[Review VF] Predator Concrete Jungle, le comic-book original

[Review VF] Predator Concrete Jungle, le comic-book original

La review du jour est un titre proposé par Vestron. Il s'agit de Predator : Concrete Jungle, le comic-book original. Il est écrit par Mark Verheiden et est dessiné par Chris Warner et Ron Randall. Il est sorti au mois d'octobre pour 16.95 euros.

Le tout premier comic-book Predator exhumé des 90’s ! Par Mark Verheiden et Chris Warner. Ce comic book visionnaire préfigurait déjà le second film en amenant le Predator en ville…

New-york, 1995. Alors que la ville crève de chaud sous une canicule sans précédents, le lieutenant Schaefer enquête sur une série de meurtres qui pourrait avoir un lien avec son jeune frère, Dutch, militaire porté disparu après une mission en amérique centrale.

C’est aussi le troisième album ‘compagnon’ de la saga Predator : Chasseurs, albums qui retracent le passé des membres du commando anti-Predators. Après Mandy Graves et Enoch Nakai voici celui consacré à John Schaefer, héros de Predator : Chasseurs 3.

Un poète aurait trouvé l'inspiration devant la beauté de ce ciel d'un orange incandescent... mais j'étais pas poète. Et il n'y avait rien de romantique cet été-là, juste le soleil qui nous cramait la gueule.

Predator Concrete Jungle est la lignée des dernières oeuvres de l'univers Predator. Le lecteur est très rapidement dans le bain. Nous avons un mort dès la première page, et le Prédator qui passe à l'action dès la sixième page et ce, de la plus belle des manières. Autant dire qu'il est difficile de faire mieux. Il y a beaucoup de sang, de violence et, finalement, pas mal de scènes d'action. En partant de ce constat, on peut dire que les fans de la première heure ne devraient pas être déçus. De plus, l'auteur parvient à donner une certaine grandeur à la créature, une certaine inaccessibilité, ce qui renforce le côté "prédateur" justement. 

Néanmoins, la force du récit réside dans le fait qu'il transpire les années 80-90. Bras bien musclés, gros flingues presque non-stop dans les mains, grosses bastons, punchlines directes... On n'est clairement pas dans la finesse. Nous ne sommes pas au niveau d'un Shirtless Bear Fighter, mais on est déjà pas mal.

A côté de ça, plusieurs scènes sont plutôt originales et, comme d'habitude, il y a de petites touches ci et là pour détendre un petit peu l'atmosphère. En somme, il s'agit d'une bonne petite lecture pour peu que l'on aime l'univers Predator.

On finira cette discussion plus tard. D'abord, on va exploser les couilles de cet enfoiré.

Pour ce qui est de la partie graphique, les dessins sont plutôt bons. La mise en scène est intéressante, les poses des personnages sont bien pensées et le Predator est clairement imposant. L'opus est en noir et blanc. Il n'est donc pas possible de parler de la colorisation. Par contre, l'encrage et le travail sur le jeu des ombres restent de qualité. De même, noir et blanc ou non, les scènes d'action n'en restent pas moins très efficaces.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- L'ambiance années 80-90
- La mise en scène
- Les scènes d'action
- Un univers respecté

LES POINTS FAIBLES

- Aucun si ce n'est qu'il faut apprécier l'univers Predator

 

4

Une lecture qui détend

Conclusion

S'il peut saigner... on peut le tuer !

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  • Monsieur Ramior
    Monsieur Ramior

    il y a 5 ans

    Vu que j'adore Predator 2, il va falloir que je me procure se bouquin!