Pour faire face aux nombreuses menaces que doit affronter Gotham, Batman peut à présent compter sur une nouvelle équipe d'alliés.
Entraînés par Batwoman – la cousine de Bruce Wayne –, Spoiler, Gueule d'argile et Orphan enchaînent les ennemis. Mais au cours de leur croisade, il arrive qu'il y ait des pertes civiles, et les justiciers vont maintenant devoir en assumer les conséquences, car le Syndicat des Victimes compte bien leur faire payer.
Un bon deuxième tome qui perd l'intrigue principale au début pour une histoire parallèle. Cette histoire est plutôt bien trouvée et réussie avec des personnages du syndicat des victimes assez sympa. L'évolution de spoiler est une surprise mais qui mérite d'apporter du piquant à l'histoire (je vous conseille d'avoir lu Batman Eternal pour bien comprendre les tenants et aboutissants et pour connaitre l'histoire de spoiler). On retrouve notre histoire principale à la toute fin du tome. Une bonne suite à cette bonne suprise qu'est Batman detective comics.
La review du jour concerne un titre d'Urban Comics : Detective Comics Rebirth Tome 2. Il est sorti le 12 janvier pour 15,50 euros.
Il contient les numéros 943 à 949 de la série Detective Comics.
Pour faire face aux nombreuses menaces que doit affronter Gotham, Batman peut à présent compter sur une nouvelle équipe d'alliés.
Entraînés par Batwoman – la cousine de Bruce Wayne –, Spoiler, Gueule d'argile et Orphan enchaînent les ennemis. Mais au cours de leur croisade, il arrive qu'il y ait des pertes civiles, et les justiciers vont maintenant devoir en assumer les conséquences, car le Syndicat des Victimes compte bien leur faire payer.
Ceux qui sont à jour dans les sorties d'Urban Comics doivent le savoir. Le synopsis de ce volume 2 fait légèrement écho au synopsis du dernier numéro de Justice League. Rassurez-vous, cela reste la seule comparaison possible. Pour le reste, l'approche est différente, le sujet est maîtrisé et les ennemis en impose ! Voyons voir cela de plus près...
Comme dans le premier volume, ce que l'on retiendra surtout ici c'est l'écriture des personnages. Bien qu'ils ne soient pas tous mis en avant, ceux qui ont été choisis sont très bien exploités. Même chose pour l'équipe en elle-même qui fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle a, c'est-à-dire pas grand-chose.
Entre les différences d'opinions, un Batman plutôt absent et qui ne croyait pas vraiment en l'équipe au début (c'était une vision de Tim Drake avant toute chose), un Tim Drake toujours absent justement et qui aura laissé des traces, un groupe de vilains que l'on doit arrêter mais pour qui on a également de la compassion...
Bref, les épreuves à surmonter sont très nombreuses pour l'équipe et, rapidement, plusieurs membres finissent par perdre pied. Tout ceci est possible grâce à de très nombreux débats qui sont soulevés mais également grâce à de nombreuses réflexions sur les personnages, sur la condition des super-héros, sur les méthodes à employer. Les dialogues, qui peuvent être parfois lourds, prennent bien plus d'ampleur lorsqu'une bataille d'arguments est mise en avant.
Pour ce qui est du Syndicat des victimes en lui-même, il y a pas mal de choses à dire également. En plus du nom qui, il faut bien l'avouer, a de la gueule, les différents membres dégagent quelques chose visuellement. Le caracter design est recherché et cela se voit. En tête, il y a bien sûr le leader du groupe.
Dans le livre, il est fait mention des films d'horreurs des années 80. C'est exactement ça, nous sommes en plein dedans. On peut même dire que son costume fait penser au personnage de Pinhead dans Hellraiser et ce, à plus d'un titre. Ajoutez à cela des origines vite expédiées mais plutôt intéressantes et variées mais aussi un côté à la fois théâtral et horrifique lors de leurs différentes apparitions et vous avez des personnages solides.
Enfin, le leader du groupe garde une sérieuse part de mystère et ce jusqu'à la fin du livre. Après tout, il se présente comme étant la première victime de Batman mais en plus son masque lui est laissé à la fin de l'histoire pour une bonne raison. Bref, un personnage plutôt mystérieux et avec qui on peut faire encore beaucoup de choses.
A côté de cela, il est tout de même à noter qu'il y a des choses absentes dans cet opus. Ce n'est pas forcément à placer dans la catégorie des points négatifs mais c'est suffisamment rare pour en faire mention.
Avant toute chose, il y a très peu d'humour (encore une fois, pas plus mal lorsque l'on parle non stop de victimes de tirs croisés). De même, il n'y a pas beaucoup de scènes d'action. Même le combat final est assez vite expédié.
Enfin, plusieurs personnages de l'équipe sont clairement mis de côté. Cette fois, c'est surtout le cas d'Orphan. Le personnage apparaît peu et, la plupart du temps, aux côtés d'autres personnages. Ici, c'est un petit peu ce qui avait été évoqué lors du volume 1. Avec autant de membres dans l'équipe, il est difficile de mettre en avant tout le monde à chaque fois. Il y aura sans doute une sorte de roulement. Cette fois, Gueule d'Argile (grâce notamment au personnage de Glory / Gueule de Boue) et Spoiler sont les personnages les plus exploités. Pour rappel, c'était Batwoman dans le premier volume.
Concernant les dessins, ils sont dans la lignée de ceux du premier volume. C'est de l'excellent travail avec une mention spéciale pour les visages des personnages notamment pour les plans rapprochés (Stephanie Brown en tête). Idem pour les vilains de l'épisode qui ont tous un impact visuel certain. Le numéro dessiné et encré par Ben Oliver est également très impressionnant.
Petite parenthèse également concernant les covers dont plusieurs sortent du lot. La principale mais également la couverture de Détective Comics #947 pour laquelle il y aurait énormément de choses à dire mais également les covers alternatives de Rafael Albuquerque (fin de volume) qui sont, elles aussi, plutôt impressionnantes.
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