Après un premier trailer révélé durant la SDCC au mois de juillet, Bryan Singer (X-Men : Apocalypse) a récemment confirmé que la série Legion se déroulerait bien dans l’univers des X-Men. Le projet est la première vraie co-production entre Marvel Television et la Fox, qui sont respectivement dirigées par Jeph Loeb et Jim Chory, sans compter sur les producteurs des films X-Men comme Simon Kinberg, Lauren Shuler Donner et Singer qui occupent tous les postes de producteurs exécutifs.

Avec Noah Hawley, à la création, et qui est également le showrunner de la série Fargo sur FX, on peut s’attendre à retrouver une certaine qualité. Ce dernier a récemment expliqué au site IGN que l'influence Hawley d'autant de personnes l'a beaucoup aidé.

« Tout le monde s’est bien entendu, et je ne suis pas vraiment familier avec de quelconques soucis. Mais je pense que cela a été très bénéfique pour moi parce que chacun a su se rassembler grâce à la passion commune qu’ils ont. Chacun est excité par rapport à ce que l’on fait. Et Simon et moi avons passé beaucoup de temps ensemble. Dès le début, quand j’avais cette idée de série en tête, j’ai appelé Simon parce que quand vous pouvez parler à un autre écrivain c’est toujours le meilleur moyen de faire les choses. »

D’après Hawley, son approche sur la série sera similaire à ce que les frères Cohen avait fait sur le film Fargo de 1996. « Mon approche sur Legion est similaire, c’est à propos du respect envers le monde, mais ce n’est pas celui de raconter des histoires qui se passent dans ce monde dans lequel les lecteurs sont familiers. C’est à propos du fait de prendre ce personnage et de vraiment l’explorer, presque à un niveau existentiel. Ce que peut faire une série télévisée, qu’un film ne peut pas faire concernant la présentation d’une histoire. Ce n’est pas une question d’action, c’est plus le personnage et le thème, et comme on le voit dans Fargo vous pouvez vraiment jouer avec cette structure et déstructurer l’histoire d’une grande façon. Alors que dans un film de deux heures, il est plus question de " Quel est le problème ? Où est le méchant ? Allons l’attraper. " »

Concernant le fait que l’histoire de Legion ne se passe pas vraiment dans le monde des X-Men tels que nous le connaissons, Hawley explique que cela réside dans le fait que David Haller (Dan Stevens) n’est pas seul. « Une grande partie de cette découverte est qu’il n’est pas seul – en assumant que cela soit réel et qu’il ne soit pas seul. Mais encore une fois, il y a le facteur de la maladie mentale. Le fait que vous ne pouvez jamais être sûr de rien. Mais parce qu’il y a une histoire d’amour qui est en lien avec cette découverte – qu’il n’est pas malade, mais quil a des pouvoirs – l’audience va vraiment espérer que cela soit réel. »

La folie de David sera donc un point d’ancrage important à la série, comme le souligne Hawley. « C’est important d’explorer la maladie mentale… C’est une condition tragique que les gens ont, et je ne veux pas l’utiliser simplement pour amuser. Il y a vraiment un sens, et vous le verrez quand vous le verrez, et qu'il y a bien longtemps il a été un petit garçon qui avait toute la vie devant lui, et puis il a commencé à entendre des voix et à voir des choses. Il finit par être interné, et c’est une tragédie, une tragédie naturelle. Alors si on peut montrer cela à l’audience, l’idée qu’il tombe amoureux et qu’il n’est pas malade, avec un peu d’espoir l’audience va y croire. »

Ce qui fera le charme de la série, selon Hawley, est son aspect esthétique. « Ella a son propre visuel esthétique, et une partie de ça réside dans le fait que l’histoire se passe hors du temps et dans un autre endroit. Le design de la série doit posséder sa propre logique interne. Une fois que nous avons commencé à explorer ce chemin, peu importe la raison, nous nous sommes retrouvé dans un design très britannique durant les années 60. »

Legion est attendue sur la chaîne FX début 2017.