[OTHER COMICS #21] La Jeunesse de Picsou

[OTHER COMICS #21] La Jeunesse de Picsou
Bienvenue dans ce Other Comics #21 un peu spécial car il coïncide avec l'actualité et plus précisément avec le Lille Comics Festival qui se tient ce week-end à Lille.
En effet, l'invité d'honneur de ce LFC 2011 n'est autre que Don Rosa, l'auteur de The Life and Times of Scrooge McDuck traduit en France sous le titre La Jeunesse de Picsou (qui s'appelle donc Scrooge en anglais).




La plupart d'entre vous viennent sans doute de vivre un vif flash-back de leur enfance pendant laquelle ils achetaient Super Picsou Géant ou Mickey Parade et se rappellent avoir grandi avec les histoires de Donald, Riri, fifi, Loulou et tous les autres personnages mythique de Walt Disney que l'on retrouve avec nostalgie dans les allées d'un certain parc d'attraction de la région parisienne (oui, elle est longue ma phrase).
Les plus vieux parmi vous ont peut-être été élevés avec Strange mais la génération née dans les années 80/90 a une affection particulière pour la famille de canards ou les aventures de la souris noir à culotte rouge parce que c'était ça nos magazines cultes.


mon numéro fétiche parmi tous



En grande majorité, nous avons évolué et sommes devenu accroc à des histoires plus matures avec des super-héros qui sauvent le monde (ironique, n'est-ce pas?)mais les histoires de Picsou continuent de passionner partout à travers le monde et le meilleur représentant entre toutes ces publications est sans contexte la jeunesse de Picsou publiée en 1991, ce qui vaut à Don Rosa le statut d'auteur culte et explique son titre d'invité d'honneur pour ce festival.




À l'époque ou Disney commençait à étendre son empire de l' "Entertainment" sur de multiples niveaux. Walt Disney, le grand chef commence la publication de comic-strips pour certains de ses personnages phares. Ainsi, Mickey et Donald deviennent les héros de leurs propres séries. mais les auteurs de ces récits étaient anonymes. Enfin, Walt Disney faisait en sorte qu'ils le soient en signant toujours "Walt Disney Presents:" au début des aventures.

Ce n'est que des années plus tard qu'on nous a révélé qui étaient les génies derrière ce qui sont devenues des histoires cultes et intemporelles. Floyd Gottfredson était en charge de Mickey dès ses débuts en 1930 et pendant 25 ans tandis que Carl Barks a créé presque tous les éléments autour de la famille du canard le plus colérique du monde.


Glénat publie en ce moment les meilleurs histoires de Barks



Si je vous parle de ces deux artistes, c'est parce que ce sont eux qui ont fait de Mickey et Donald les personnages que l'on connait aujourd'hui et que c'est de cette base que tous les auteurs modernes de ces titres s'inspirent. Mais mettons Gottfredson de côté pour nous intéresser plus à Barks.
Il a simplement tout construit de l'univers de Picsou. Il a inventé Donaldville (Duckburg en anglais mais parfois Carnardville en France), Géo Trouvetou, Miss Tick, les Castors Juniors, Grispou, les Rapetout, et j'en oublie volontairement tellement l'œuvre de ce seul homme est gigantesque. Chez DC et Marvel, on parlerait d'une continuité lourde et pesante mais Barks a disséminé des indices sur le passé de ses personnages dans chacune de ses histoires pour donner plus de profondeur aux héros sans que cela soit encombrant.

Après 24 ans à écrire sur Donald et sa famille, il prit sa retraite en 1966 laissant derrière lui une trace indélébile dans le monde de Disney, la preuve par la présence de Donald et Picsou dans de nombreux médias aujourd'hui.




Keno Don Hugo Rosa n'est pas auteur de comics. Enfin pas comme on l'entend en général dans le milieu. Il n'a jamais voulu écrire Superman ni Batman mais a évolué dans un milieu indépendant du marché. Il a débuté à l'université avec un strip politique qui lui a valu le prix du "meilleur cartoon politique du pays dans un journal universitaire". Je ne sais pas vous, mais ça a tout l'air d'un prix assez confidentiel. Enfin bon, Rosa continue tranquillement sa carrière pour accoucher d'un Index of Uncle Scrooge Comics dans un fanzine ou il explique que Picsou est son personnage préféré et que Carl Barks est son auteur fétiche.

