[Review VF] Final Crisis Sept Soldats

[Review VF] Final Crisis Sept Soldats

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics : Final Crisis – Sept soldats. Le numéro est écrit par Grant Morrison et est dessiné par J.H. Williams III, Simone Bianchi, Cameron Stewart, Ryan Sook et Frazer Irving. Il est sorti le 2 mai pour 30 euros. Il contient les épisodes US Seven Soldiers of Victory #0, Seven Soldiers: Shining Knight #1-4, Seven Soldiers: Guardian #1-4, Seven Soldiers: Zatanna #1-3, Seven Soldiers: Klarion the Witcher Boy #1-3.

Un apprenti sorcier, un chevalier de l'époque de Camelot, une prestidigitatrice membre de la Ligue de Justice et un justicier new-yorkais employé par un grand quotidien.
Séparément, ils affrontent des ennemis destinés à conquérir le monde, sans se douter que toutes ces menaces sont reliées les unes aux autres et forment une gigantesque tapisserie qui débute à l'aube de l'humanité pour se finir aux portes de l'Apocalypse !

Avant d‘entrer dans le vif du sujet, il serait bon de resituer l‘oeuvre. Après tout, ce n‘est malheureusement pas parce qu‘il est écrit Final Crisis que le récit fait partie de Final Crisis. En réalité, ces numéros ne font ni partie de Final Crisis ni de Countdown to Infinite Crisis (qui est une grosse introduction à la crise). Le projet Seven Soldiers va au-delà d‘ou l‘importance de lire la préface d‘Urban Comics aui, au passage, est très bien réalisée. Il n‘en reste pas moins que le récit est certes intéressant mais a un intérêt plus que limité si un lien est fait avec Final Crisis. Cette crise peut s‘avérer difficile à suivre, c‘est un fait, mais ce n‘est clairement pas Seven Soldiers qui vous donnera des éléments de réponse.

Cette fois encore, Morrison prend des éléments déjà existants pour les remettre au gout du jour. Le groupe Seven Soldiers est une reprise des Seven Soldiers of Victory, un groupe datant des années 40. Le principe est repris mais les personnages changés. Ainsi, nous avons des personnages très connus comme Zatanna et des personnages déjà plus secondaires comme Klarion Bleak.

On peut commencer cette review par signaler que Morrison est fidèle à lui-même. Le récit a une apparence décousue, les liens entre les histoires n‘est pas tout de suite évident, l‘intrigue a une cadence assez lente (une impression parfois renforcée par les longs dialogues)… Bref, si vous n‘êtes pas habitués au style de Morrison, il faudra vous accrocher. Les personnages étant peu connu du grand public, pour beaucoup de lecteurs, l‘oeuvre va revenir à découvrir 6 voire 7 personnages (si vraiment vous ne connaissez pas Zatanna ) ce qui peut s‘avérer assez costaud à ingurgiter voire déroutant. Tout le monde n‘est pas capable de faire de la gymnastique cérébrale pour passer en une page de cowboys aux chevaliers de la table ronde.

Paradoxalement, ce panel de personnages peu connus, ce mélange des styles d‘écritures et ce changement continuel de dessinateur est ce qui fait la force de l‘oeuvre. C‘est un récit grave, intelligent, très travaillé, et qui devrait surprendre plus d‘un lecteur qu‘il soit habitué à Morrison ou non.

Les dialogues bien que parfois longs, sont bons, efficaces, et aident énomément à suivre la mise en place de cet immense puzzle. Car c‘est de cette manière que Morrison a concu son oeuvre et c‘est ainsi qu‘il fat la prendre : comme un puzzle, une énigme…

A nouveau, le lien avec Final Crisis est loin d‘être évident scénaristiqement parlant mais au-delà de cela, il y a tout de même quelques très fines ficelles qui sont présentes entre les deux oeuvres de l‘auteur écossais. A vous de voir si le défi vous intéresse.

Concernant la partie graphique, le travail varie selon les dessinateurs qui, pour le coup, sont plutôt nombreux. De manière générale, le travail est plutôt bien fait et plusieurs d’entre eux parviennent à sortir leur épingle du jeu. Tout dépend de l’aisance de l’artiste à suivre Morrison dans son délire. Après tout, il n’est sans doute pas donné à tout le monde de passer d’un cheval ailé à une scène d’embouteillage. La colorisation est bonne et le design des personnages assez inspiré. Découpage intéressant notamment dans le premier chapitre.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- La maîtrise de Morrison
- La préface d'Urban
- Les dessins

LES POINTS FAIBLES

- Lecture difficile
- Des longueurs
- Final Crisis... ou pas.

 

4

Sept réflexions à avoir

Conclusion

Une oeuvre qui n'est pas la plus accessible que l'on puisse trouver, même pour du Morrison. Le récit n'en reste pas moins de bonne facture malgré de faibles liens avec Final Crisis.
Les dessinateurs font le maximum pour soutenir Morrison dans son délire.

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