Conclusion de cette mini-série avec un numéro où chacun retourne à sa place après les quelques changements qu'il y a eu précédemment. On a un affrontement entre Ultraman et Ultragirl et la situation se règle. On a l'impression que l'auteur range les jouets en remettant tout en ordre, module la mort d'un personnage. Mais dans les dernières pages, il offre plusieurs ouvertures pour des suites et c'est du coup assez frustrant de se dire qu'on ne les verra probablement jamais.

Un chouette premier numéro pour cette nouvelle série écrite par Skottie Young. Une histoire d'art et de panne créative, sur fond de fantômes et de maison hantée. S'il ne se passe pas forcément grand chose sur ce premier numéro, l'ambiance est très enivrante, notamment grâce aux superbes dessins de Jorge Corona, qui réussit à instiller une ambiance à la fois fun et légère, mais également ténébreuse juste ce qu'il faut. La mise en scène est très efficace et le numéro se lit très bien, peut-être même un peu trop vite. Mais il y a exactement ce qu'il faut pour s'attacher au personnage principal, être intéressé par les thématiques développées, et avoir envie de revenir pour la suite. 

Nouveau numéro, nouvelle menace pour l'équipe. Duggan maîtrise très bien l'aspect Soap opera du titre en offrant de bons moments de personnages, dont un très bon développement pour Sunfire. Le numéro est très divertissant et est dans la même veine que le numéro précédent avec une menace cosmique à affronter, nous offrant ainsi des scènes d'actions dantesques. Néanmoins, on peut reprocher que cette menace d'envergure soit vaincue assez facilement. Mais ce qui reste le plus marquant est le coup de crayon de Pepe Larraz qui reste parmi les dessinateurs les plus doués chez Marvel.

Un cran en dessous des deux premiers numéros, puisqu'ici on ne s'intéresse majoritairement qu'à un seul personnage, au lieu de la dynamique de groupe. Ça n'en reste pas moins toujours aussi bien fait et toujours aussi passionnant. L'écriture est top et l'ambiance est juste folle. On avance doucement dans l'intrigue avec quelques mystères supplémentaires qui apparaissent, et on sent que les auteurs savent où ils nous emmènent, ce qui est toujours appréciable. L'une des séries du moment, clairement.

Un nouveau titre Suicide Squad qui n'apporte pas grand chose de neuf et d'original, mais qui s'avère fun et plutôt bien foutu. C'est premièrement toujours un plaisir de voir Alex Maleev au dessin, l'ambiance qu'il installe est toujours particulière et fonctionne très bien ici. Et Azzarello est à mon sens bien plus appréciable lorsqu'il fait simple et direct, comme ici. On passera sur le message politique à deux balles en plein milieu du numéro, et les quelques ressorts scénaristiques un peu téléphonés. Le titre propose ce qu'on attend de lui pour le moment.

Tynion termine son arc avec efficacité en lançant le prochain event du Bat-verse. Il lie les différents éléments mis en place précédemment et les utilisent bien. L'auteur surprend en déviant du chemin de Future State et impose l'Épouvantail comme la menace à venir. Le tout magnifiquement dessiné par Jimenez avec son style dynamique très manga.

Nouvel fin d'arc qui reste dans le même ton que les numéros précédents avec de bons moments d'actions et d'avancée des différentes intrigues. Le cliffhanger lance efficacement la suite en promettant de résoudre le mystère de Superboy. Petit bémol pour l'intrigue en lien avec Swamp Thing où il faudra se tourner vers un autre titre pour connaître la suite. La partie graphique est plus inconsistante et moins agréable visuellement que d'habitude

Premier numéro de cette mini qui me surprend avec un petit twist qui relance l''intérêt pour l'histoire. Au-delà de ça Crush reste plus ou moins intéressante à suivre, et le caractère imprévisible de Lobo est bien représenté. La partie graphique reste solide avec style qui présente peu d'irrégularité.

L'histoire se poursuit et on reprend là ou on s'est arrêté : Geiger est isolé après les événements du précédent numéro et les enfants qu'il protégeait sont récupérés par un groupe d'hommes les menant là où ils voulaient aller. Bien évidemment tout ne va pas se passer comme prévu, on a toujours quelques passages d'émotion, de l'action et le roi de Vegas qui continue d'être taré. Bref, c'est cool à lire mais on se demande juste comment tout cela va se conclure vu qu'il ne reste qu'un seul (gros) numéro. Graphiquement, c'est au top, Gary Frank se fait plaisir et sans retard, c'est encore plus appréciable.