[Review VF] Punisher (ed 20 ans)

[Review VF] Punisher (ed 20 ans)

Nous avons presque terminé de faire le tour des folles annonces de la Comic-Con de San Diego. Il est donc temps de reprendre le train-train quotidien et donc... les reviews ! Aujourd'hui, nous vous proposons celle d'un comics proposé par Panini pour ses 20 ans : Le Punisher .

Frank Castle est un Ancien marine, revenu au pays pour voir sa famille mourir devant ses yeux, assassinés par la pègre. Désormais, c'est lui qui fait les règles. Désormais, il est le Punisher . Un des récits fondateurs du vigilante par Garth Ennis et le regretté Steve Dillon. (Contient les épisodes US Punisher (2001) 1-6, publiés précédemment dans l'album MARVEL ICONS : PUNISHER PAR ENNIS/DILLON 1)

Pour Fêter ses 20 ans, Panini Comics a décidé de rééditer le Punisher . Derrière la cover réalisée par l’artiste français Joann Sfar, vous retrouvez donc l’incontournable série The Punisher de 2001 avec Garth Ennis et aux commandes.

La force de cette œuvre réside dans le juste milieu entre le respect de l’univers et un côté plus décalé. Ici, Marvel a clairement mis deux cinglés aux commandes mais deux cinglés qui maîtrisent tout de même l’univers du Punisher . Résultat, vous avez une œuvre qui ne dénature pas le personnage, qui ne perturbe pas les fans, mais qui offre tout de même une sérieuse dose de « what the fuck ?! » tout bonnement jouissive. L’exemple le plus frappant est sans doute le personnage du Russe . Déjà, le faire revenir alors qu’il a été décapité, c’est clairement osé.  Mais en plus, le faire revenir avec de gros nibards et recousu de partout, on se dit que l’on ne pouvait pas aller plus loin. Et pourtant… Si ! Les auteurs vont encore plus loin. Un peu plus tard, Le Russe n’hésite pas à dire « je suis de mauvaise humeur une fois par mois mais c’est pas aujourd’hui, t’as de la chance ! ». Un peu plus tard encore, il demande à ce que l’on augmente encore sa poitrine. Enfin, on le voit encore quelques pages plus loin avec un T-shirt moulant avec écrit en gros « Britney » dessus. Bref, son retour est plus que tiré par les cheveux et… ça marche ! Les auteurs se lâchent et cela fait plaisir.

 

A côté de cela, vous avez d’autres scènes qui sont également très fortes. On peut penser à la scène de la cage qui finit dans la mer, la rencontre à mourir de rire entre le Punisher et Spider-Man , l’affrontement entre ce dernier et Le Russe , le combat dans la forêt en mode Rambo, la scène à Washington DC bref, chaque lieu a son moment culte.

En outre, l’humour est également très présent. D’une part grâce au Russe (les deux scènes durant lesquelles il envoie Spider-Man au loin sont magiques), et d’autre part grâce à d’autres personnages plus secondaires comme le pilote d’avion. Pour entrer dans le détail, ce dernier est présenté comme étant un optimiste dans l’âme. Un optimisme qui est vraiment poussé à son paroxysme. Le genre de personnage qui serait capable de se dire : « je n’ai pas de bras, mais je veux gagner Roland Garros… Je vais donc travailler mon jeu de jambe comme personne et je vais y arriver ! ».

 

Enfin, ajoutez de très bons dialogues avec des punchlines très bien trouvées du type « Le temps que je perds à surveiller ces crapules, je pourrais le passer à les buter » ou les méchants qui hurlent « on se rend » et le Punisher qui répond «  j’en doute pas » avant d’ouvrir le feu et vous avez un récit très dynamique. En somme, on ne s’ennuie pas !

A noter que la dernière histoire montre totalement autre chose puisque, cette fois, on se concentre sur le personnage de Joe, une ancienne connaissance qui finit par craquer et qui tue toute sa famille. Avec un ton cette fois radicalement différent et une violente critique de la ville de New-York, les auteurs nous présentent sur la toute fin de l’œuvre un Punisher qui n’a pas le temps de se protéger derrière un Spider-Man . Cette fois, nous avons un Punisher très sombre, dans une ville présentée comme particulièrement oppressante, et qui a pour mission de tuer le fameux Joe. Ce dernier, étant rapidement présenté comme un pauvre type qui a eu un gros moment de faiblesse et qui n’arrive pas à voir le bout suite à son erreur, le Punisher change ici clairement de rôle, passant de vengeur masqué à médecin qui pratique l’euthanasie. Une approche radicalement différente et à laquelle on ne s’attendait pas.

 

Côté dessin, nous avons droit à du très bon travail de la part de Steve Dillon. Ce dernier et Garth Ennis ont déjà travaillé ensemble et cela se voit. Chaque case, sans être une œuvre d’art, a son petit impact sur le lecteur. Vous retrouverez également les visages reconnaissables entre mille du dessinateur ainsi qu’énormément de jeux d’ombres. Plusieurs cases valent clairement le détour tant elles sont décalées. On peut citer une nouvelle fois Spidey qui est envoyé au loin par deux fois par Le Russe ou encore à ce dernier lorsqu’il marche tranquillement avec le Punisher sous le bras.

A noter que vous retrouverez également dans ce volume les covers très connues, et toujours aussi percutantes, de Tim Bradstreet.

Punisher (édition 20 ans)">

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les dessins
- Le personnage du Russe
- L'humour
- Les scènes WTF
- Les covers US
- Les dialogues

LES POINTS FAIBLES

Rien.

 

5

Un incontournable du Punisher que tout fan DOIT avoir

{C}

Conclusion

Garth Ennis et Steve Dillon nous proposent ici une oeuvre fidèle à l'univers du Punisher et pourtant complètement décalée. Les auteurs s'éclatent avec les personnages, prennent beaucoup de plaisir, et cela se ressent. Un récit dynamique et complètement barré qui est, depuis longtemps, considéré comme un incontournable du Punisher .

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