À l'aube d'une nouvelle ère, les plus grands héros de la Terre restent unis contre l'adversité. Endeuillés par la perte de l'Homme d'Acier, ils continuent de défendre leur planète de ses pires dangers. Et pour ce faire, la Justice League accueille trois nouveaux membres dans son équipe, incluant un certain... Superman ! Qui est cet être venu d'un monde mort et peut-on seulement lui faire confiance ? Contenu : Rebirth #1 + #1-5
La review du jour concerne un comics qui aura été très attendu : Justice League Rebirth #1. Sortie le 9 juin, le numéro est disponible chez Urban Comics pour 15 euros.
Commençons par la composition de l'équipe. Si nous avons les incontournables Batman, Wonder Woman, Flash, Aquaman et Cyborg (qui semble avoir définitivement quitté les Titans pour jouer dans la cour des grands), nous avons également quelques petites surprises. La première est le retour d'un Superman. Pour ceux qui n'ont pas suivi la chose, il s'agit du "vrai Superman", c'est-à-dire le Superman pré-New 52. Le Superman qui est mort étant celui que vous avez suivi à partir de 2011. L'autre surprise est l'absence de Hal Jordan au profit de Simon Baz et de Jessica Cruz.
Les trois personnages cités sont importants car ils mettent à mal la cohésion du groupe. Superman a beau être partout et faire du bon boulot, Batman n'oublie pas pour autant le Superman tombé au combat et a du mal à faire confiance à son remplaçant. Du côté des deux Green Lantern, c'est également très délicat puisqu'ils ont le statut de "bleus de l'équipe". De là, il y a des situations et des dialogues très intéressants pour bien mettre en avant le fait que l'équipe a un peu de mal à s'organiser. Après, une question peut tout de même être soulevée. Nous avons souvent vu les membres de la Justice League être "triés sur le volet". Ici, il y a deux débutants qui rejoignent l'équipe. Est-ce légitime ?
Pour ce qui est du scénario en lui-même, il y a également pas mal de choses à dire. Malheureusement, Bryan Hitch nous offre ici une histoire plutôt quelconque. Il s'agit d'une grosse baston avec toutes les catastrophes naturelles possibles et imaginables avec, en prime, une invasion alien. Les bonnes trouvailles sont assez rares, la narration est assez confuse et la raison d'être des méchants ainsi que leurs motivations est assez difficile à cerner. A côté de cela, plusieurs éléments relèvent tout de même le niveau. Le scénario a beau ne pas être d'une originalité folle, il reste riche en rebondissements. De même, les personnages de la Justice League sont relativement bien utilisés avec, tout de même, une certaine réserve pour Aquaman. L'idée d'envoyer Superman au centre de la Terre était intéressante par contre, elle relance le débat du "Superman est trop puissant, il peut faire tout et n'importe quoi". Enfin, on notera la présence de moments plus intimistes et très prenants. Une carte qui aurait mérité d'être un peu plus sur la table. C'est dommage.
Concernant les dessins, la qualité est assez variable. Ce n'est clairement pas le meilleur travail de Tony S. Daniel. Néanmoins, on ne peut que saluer le travail effectué sur les décors, les vilaines bestioles ainsi que sur Flash (notamment au niveau de la mise en scène). Enfin, on notera de très belles covers (pour la plupart) avec, en tête, la magnifique cover alternative d'Eric Basaldua et Nei Ruffino.
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