[Review VF] Space Bastards

[Review VF] Space Bastards

La review du jour est un titre proposé par H1 Originals. Il s'agit de Space Bastards. Il est écrit par Eric Peterson et Joe Aubrey et est dessiné par Darick Robertson . Il est sorti le 1er septembre pour 24.95 euros.

Au Service Postal Intergalactique, les coursiers s’entretuent pour livrer les colis. Découvrez l’univers déjanté du « Kick & Collect », par le co-créateur de The Boys.

Dans un futur où le chômage atteint des sommets, le Service Postal Intergalactique capitalise sur des livreurs qui n’ont plus rien à perdre. Grâce à une prime qui augmente à mesure que les colis changent de mains, cette poste sans scrupule attire à son service les mercenaires les plus violents de la galaxie. Mais avec l’arrivée d’une société concurrente, ces coursiers intergalactiques pourraient bien devenir obsolètes plus tôt qu’ils ne le croient…
Chaque chapitre de ce récit complet s’attache à un personnage différent, brossant un portrait déjanté de ce Service Postal unique en son genre.

Bienvenue au service postal.

Le principe de Space Bastards est assez simple à résumer. Vous avez un paquet à livrer d'un point A à un point B et sur ce trajet, il peut se passer tout et n'importe quoi. Le but final étant de conserver le paquet jusqu'au bout et donc, éviter de se le faire piquer sous le nez par d'autres Lascars . Pour les amateurs de sport, vous avez donc un mec avec le ballon qui veut faire un touchdown et cinquante adversaires sur un terrain aussi grand qu'une galaxie. Pour les amateurs de catch, on est face au titre 24/7 mais en beaucoup mieux.

Avec un synopsis pareil, vous aurez d'ores et déjà compris qu'on est face à un titre assez atypique et avec une sérieuse dose de WTF. C'est une course poursuite folle où le mec de les mecs de la poste sont remplacés par des Punisher -like. Le récit fait presque non-stop du 100 à l'heure, il y a beaucoup d'action, des retournements de situation plutôt bien amenés et de la violence assez bien dosée. L'oeuvre vous permettra également de voir sous un nouvel angle des notions que nous connaissons tous avec, en tête, la compétition, le dépassement de soi et, moins glorieux, la cupidité et l'individualisme.

Enfin, il ne s'agit là que du synopsis général de l'oeuvre. Si l'idée reste toujours à peu près la même, le scénario propose quand même son lot de rebondissements afin d'aller plus loins dans l'univers Space Bastards.

Passez au kick and collect.

Darick Robertson est en charge du dessin. Il est également la raison de la mention "par le co-créateur de The Boys". Et autant dire que son trait n'a pas vraiment perdu en force. Pourtant, il est vrai que son approche est peut-être différente par rapport à ce que l'on a déjà vu par le passé. Il faut dire aussi que le rythme de Space Bastards est assez dingue. Vous avez donc beaucoup de cases qui s'enchaînent très vite et une notion de mouvement qui est omniprésente. A l'inverse, le ton décalé de l'oeuvre lui permet d'avoir des scènes assez déjantées mais également de mettre en place une certaine violence. Les fans de The Boys ne seront donc pas totalement perdus non plus.

Quelqu'un ici en a marre de prendre des coups dans les couilles ?

En bonus, vous trouverez une préface de Mark Waid, une cover alternative, des travaux de recherche et bien d'autres choses pour en apprendre plus sur l'univers Space Bastards.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le principe générale, loufoque à souhait
- Pas mal de rebondissements
- Beaucoup d'action et de la violence bien dosée
- La partie graphique
- Pas mal de bonus

LES POINTS FAIBLES

- Un univers qui aurait pu avoir un meilleur développement

 

4

Drôle et déjanté

Conclusion

Des centaines de Lobo et autres mercenaires qui se tapent dessus pour livrer un paquet d'un point A à un point B. Comment ne pas aimer ?

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