Dans Thunderbolts*, le MCU présente une équipe de héros atypiques confrontée à une menace majeure : le Void, l'alter ego maléfique du Sentry , qui plonge Manhattan dans une obscurité psychique, forçant ses habitants à revivre leurs pires souvenirs. Cependant, l'absence de figures emblématiques comme Spider-Man ou Daredevil lors de cette crise a suscité des interrogations parmi les fans.

Interrogé à ce sujet, le scénariste Eric Pearson a expliqué que cette omission était intentionnelle, visant à éviter une surcharge narrative et à maintenir une cohérence temporelle. Il a souligné que les événements se déroulaient à un rythme accéléré, rendant difficile l'intervention d'autres héros. De plus, Marvel Studios souhaitait que ses films soient accessibles sans nécessiter une connaissance exhaustive de l'univers, évitant ainsi l'effet "devoirs à faire".

Pearson a également révélé que des scènes supprimées impliquaient une exploration plus approfondie du niveau 5 de la prison Vault, où l'équipe aurait dû surmonter des épreuves rappelant des exercices de cohésion d'entreprise. Ces séquences visaient à renforcer la dynamique de groupe, mais ont été écartées pour maintenir un rythme narratif plus soutenu.

Concernant Bucky Barnes, le scénariste avait initialement prévu de le présenter comme un lobbyiste manipulé par des politiciens, avant de révéler qu'il agissait en tant qu'agent infiltré. Cette intrigue a été modifiée pour aligner le personnage avec son apparition en tant que membre du Congrès dans Captain America: Brave New World.

Ces choix créatifs illustrent la volonté de Marvel Studios de proposer des récits centrés sur des personnages moins connus, tout en assurant une continuité cohérente au sein de son univers cinématographique. Malgré l'absence de certains héros emblématiques, Thunderbolts* offre une perspective renouvelée sur les défis auxquels sont confrontés les justiciers de l'ombre.