Il crée un personnage nommé Captain Kentucky pour un journal hebdomadaire local mais rêve en secret d'écrire sur ses personnages préférés: Picsou et sa famille.




En 1985, l'occasion se présente. Gladstone Comics se met à publier des histoires sur les personnages de Disney. Rosa contacte l'éditeur et lui dit très simplement qu'il est l'homme le plus à même d'écrire les aventures de Picsou car il est né pour ça.
Byron Erickson, l'éditeur en question accepte et Don Rosa réalise enfin son rêve le plus cher. Pendant 4 ans, il va écrire et dessiner de nombreux numéros. Malheureusement Disney va reprendre les droits des adaptations des comics à Gladstone entre 90 et 93 pour encore plus compliqué l'histoire éditoriale du canard le plus riche du monde. Pour mieux comprendre, faisons un petit détour pour expliquer les différents éditeurs dans le monde.




Pas facile de comprendre comment Picsou et les autres ont été publiés dans le monde…
D'abord, Les États-Unis. Disney cède les droits à différents éditeurs selon les offres de ces derniers (un peu comme en France avec les licences Marvel et DC). donc quand ce n'est pas Disney qui les produit eux-mêmes, c'est Dell Comics (1952-1962) ou Glastone Comics (1986-1990 puis 1993-1998) qui prennent le relais pour la plupart du temps continuer les mêmes séries. Dernièrement, c'était Boom Studios qui détenait les droits mais depuis le rachat de Marvel par Disney, c'est bien sur la Maison des idées qui publiera les prochaines parutions.

Là où cela se complique, c'est qu'en Europe, d'autres éditeurs écrivent d'autres histoires avec ses personnages. Ce qui paraissait dans nos Super Picsou Géant était bien souvent écrit par des Italiens ou des Danois. La ligne européenne et la ligne américaine sont totalement indépendantes l'une de l'autre. Mais les artistes se réfèrent le plus souvent à ce que Barks a pu écrire. On a donc deux continuité parallèle mais distinctes qui vivent au même moment mais sur deux continents différents.




Après Glastone Comics, Don Rosa s'est rapproché des éditeurs Européens pour pouvoir continuer à écrire ses histoires. Il rejoint Egmont en 1990, amenant Byron Erickson avec lui.
Une année plus tard, il sort le premier numéro d'une maxi série de douze numéros appelé The Life and Time of Scrooge McDuck, véritable hommage à son maître à penser Carl Barks. Ce titre paraît donc d'abord en Europe.




Rosa part d'un constant simple. Dans beaucoup des premiers numéros de la série écrits par Barks, Picsou fait souvent référence à son passé et à comment il a amassé toute cette fortune dans son immense coffre. Mais l'histoire de Picsou, sa vie avant d'être le multimilliardaire qu'il est n'est pas connu. Alors Don Rosa a une idée, il va reprendre le plus de références possible au passé de Picsou et construire une histoire autour pour en sortir une biographie du canard.

La tâche est ardue mais pas impossible pour cet ardent fan des aventures originelles. Ces 12 numéros racontent chacun un épisode de la vie de Picsou, de son enfance jusqu'à ce qu'il gagne son statut de Magnat de la finance mais surtout ils expliquent le parcours subi par un personnage à la recherche d'une fortune qui ne vint pas facilement jusqu'à lui.


D'autres récits ne furent pas retenus par Egmont dans la première publication mais presque 10 ans plus tard, Rosa a sorti 5 compléments qui s'intercale entre certains chapitres et étoffer encore plus la densité de la première série.




Plongeons plus profondément dans la série comme Picsou le fait dans sa mer de pièces et billets.
Faire l'inventaire de toutes les trouvailles narratives imaginées par Rosa relève de l'impossible. Les références et les gags sont trop nombreux. Malgré tout, je vais essayer de vous expliquer ou Rosa veut arriver au bout de son récit pour vous faire comprendre que Picsou n'en est pas arrivé là par hasard.




