[Review VF] James Bond 3 et 4 : Hammerhead + Kill Chain

[Review VF] James Bond 3 et 4 : Hammerhead + Kill Chain

 

James Bond est de retour, et deux nouveaux albums sont sortis chez Delcourt à quelques mois d'intervalle. Etant totalement dans la continuité, nous allons les réunir en une seule critique.

 

Pour ces deux nouvelles aventures, l’équipe en charge de la série change totalement. Warren Ellis laisse la place à Andy Diggle au scénario, et à Jason Masters à Luca Casalanguida au dessin. Dans le tome 3 nommé Hammerhead, James Bond cherche à trouver l’identité de Kraken, un terroriste qui va aller jusqu’à voler une arme nucléaire aux anglais. Il y a toujours le petit clin d’oeil aux films, avec la scène pré-générique, et nous rentrons ensuite dans le vif du sujet.

Contrairement à Ellis, qui cherchait une approche plus proche des romans et un peu différentes des films, Diggle embrasse la version cinématographique à pleine bouche. Nous retrouvons le James Bond le plus connu, celui qui boit des Dry Martini en smoking en draguant une James Bond Girl. Les phases d’action s’enchaînent avec des passages plus posés pour développer le scénario. Celui-ci est digne d’un film Bond, avec son lot de complots et une menace qui prend de l’ampleur au fur et à mesure.

Le tome 4 va pousser encore plus loin la chose. La même équipe artistique est aux commandes, et l’ennemi est cette fois le SMERSH, une organisation qui deviendra le SPECTRE. C’est un véritable jeu d’espions que nous propose Diggle. Il s’appuie en plus sur de véritables faits, notamment la prise de distance des USA avec l’OTAN. Nous avons des espions anglais, américains et français, des corrompus, des trahisons, des écarts entre la géopolitique et la réalité du terrain… C’est palpitant à lire.

 

J’aime beaucoup Ellis, mais il semblait de pas savoir trop quoi raconter avec James Bond. Diggle est lui totalement à l’aise avec le personnage, et nous propose des histoires dignes des films. Il use notamment des dialogues à double-sens. La personnalité de Bond est fidèle au personnage, et tous les ingrédients qu’on aime tant répondent présents. L’action va crescendo, et chaque histoire finit sur une évidente grosse scène d’action. Diggle a tout compris de James Bond, et les amoureux de l’espion passeront véritablement un excellent moment à lire ces deux tomes.

Au niveau des dessins, Casalanguida s’en sort honorablement. Il a un trait plutôt simple et pas très appliqué. Cependant, son style nerveux colle plutôt bien à l’univers, et s’il semble plus à l’aise dans le tome 4, la régularité de son dessin est appréciable. Ses planches sont très cinématographiques et renforcent donc la rapprochement avec les films. Enfin, chaque tome se termine avec une chouette galerie de couvertures, voire quelques croquis.

Pour la suite des événements, il faut savoir que Delcourt a sauté une histoire de Benjamin Percy, et que Diggle n’a pour le moment rien écrit d’autre sur la série. Il laisse cependant une porte ouverte pour que peut-être un auteur puisse l’utiliser. De toute manière, chaque album et chaque histoire peuvent pour le moment se lire indépendamment l’un de l’autre. La façon dont publie Delcourt nous donne une qualité montant progressivement, et le tome 4 est probablement le meilleur de la série.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Du bon James Bond
- Des scénarios solides
- Dessins efficaces

LES POINTS FAIBLES

- Les défauts d'un James Bond

 

4

Palpitant

Conclusion

Les amoureux de James Bond du cinéma ne seront pas déçus par ces deux tomes. Tous les ingrédients sont présents, et les histoires sont captivantes. Si vous êtes en manque de 007, n’hésitez pas !

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