[Review VF] Spectregraph

[Review VF] Spectregraph

La review du jour est un titre proposé par Delcourt. Il s'agit de l'album Spectregraph, écrit par James Tynion IV, et dessiné par Christian Ward. Il est sorti le 26 mars pour 25,50 euros.

Le nouveau JAMES TYNION IV (The Nice House on the Lake) débarque chez Delcourt. Au côté de CHRISTIAN WARD (Invisible Kingdom, Batman City of Madness), il propose un nouveau classique de l'horreur.
Un manoir étrange, niché sur la côte, à quelques kilomètres au nord de Los Angeles... Des rumeurs courent... On le dit hanté... Son propriétaire était un magnat de l'industrie, avec une étrange fascination pour l'occulte et le paranormal. Depuis des décennies, les hommes et les femmes les plus riches du pays cherchent à comprendre ce qu'il y construisait. Maintenant, alors qu'il vient de mourir, ils ont hâte de le découvrir...

Le pitch de base de cet album est très classique pour un récit d’horreur. Il s’agit en effet d’un huis-clos, avec deux femmes enfermées dans une étrange maison avec plusieurs fantômes. Pourtant, Tynion brode autour de cette base plusieurs idées qui rendent la lecture intéressante. Les spectres ont en fait été créés par un riche qui souhaitait tromper la mort. Par les deux femmes protagonistes, le scénariste va explorer le passé de la maison, ainsi que celui de son propriétaire et de son amant. Le tout est teinté de mystère, et la  lecture nous capte facilement.

Pourtant, certains dialogues au début sont assez poussifs. Ils sont peu naturels, et servent surtout à planter le décor. Le rythme prend tout de même, et les choses s’améliorent rapidement. Les deux femmes ont des vies assez difficiles. L’une souhaite mourir, et l’autre est mère célibataire. Le récit va s’attarder sur leurs vies assez différentes, et sur la vie du couple qui a construit la maison. Par le biais de flashbacks, on découvre et comprend l’intrigue.

Tynion propose une réflexion sur la mort, et donc sur la vie, mais aussi sur l’amour. L’histoire s’attarde sur la souffrance de l’existence, et la libération que peut représenter la mort ou l’immortalité. Au final, il ne passe pas énormément de temps dans l’intrigue principale hors flashbacks. L’étalement sur tout l’album permet de bien travailler nos deux protagonistes. Tynion prend son temps pour raconter son histoire, pour poser l’ambiance et pour développer comme il faut son histoire et ses thèmes.

Le dessin de Ward peut dérouter, car il est assez particulier. Cependant, il crée une ambiance très singulière, et ajoute une touche intéressante au récit. Outre son style très marqué, et assez perturbant lorsque les fantômes apparaissent, il propose des couleurs flashy. Cette ambiance surréaliste n’est pas toujours très flippante, mais plutôt dérangeante. Il y a tout de même quelques moments de frisson réussis. Bref, vous n’hurlerez pas de terreur à la lecture, mais vous serez mal à l’aise. Et même si la fin est assez prévisible, elle fonctionne, et est touchante.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- L'ambiance
- Les dessins

LES POINTS FAIBLES

- Début un peu poussif

 

4

 

Conclusion

Spectregraph est une histoire plutôt originale de fantômes, qui explore la vie de 2 femmes coincées dans une maison. La lecture est plaisante, avec des dessins marqués, et une bonne conclusion.

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