J'ai expliqué plus tôt que Don Rosa avait repris des citations de Picsou concernant son passé dans les épisode de Carl Barks. Mais il faut savoir que ce dernier, à l'époque ne pensait à la cohérence entre les différentes affirmations du canard. Certaines se contredisent même et aucune véritable chronologie n'a été écrite par Barks sauf pour certains passages majeurs comme la ruée vers l'or dans le Klondike. Donc Rosa a pioché un maximum de phrases et allusions à de possibles aventures pour ensuite en tirer une timeline inédite qu'il fait correspondre avec des éléments historiques majeurs.


On commence le premier chapitre alors que le jeune Picsou a 10 ans, en 1877 en Écosse. À ce moment-là, innocence est le mot qui peut le mieux définir cet enfant né dans une ancienne famille aristocratique mais devenue pauvre depuis plusieurs générations. Le jeune Picsou veut plus que tout que sa famille s'en sorte et veut commencer à travailler le plus tôt possible.




C'est en cirant les abominablement sales chaussures d'un ouvrier qu'il gagne son premier salaire: une pièce américaine de 1 centime, cette pièce, symbole de sa motivation le suivra partout et deviendra par la suite son sou fétiche.
Ça y est, le destin du plus riche des canards est lancé, sauf qu'il est jonché de plus d'obstacles qu'on n'aurait pu le penser.


Chaque numéro se focalise sur une épopée spécifique de la vie de Picsou, quitte à faire de grandes ellipses de plusieurs années. Le jeune canard devient plus grand et muri au fil de ses rencontres avec différents personnages. L'évolution de son caractère est fascinante car il part de l'innocence pour avancer vers la méfiance, l'amertume et la colère à cause des autres personnages qui viendront lui mettre des bâtons dans les roues. Rosa justifie le milliardaire colérique tel qu'on le connait grâce aux épreuves qu'il fait traverser au dernier du clan McDuck.
Parce que, même si l'humour est la principale force des histoires de Picsou, la tragédie l'accompagne tout au long de sa vie. Certaines scènes sont presque violentes, comme lorsqu'il apprend la mort d'un membre de sa famille par l'intermédiaire d'un escroc qui le retient prisonnier.
Ces étapes vont amener Picsou à être un canard solitaire et nostalgique à l'opposé de l'enfant qu'il était au début de l'histoire. Cela donnera d'ailleurs un magnifique hommage à Citizen Kane d'Orson Welles dans le dernier numéro.

Outre l'histoire principale sur l'ascension de ce magnat de la finance, le vrai plus de la série, c'est les petits détails qui font sourire le lecteur habitué à l'univers des canards. On apprend d'où vient le sou fétiche, comment il en vient à toujours porter cette même redingote rouge et ses lunettes. On rencontre les premiers Castors Juniors, Flairsou, les ancêtres des Rapetout, les parents de Donald: tout ce que vous avez voulu savoir sur l'histoire de la famille Duck est expliqué, toujours avec humour.


L'humour d'ailleurs, parlons-en. On a affaire à un titre Disney et les planches fourmillent de dizaines de gags. Que cela se passe sur plusieurs cases au second plan d'une page ou bien qu'il invente un ressort comique évident (le voleur de valise dans l'épisode #2), Rosa rend l'humour omniprésent même dans les passages dramatiques.

Les dessins servent à merveille le scénario. Ils sont d'une finesse rare, surtout pour les années 90 et la colorisation n'a pas vieilli depuis. Cela donne une œuvre intemporelle et indispensable même pour ceux qui ne lisent plus Picsou ni les autres personnages Disney.


Je pourrais vous parler aussi d'Howard Hugues, du running gag de Picsou et du rodéo, de son seul amour perdu, de sa première rencontre (mythique!) avec Donald, des œufs carrés, de Theodore Roosevelt, de Miss Tick et de fantômes mais j'en révèlerais trop.
En 300 pages, vous vivrez des aventures incroyables. Vous allez rire, pleuré, et vous rappeler votre collection de Mickey et Picsou que vous lisiez et relisiez sans fin chez vous. Cette histoires est un classique, un unique du genre et il pourra ravir autant les lecteurs de comics que les habitués de franco-belge. C'est un beau cadeau à faire et à se faire.




