Il existe des forces capables de manipuler l'esprit et de nous confronter à nos pires angoisses. Et quand celles-ci s'attaquent à la plus grande équipe de super-héros, c'est la Terre entière qui est en danger, poussant les membres de la Ligue de Justice à s'en prendre les uns aux autres. Seuls des héros entraînés à contrôler leur peur pourront en venir à bout... Jessica Cruz et Simon Baz, les deux novices de l'équipe, parviendront-ils à repousser cette nouvelle menace ?
Contenu : Justice League Vol.2: Outbreak (#6-11)

  • BartAllen
    BartAllen Staff MDCU

    il y a 7 ans

    Passez votre chemin sur cette série, on a là deux arcs dont un ou on ne voit pas d'ennemi et juste la Ligue terrifiée et l'autre ou un virus informatique devient une énorme menace. Hitch fait dans la surenchère mais le fait très mal. Peut être qu'une lecture en tome sauve un peu la chose, mais son schéma d'arc est toujours le même et ça finit par se voir. Et même les dessinateurs ne semblent pas croire en ce qu'ils dessinent tant ils ne sont pas à leur meilleur niveau.

  • jonodu55
    jonodu55

    il y a 5 ans

    Plus de Tony Daniel et ça se voit. Soporiphique 

State of Fear Part 1

Justice League (2016-2018)

State of Fear Part 2

Justice League (2016-2018)

Outbreak Part 1

Justice League (2016-2018)

Outbreak Part 2

Justice League (2016-2018)

Outbreak Part 3

Justice League (2016-2018)

Outbreak Conclusion

Justice League (2016-2018)

La review du jour concerne un titre DC : Justice League Rebirth Tome 2 : Etat de Terreur. Edité par Urban Comics, il est sorti le 10 novembre 2017 pour 15€. L'équipe créative est composée de Bryan Hitch, Neil Edwards et Daniel Henriques. Il contient Justice League #6 à Justice League #11.

 

Il existe des forces capables de manipuler l'esprit et de nous confronter à nos pires angoisses. Et quand celles-ci s'attaquent à la plus grande équipe de super-héros, c'est la Terre entière qui est en danger, poussant les membres de la Ligue de Justice à s'en prendre les uns aux autres. Seuls des héros entraînés à contrôler leur peur pourront en venir à bout... Jessica Cruz et Simon Baz, les deux novices de l'équipe, parviendront-ils à repousser cette nouvelle menace ?
 

Autant le dire tout de suite. Nous avons ici un tome 2 plutôt moyen. Il y a du bon, du moyen et des erreurs que l'on ne veut pas voir dans un comics qui s'intitule "Justice League".
Il y a quelques bonnes idées (suivre les super-héros lors des moments de détente, Barry qui trouve que le monde est bien trop lent, la Justice League qui sauve milles vies mais qui déprime tout de même pour ne pas en avoir sauvé une...) mais le titre ne décolle pas pour autant. La raison en est plutôt simple : les scènes d'action s'enchaînent alors qu'elles n'ont pas vraiment lieu d'être. Le scénariste a beau prendre du temps pour nous présenter les différentes menaces, elles restent plus qu'absentes. Résultat, on a vraiment l'impression que les super-héros, tous autant qu'ils sont, se noient dans un verre d'eau. Les scènes catastrophiques sont là mais la méchanceté (la représentation du mal disons) manque d'envergure.
Difficile de prendre les différents membres de la Ligue au sérieux avec un tel contexte. Ajoutez à cela quelques scènes WTF ci et là et vous vous demandez vraiment si les super-héros ne sont pas contrôlés par le Chapelier Fou ou un autre cinglé doué en manipulation.

Bien sûr, tout n'est pas à jeter. Encore une fois, il y a de bonnes idées, la mise en scène est plutôt travaillée, il y a des scènes fortes, des clins d'oeils et des références sympas notamment à Pokémon ou aux Animaniacs mais cela ne sauve pas le titre.

Il s'agit tout de même de la série Justice League. Forcément, on en attend bien plus. Le pire, c'est qu'il y a clairement des pistes qui peuvent être utilisées mais qui sont constamment mises de côté. Pourquoi ne pas parler du fait qu'il y ait deux Green Lantern dans l'équipe ? Pourquoi ne pas mettre en avant le retour de Superman ?
Non, à la place nous avons des scènes plus que classiques entre les différents membres à l'aide de dialogues parfois cocasses mais le plus souvent à retravailler. Pas cool.

Pour ce qui est du dessin, tout n'est pas tout rose non plus malheureusement. Si dans l'ensemble, c'est plutôt bon, il y a tout de même de gros défauts ci et là.
Ainsi, nous avons droit à un Scarecrow (et à quelques autres personnages secondaires) très épuré, des traits assez grossiers par moment et des expressions de visage fréquemment exagérées sans réelle raison. Ce n'est pas le minimum syndical, mais nous n'assistons pas non plus à un surpassement de la part des artistes, loin de là.

 

A noter par contre plusieurs bonus plus que sympathiques. Ainsi, la galerie des covers est bien cool tout comme le sketchbook avec les notes. L'étude du design de Jessica Cruz est également intéressant à voir.

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Quelques bonnes idées
- Les clins d'oeil
- Les bonus

LES POINTS FAIBLES

- La Justice League qui se noie dans un verre d'eau
- Les dessins
- Des pistes non utilisées
- Des dialogues à revoir

 

2.5

Une équipe créative en petite forme

Conclusion

Un récit qui comporte bien trop de défauts pour que le titre Justice League porte l'ère Rebirth sur ses épaules. De bonnes idées qui sont, malheureusement, loin d'être suffisantes pour que ce deuxième tome soit considéré comme étant un incontournable de DC.