelle des spectateurs et critiques, un peu trop contaminés par la fièvre Geek, laquelle n’est globalement pas très ouverte quand on montre des jeunes femmes qui ne se contentent pas d’être des déesses, ou bien masculinisées. Pas de bol pour les allergiques aux voix qui vont jusqu’à trois octaves, on a là beaucoup de femmes (et quelques hommes) en train de parler aussi de tout et de rien, prenant le temps d’avoir aussi des interactions banales qui ne sont pas spécialement liées à la puissance, ou à leur survie. On n’est pas dans une comédie légère, mais en même temps rien n’empêche que ça arrive… depuis des années, les héros de films d’action ne se privent plus de tchatcher pour se détendre quelques minutes, comme nous.
    Et avec une femme aux commandes d’un film, cette sensibilité semble plus systématique.
    Surtout lorsque le sujet du film se confond avec l’image publique du film, c’est à dire tout ce beau monde n’est attendu par personne, que le monde se porterait tout aussi bien si ces filles n’existaient pas… et n’avaient pas le droit de juste vivre, sans avoir à être nécessairement « excellentes ».

    De plus lorsqu’y apparaît des scènes avec les héroïnes costumées, ça sonne comme une anomalie, quelque chose d’extérieur au rythme du film.
    Bien entendu ces scènes peuvent témoigner des limites de ces productions Sony, nous donnant une part de looks tirés des comics mais ne pouvant pas utiliser trop d’éléments Marveliens sans que la maison-mère n’intervienne (des tas de scénaristes à la manœuvre… mais on a quand-même une référence indirecte à « Dr Strange »).
    Par exemple il semble que Peter Parker devait lui aussi être un enjeu, façon John Connor. Mais ça n’a finalement pas eu lieu…
    Et tant mieux, en un sens. Il n’éclipse pas les héroïnes, et Adam Scott est un îlot de bienveillance en Ben Parker – voilà, lui est ici mais pas May, tandis que chez le Spider-Man de Tom Holland c’est l’inverse.

    Mais si on regarde le CV de la réalisatrice S. J. Clarkson (c’est son premier film), on y trouve beaucoup de séries mettant en scène des héros ou anti-héros ne portant pas de super costumes, tout en ayant une apparence graphique reposant sur des codes couleurs très identifiables – « Heroes », « Dexter », Jessica Jones »… Pas assez pour en faire une autrice aux thématiques récurrentes, mais ça valait le coup de le signaler.
    Et on peut même considérer que tous ces moments en costumes ne sont que des interprétations métaphoriques (Ezekiel scellant tout seul son sort). Voire, des flashs d’un univers parallèle, lié à la Toile Multiverselle qu’on a déjà vu dans d’autres films.

    Reste que tout ça est bien sympathique, finissant par être attachant, avec un budget suffisamment confortable et de l’action plutôt acceptable
    Pas honteux, même si le film tend régulièrement le bâton pour se faire battre (le look d’écolière à jupette de Sydney Sweeney, le taxi furtif, les années 2000)… et qu’il n’essaie pas de se faire plus gros qu’il n’est, comme « The Marvels ».
    Plutôt un bon moment à passer. Comme quoi…
    C’est étonnant, le Destin.

    • SUPDC
      SUPDC

      En réponse à Flo

      il y a 1 mois

      Je n'ai pas vu ce film, mais la majorité des films de super-héros de ces dernières années son "descendus" alors que finalement ils ne sont pas si nuls que ça (pour moi). Flash, Black Adam, Ant Man 3 ont certes des gros défauts et ne sont pas géniaux ; mais il y a eu bien pire.
      Les Eternels, j'ai trouvé ce film super bien fait et bien construit ; alors lui, par contre, il ne mérite pas du tout ses critiques

      • Seyfr_Rebirth
        Seyfr_Rebirth

        En réponse à SUPDC

        il y a 1 mois

        "il y a eu bien pire"
        C'est là le problème. Les films sont tellements bas en qualité qu'on se sent obligé de les comparer les uns aux autres pour tenter de se réconforter.
        Ces films sont nuls, et il serait temps que le grand public arrête de se contenter du fast food qu'on leur sert au cinéma. Quand on voit les éloges d'Avatar 2 (au moins il a eu droit à de vrais effets spéciaux, contrairement aux derniers films des Big Two) qui est un copié collé de son prédecesseur, déjà pas franchement original à l'époque, on comprend que Hollywood ne s'embête plus. Mais on a un pouvoir : celui de nos billets.
        A nous de montrer qu'on veut des bons films, avec des scénarios un minimum travaillés qui ne sont pas des copiés/collés du film précédent ou qui ne surfent pas sur la nostalgie de quelques quadra pour faire venir les familles, avec des effets spéciaux corrects (et donc des conditions de travail correctes pour les VFX artists). 

        mmat1986
        mmat1986

        En réponse à Seyfr_Rebirth

        il y a 1 mois

        "Les films sont tellements bas en qualité" tu es bien gentil dans tes mots pour ma part mais je vais éviter de me laisser aller à commenter tellement je risque d'être hard mais ouep si le public ne se réveille pas on est pas sorti de l'auberge j'espèrais que la mandale qu'Oppenheimer avait mis en terme de récompenses à Barbie serait un bon signale de départ mais pas certain ... quoi qu'on commence à voir certain annuler beaucoup de purges en chantier mais rien ne garanti de la qualité de ce qui est autorisé à  prendre forme ...

  • Victorim
    Victorim

    il y a 1 mois

    Eh bien... Moi, je ne l'ai pas encore vu.
    Je dirais donc juste que sa bande-annonce ne m'avait pas convaincu et que les retours que j'ai pu avoir du film depuis m'ont été disuasifs. En plus, j'ai eu l'impression, en voyant les tenues et les morphologies des héroïnes, que cela faisait écho à cette vanne sur Megan Fox que j'avais entendu par rapport à son rôle dans le film "Transformers" : "On voyait plus souvent son ventre que son visage".
    Alors... Je crois que je vais suivre mon intuition et passer mon chemin, cette fois.

  • D-pool
    D-pool

    il y a 1 mois

    Salut a tous. 

    Avis rapide, y'a pas réelement besoin de s'épancher sur le film...

    Je viens de le regardé (il est dispo à gauche à droite sur la toile), j'ai eu comme l'impression de me punir moi-meme. Les Venom et Morbius sont vraiment reussi comparé a celui la !