C'est bien beau de l'offrir mais on offre quoi exactement?

D'abord, les versions françaises. La première parution s'est faite dans les pages de Picsou Magazine entre 1994 et 1996 entre les numéros 266 à 289. En 1998, une édition complète (avec 3 des histoires complémentaires) parait en un seul volume dans Picsou Magazine Hors-série.




En 2002/2003, une nouvelle édition parait dans Picsou Magazine mais elle est recolorisée et retraduite de bien mauvaise façon. Un volume complet de cette version sort également en 2004 sans les épisodes inédits. Mais un second volume viendra compléter ce manque un an plus tard en y ajoutant d'autres travaux de Don Rosa.
On récapitule: si vous pouvez vous procurer l'édition complète de 1998, jetez-vous dessus. Mais en attendant qu'un éditeur ne propose une belle édition, évitez si possible les récentes versions.

Si vous ne voulez pas attendre, tournez-vous vers la VO. Boom Studios a sorti en 2009 trois livres hardcovers reprenant l'intégrale de la série. Les 12 numéros sont séparés en deux volumes tandis qu'un companion vous propose les histoires écrites plus tard. Ces éditions sont magnifiques avec un marque-page en tissu attaché à la reliure, et sont surtout agrémentés d'explications de Don Rosa sur la création de son œuvre.




Surtout, vous bénéficiez des couleurs originelles et d'un lettrage beaucoup plus élégant que sur les versions françaises.
Pour les moins anglophones, c'est peut-être à éviter car le "phrasé canard" associé à un Ancien anglais peut parfois rendre la compréhension difficile et surtout vous faire manquer certaines blagues.




Je ne pouvais pas finir ce focus sans vous parler des DUCKs. Mais késako les DUCKs?
Ces quatre lettres sont cachées dans chaque couverture et chaque première case des numéros de la série. C'est l'acronyme de Dedicated To Uncle Carl from Keno, Keno étant le véritable nom de Don Rosa. C'est encore un hommage de plus fait par l'auteur à celui qui a façonné Picsou et son univers.
Amusez à les retrouver lors de votre lecture mais attention, car certains sont vraiment bien cachés.



C'est tout pour cette semaine, On se retrouve dans quinze jours.
Tout l'équipe de MDCU espère vous voir lors du Lille Comics Festival ce week-end, venez nombreux!

Les anciens numéros d'Other Comics sont toujours disponibles à ces adresse:

Other Comics #1 [22/11/2010]

Other Comics #2 : Vous êtes rebelle et indépendant

Other Comics #3 : The Green Hornet

Other Comics #4 : Spawn

Other Comics #5 : Planetary

Other Comics #6 : The Darkness

Other Comics #7 : Tony Chu

Other Comics #8 : Powers

Other Comics #9 : ABC

Other Comics #10: Transmetropolitan

Other Comics #11: Scott Pilgrim

Other Comics #12: Y Le dernier homme

Other Comics #13: Buffy The Vampire Slayer

Other Comics #14: Star Wars

Other Comics #15: La Tour Sombre

Other Comics #16: The Rocketeer

Other Comics #17: Nextmen

Other Comics #18: The Authority

Other Comics #19: The Walking Dead

Other Comics #20: Invincible
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  • Hoder
    Hoder

    il y a 13 ans

    Ah! LA Jeunesse de Picsou! Toute mon enfance! J'ai encore le hors-serie de 98 et le second volume de réédition (bien vilaine c'est vrai) pour les épisodes bis...mais evidement je lisais à l'époque les Picsou Magazine et les Journal de Mickey pour avoir toutes les histoire de Don Rosa... Dommage que je serai pas à Lille pour voir le maitre... Une vraie madeleine de Proust...

