La review du jour est un titre proposé par Panini Comics. Il s'agit de X-Men : Legends of Marvel dont l'équipe créative est composée, entre autre, de Chris Claremont, Sam Kieth et Bill Sienkiewicz. Il est sorti le 5 février pour 16€. Il contient les titres US Wolverine Exit Wounds 1, Alpha Flight True North 1 et New Mutants War Children 1.
Des auteurs cultes reviennent sur les personnages qu'ils ont marqués. Retrouvez ici Wolverine , Alpha Flight et les Nouveaux Mutants notamment par les légendaires Chris Claremont et Bill Sienkiewicz.
Comme le synopsis l'explique, le principe de cet opus est on ne peut plus simple : remettre en place une équipe créative sur univers sur lequel les différents membres avaient brié par le passé. Une technique commerciale ? C'est effectivement une façon de voir les choses mais, une fois n'est pas coutume, ce n'est clairement pas ce qui est supposé primé ici. Lorsque Marvel dit qu'ils remettent un auteur sur l'univers qui l'a rendu célèbre, ce n'est pas exagéré. C'est ainsi que nous avons, par exemple, l'immense joie de revoir Claremont sur les X-Men, un univers qu'il a tenu d'une main de maître durant un bon nombre d'années. Au-delà de l'aspect commercial (de nos jours, un nom peut faire autant vendre qu'un contenu), il y a donc un réel intérêt pour le lecteur. Ce dernier peut se laisser aller par la nostalgie ou, à l'inverse, avoir l'occasion de découvrir des auteurs souvent jugés incontournables sur tel ou tel univers.
Sans grande surprise, les histoires sont très différentes les unes des autres. Il y a de très bonnes choses, et des choses plus discutables. Dans tous les cas, il est important de préciser que bien l'opus soit bon, il n'en reste pas bien différent des autres, auteurs de légende ou non. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce résultat, la grande attente de lecteurs mais surtout le format. L'équipe créative a beau connaître sur le bout des doigts les différents personnages, il n'en reste pas moins qu'on leur demande de faire une histoire sur un seul et unique numéro de quelques pages. Autant dire que c'est donc très compliqué. En partant de ce constat, il est évident que l'approche des scénaristes ne peut qu'être différente. Par exemple, le premier numéro est bon, il contient une quantité impressionnante de violence mais il n'y a pas grand-chose de nouveau. A certains moment, on pourrait même parler de redite. C'est dommage mais, finalement, plutôt logique. Dans un sens, c'est presque un gachis. Tu fais des pieds et des mains pour réunir des équipes créatives bourrées de talents qui ont sans doute beaucoup de choses à dire mais qui ont, surtout, immédiatement les mains liées. Bien sûr, le tout n'en reste pas moins plutôt bon. C'est juste qu'on en aurait voulu bien plus.
- Qu'est-ce qu'il voyait ? Qu'est-ce qu'il a provoqué ça ?
- Si nous le savions, nous détiendrions la clé qui nous permettrait de contrôler la machine de guerre ultime : l'arme X.
Après, on ne peut nier qu'il y ait également des défauts. Fait intéressant, il y a également une erreur de mise en scène ou, au moins, un choix peu logique. Pour faire simple, des personnes sont en train de visualiser un souvenir de Logan directement tiré de son cerveau. Là où cela coince, c'est que la case a été représentée comme n'importe quelle autre case, c'est-à-dire que le lecteur est face à la scène. Il voit Logan , une femme dans les bras, une maison derrière lui. C'est, effectivement, le plus logique pour le lecteur. Néanmoins, ce choix n'est pas logique s'il s'agit bein d'un souvenir de Logan . A ce moment-là, il aurait été plus judicieux de passer par un point de vue interne plutôt que par un point de vue externe.
- Intéressant. Le garçon a tes yeux, Logan.
- Et toi, tu parles encore trop à mon goût.
Concernant la partie graphique, elle ne sera pas forcément facile à approcher pour tout le monde. Les deux premiers numéros sont bons voir même plutôt impressionnants. A l'inverse, le reste de l'opus (et surtout les deux numéros d'après) est, parfois, très particulier. Enfants de guerre est peut-être le plus délicat à apprécier. Dans ce sens, la cover représente plutôt bien l'intérieur du numéro. Il y a une approche assez singulière avec une accumulation de traits, un effet brouillon et de temps en temps cubique. Peut-être vaut-il mieux feuilleter cet opus avant de l'acheter.
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