Premier numéro de cette mini-serie centrée sur le Planeswalker Liliana. Ce numéro permet de resituer le personnage, même si les fans du jeu de cartes connaissent déjà l'histoire avec sa trahison et sa reconversion en professeur à Stixhaven. On nous situe aussi l'hsitoire par rapport à la série principale et on lance l'intrigue qui va animer la série. C'est plutôt sympa et la partie graphique est assez proche de ce qu'on a dans l'autre série, ce qui aide à reconnaître les personnages. 

Numéro des révélations avec un petit suspens sur l’identité sympa, mais qui prend un peu trop son temps. L’identité du meurtrier en tout cas surprend un peu, même si les raisons sont flou. Joëlle Jones reste toutefois très douée pour les dessins et ça reste le point fort du numéro. Notamment, la mise en page du numéro qui permet de jouer sur la tension entre différents endroits est bien trouvée. Néanmoins, il est quand même dommage que la menace globale reste flou à un numéro de la fin de l'event.

Une conclusion qui remonte la pente où on retrouve des bons moments d'écriture qui rappelle le talent que peut avoir Donny Cates quand il le veut. Toutefois, ça n'enlève pas le fait que l’arc était très décompressé et qu’on aurait pu le raccourcir de quelques numéros pour arriver au même résultat. Sans compter le fait que la comparaison à Immortal Hulk fait toujours mal. Reste Ryan Ottley qui s’éclate sur le titre. C’est bourrin, bien dessiné, on retrouve la violence cartoon qui rappellera des souvenirs aux lecteurs d’Invincible.

Nouveau départ pour le retour de Captain America en demi-teinte. On n’a pas d’explication sur le retour de Sam Wilson en Captain America, la menace n’est pas intéressante, les interactions sont fades et trop classiques. Ça se lit sans grande conviction. Si Steve Rogers semble moins intéressant à suivre, c’est l’inverse pour Sam Wilson qui est dans une position plus intéressante à le revoir prendre le costume après quelques années. Les teaser concernant la suite des aventures des Captain America ne poussent pas forcément à lire la suite à part la partie sur Sam Wilson. Les dessins signés Mattia De Iulis sont réussis avec un style réaliste dans la lignée de Steve Mcniven et Alex Ross

Un numéro relativement peu intéressant qui veut remettre en avant une dynamique de duo entre Flash et Kid Flash. C'est bien fait, mais ça traine vraiment en longueur et on arrive sur un début d'intrigue sur la dernière page et sans être sûr qu'on aura la suite dans le prochain numéro. Ca n'empêche pas d'avoir de l'humour, des rapporchements entre les personnages et des souvenirs évoqués. Graphiquement, c'est du tout bon par contre, Fernando Pasarin fait le job.

Ryan Parrott commence une nouvelle intrigue pour mener jusqu'au numéro 100 et continue d'introduire des éléments de l'univers Power Rangers avec de bonnes idées. Il sépare une nouvelle fois l'équipe. Trine et Zack vont explorer un vaisseau abandonné et affronter un monstre dans leur zord, ce qui est toujours plaisant à voir. Ils vont même faire une découverte qui pourra servir d'intrigue sur le long terme. De l'autre côté, Jason et Yale partent en exploration sur une planète après avoir reçu un SOS et c'est là qu'on découvre les liens avec la mythologie de la franchise. Bref, toujours un bon moment de lecture.