  • Ashka
    Ashka

    il y a 13 ans

    Ah tien le Picsou Mag Hors Série avec La Jeunesse de Picsou je l'ai chez moi ^^ Faudrait que je le relise a l'occaz x)

  • Daft Venom
    Daft Venom

    il y a 13 ans

    Fabuleuse cette série! Et puis ce dessin!!! Don rosa est l'empereur des canards, ça c'est sûr!

  • velian
    velian

    il y a 13 ans

    Superbe chronique, ça donne envie de commenter chaque partie tellement il y a de choses à dire. Chef d'oeuvre parmi les chefs d'oeuvre que ce bijou signé Don rosa

  • juliencroquette
    juliencroquette

    il y a 13 ans

    quand j'etais petit je lavais cet histoire je suis degoutee de ne plus l'avoir :(

  • Doc'
    Doc'

    il y a 13 ans

    Très bon hommage. Dommage que Don Rosa ne puisse plus (ou aps grand chose) rien faire.

  • olibrius
    olibrius

    il y a 13 ans

    "Les plus vieux parmi vous ont peut-être été élevés avec Strange..."... Et moi qui venait tout juste de franchir avec énergie le cap des 30 ans... voilà que mon dos me fait mal et que je prendrais bien une verveine avant d'aller me coucher ! ;) Super article, j'vais tacher de me dégotter cette BD !

  • cloud80
    cloud80

    il y a 13 ans

    Ah ce picsou^^ Je l'ai ce bouquin, enfin ca s'appelle la jeunnesse des picsou, puis les trésors de picsou, j'en ai une bonne parti... Il faut dire que mon père et mon frère lisent (pas moi, plus le temps^^) les super picsou géant, sur les 160 il m'en manque une 10aine^^

  • Forothangail
    Forothangail

    il y a 13 ans

    Une chose qui n'est pas dite dans cet (excellent!) article, c'est l'incroyable immersion de Don Rosa dans la réalité historique. Je m'explique. Je passe actuellement le CAPES, dont un des sujets est Le Monde Britannique du XIXème et XXème. Picsou parcourt le monde à cette époque, avec ses idées d'Ecossais, à travers toutes les colonies britanniques (Afrique du Sud, Australie, Canada...). Les détails historiques, et surtout les mentalités sont retranscrites à la perfection! Exemple, Picsou méprisant Gripsou, qui est un Boer, communauté envers laquelle les Anglais ont été en trèèèès mauvais terme. Je n'ai pas honte, ni peur, de citer cet ouvrage dans mes copies! D'ailleurs je préfère largement Don Rosa à Carl Barks, pour son souci de continuité; ses histoires sur la couronne des Templiers, le casse du coffre (avec les plans en bonus!!!), l'arbre généalogique, la naissance du Code des Castors Juniors sont des chef d'oeuvres. Merci pour cet article, je regrette juste qu'il manque dans le recueil des épisodes bis et ter (notamment une histoire avec Goldie), et qu'il n'existe pas une intégrale Don Rosa!

  • Doc'
    Doc'

    il y a 13 ans

    Oui évidemment, le but de Fitz est de donner goût pas de donner toutes les saveurs du récit. Chez Don Rosa, il y a cette chose merveilleuse qui est que ce récit s'adresse à tout le monde et qu'il existe plusieurs strates d'humour. Tu as cité là l'une des dernières qui pousse beaucoup de personnes à revenir des années plus tard sur leur récit pour se rendre compte des pépites cachées. Par contre, préférer Don Rosa à Carl Barks c'est bizarre, sans Barks il n'y aurait jamais eu Don Rosa ^^ Ps: Vue le succès continu que sont les récits de Don Rosa, je ne doute pas du tout de la sortie prochaine d'une intégrale (actuellement sortent des intégrales Barks).

  • Adrien L.
    Adrien L. Staff MDCU

    il y a 12 ans

    Haaa la jeunesse de Picsou ! Un chef d'oeuvre que je n'ai lu qu'en partie et dont j'essaie de trouver une intégrale depuis quelques temps maintenant !! Vraiment pas facile à dénicher, la plupart des éditions étant introuvables. Apparemment, Glénat, après s'être occupé de Barks, devrait republier tout Don Rosa. S'ils le font, mon porte-monnaie va déguster !!